Dans un entretien qu’elle nous a accordé hier, la vice-présidente de l’Assemblée nationale, non moins députée élue à Tessalit, dans la région de Kidal, l’honorable Mme Assory Aïcha Belco Maïga a sonné l’alarme en soulignant que les démons de la guerre civile planent sur le Mali et particulièrement sur la région de Kidal. Elle a déclaré qu’avec la situation actuelle, il est quasiment impossible d’aller aux élections, du moins dans des zones comme Tessalit, Kidal, Menaka, Téninkou et ailleurs. Or, il est fortement souhaitable que les élections se tiennent sur l’ensemble du territoire national. Et d’ajouter, à propos de la situation explosive aux alentours de Kidal que ” tous les Maliens ont droit de cité à Kidal et partout dans le pays “
A la question de savoir quelle analyse l’élue de Tessalit fait de cette situation de blocus autour d’Anefis et de Kidal, Mme Assory Aïcha Belco Maïga dira qu’elle est sérieusement peinée par les derniers événements entre la Plateforme et la CMA. Avant d’indiquer que tous les acteurs de la crise sécuritaire s’étaient engagés devant tout le peuple malien pour la restauration de la paix.
Faire preuve de retenue
Qu’ils doivent faire preuve de retenue et de compréhension en pensant aux souffrances des populations. “ Ils sont tous des frères qui sont aujourd’hui au bord de la guerre civile. En tant que femme et élue de la région, je les appelle de toute mes forces à un dépassement de soi, à un esprit de sacrifice, de patriotisme et de compréhension pour préserver notre pays des affres d’affrontements fratricides meurtriers qui ne régleront rien mais contribueront à mettre définitivement notre avenir commun en péril”, a-t-elle supplié. Avant de marteler que Kidal et ses environs sont assez grands pour que ” tout le monde “ puisse s’y installer.
La MINUSMA oeuvre pour la paix
A propos de la gestion que la MINUSMA fait de la crise en général et des derniers développements, l’élue de Tessalit se dit convaincue que la mission onusienne œuvre pour la paix. “ C’est grâce à la MINUSMA que nous avons pu organiser les élections passées. Tout ce qu’elle entreprend, c’est dans le cadre du bien-être des populations. Je souhaite qu’elle travaille encore de commun accord avec le gouvernement “, a-t-elle souligné.
Concernant la tenue des prochaines élections communales et régionales prévues le 25 octobre, la 5ème vice-présidente de l’Assemblée nationale a relevé qu’au jour d’aujourd’hui, il est quasiment impossible d’aller aux urnes selon ce chronogramme. ” Il s’agit des élections de proximité et qui nécessite une forte participation et tout le monde sait que l’administration même est absente dans de nombreuses localités du pays. Comment en un mois, l’on peut redéployer l’administration dans les cercles de Kidal, Tessalit, Ménaka, etc. pour y organiser des élections ? Sans compter le cas de ceux qui sont armés dans ces zones et la situation des réfugiés “, s’est-elle interrogée.
Hâter l’application
de l’Accord
“ Je crois qu’il faut hâter l’application de l’Accord de paix. Par exemple, il faut aller le plus rapidement possible au cantonnement des ex-combattants rebelles. Ceux qui refuseraient d’être cantonnés seront alors considérés comme des bandits et traités comme tels “, a-t-elle indiqué. Comme pour dire que ce processus rapide de cantonnement freinera la circulation d’armes et, par ricochet, la recrudescence de l’insécurité dans le pays.
A propos de la situation dans son fief de Tessalit, après l’acte de signature du 20 juin 2015, l’honorable Aïcha Belco Maïga a noté la satisfaction des populations du cercle et de toute la région de Kidal, fatiguées par les crises répétitives. ” Les populations de Tessalit et de Kidal s’attendent à une reprise des activités économiques à travers la mise en œuvre diligente de l’Accord. Les gens souffrent trop”.
Et de souligner qu’il urge que le gouvernement, la Médiation internationale et tous les autres acteurs fassent tout pour que la région de Kidal, qui est à sa quatrième année sans école, puisse préparer la prochaine rentrée scolaire. “Que les enfants de cette zone retrouvent enfin le chhemin des classes”, a-t-elle plaidé.
Bruno SEGBEDJI
Elle a bien raison.Elle est consequente avec elle-meme.Personne ne peut venir dans un pays surtout dans un pays comme le Mali raconter des inerties,des non-sens.Autant que je sache aucun membre de la Mediation Internationale ne souffre dans sa chair.Ces populations souffrent dans leur chair.Certaines vivent comme des betes.Et pire ,la situation des refugies qui ont tout perdu jusqu’a leur dignite d’homme ,et de femme.On s’active non pas pour l’interet des populations mais pour les interets illegitimes de son pays.Combien de jeunes Maliens diplomes brillants sont aujourd’hui au fonds des mers parce que ces pays africains n’ont pas d’investissements pour creer de l’emploi,parce que des qu’une opportunite se presente ces gens sans morale ni ethique s’empressent pour venir les prendre comme si au 21eme siecle il y avait des nations sans Droit.Comme si le Noir n’avait aucun Droit et le Droit International pouvait exister,la Democratie pouvait fleurir,les libertes humaines defendues,en foulant au pied les droits des Africains.Pire,en les massacrant et en prenant les ressources naturelles.Les plus grandes Autorites morales ,(le Pape Allemand),ont aborde ces questions hautement morales.Certains milieux ont insulte le Pape.Chaque Personne a sa conscience et cette conscience on n’arrive pas si facilement a la faire taire.Parce que la certitude est etablie,que cette vie ne finit pas ici-bas,que nous serons tous juges pour le bien et le mal,nous devons ecouter cette conscience et aller vers le droit chemin.C’est ridicule d’en venir la.Mais c’est notre dernier recours.
LA MINUSMA n’est pas là pour la paix contraire pour nous diviser comme le SOUDAN SOUDAN du sud est devenu catastrophe mais pas le MALI les jeunes du MALI demandent la communauté internationale tout simplement de dégager la route de KIDAL c’est tout le rester on fera 😈 😈 😈 😈 😈 😈
“Que les enfants de cette zone retrouvent enfin le chhemin des classes”, 😥 😥 😥
Les enfants a Kidal ne partent pas a l’ecole et les enfants qui partent ailleurs a l’ecole au Mali n’ont pas d’emploi, ils sont tous au chomage, alors Mme la deputee RPM parles a ton leader IBK car le Mali s’enfoce dans le bas-fonds.
Comments are closed.