La ville de Kidal, cœur de la fracture entre France et Mali

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Aux yeux de beaucoup de Maliens, si la grande puissance militaire qu’est la France ne vient pas à bout d’une rébellion, c’est seulement qu’elle ne le veut pas.

Il serait tentant de penser que les tensions qui déchirent depuis l’été les alliés français et maliens tiendraient seulement à l’éventualité d’une ingérence russe. L’arrivée possible de mercenaires du Groupe Wagner crispe certes les parties, Paris la qualifiant d’«incompatible» avec la présence des troupes françaises de Barkhane tandis que Bamako joue sur sa «souveraineté».

Mais derrière ces mots éclatent en fait au grand jour une mésentente bien plus ancienne, un hiatus qui date des premiers mois de l’intervention Serval au Mali: le statut de Kidal, une ville de l’extrême nord du pays, «capitale» des Touaregs avec lesquels les relations, où se mêlent commerces et trafics, dialogues et guerres, sont furieusement complexes depuis des siècles.

Le sentiment de frustration des Maliens est lié à la conviction que la France a un agenda caché

Choguel Maïga, premier ministre du Mali
Dans un entretien avec Jeune Afrique, le premier ministre Choguel Maïga le dit clairement: «La France a créé une enclave gérée par la rébellion (la Coordination des mouvements de l’Azawad, CMA), à Kidal. Quand l’opération Serval est intervenue en 2013..….LIRE LA SUITE SUR https://www.lefigaro.fr/

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1 commentaire

  1. Il faut tout de même admettre que la France ne saurait porter la responsabilité des populations sous prétexte de mettre fin à la rébellion. En le faisant la France serait retenue et rattrapée par l’histoire comme l’intervenant GENOCIDAIRE. En bref, devant cette responsabilité historique la France ne saurait faire la guerre du Nord pour le Mali. Rappelons-nous les conséquences au Rwanda, en Albanie et tôt ou tard en Afghanistan. Le mieux est de négocier la paix et la stabilité en s’ouvrant au dialogue et dépasser les réactions épidermiques sur les problèmes du Nord-Mali. Ici ou plutôt là-bas se trament des enjeux de survie liés à la précarité qui ouvre à tout genre de fonds de commerce (attaques terroristes, trafic de tous genres sont la couverture d’un islamisme opportuniste, déguisé et malsain). C’est ici rhodes c’est là où il faut sauter pour m’adresser aux têtes pensantes et non à des prétentieux sans autre programme que de s’enrichir sur le dos des braves malien. Mali séguéna trop de ses dirigeants. véreux.Qui se sent morveux se mouche Pape DGC

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