Si, dans la première localité citée, on n’a relevé "qu’un blessé grave parmi les militaires" selon une source sécuritaire approchée par nos soins, en revanche, dans la seconde "d’importantes pertes tant humaines que matérielles ont été enregistrées de part et d’autre" selon un communiqué du ministère de
Le camp militaire d’Andéraboukane, localité située dans la région de Gao, à proximité de la frontière nigérienne, a été violemment pilonnée aux premières heures de la matinée hier par un groupe de bandits armés. Selon une source militaire qui nous a donné l’information, contrairement à l’attaque lancée la semaine dernière contre Ménaka au cours de laquelle les assaillants avaient pénétré dans la ville avant d’en être chassés par une contre offensive musclée de l’armée, cette fois-ci, ils se sont tenus loin du camp militaire, se contentant de le bombarder à distance.
Le camp a été gravement touché en divers points. Toutefois aucune perte en vie humaine n’a été déplorée, ses occupants, informés à l’avance, ayant pris soin de l’évacuer. Notre source indique que seul un militaire a été grièvement blessé et évacué à l’hôpital régional de Gao. Elle n’a pas été en mesure de nous donner des indications sur les pertes causées chez l’ennemi. "Le bilan est en cours et prendra un certain temps en raison de l’intervention de l’armée de l’air qui a mis fin aux hostilités" a-t-elle indiqué.
En effet, alertée de l’attaque, la chasse aérienne est entrée en action et a pris pour cible les assaillants. Certains ont été tués, d’autres blessés, les rescapés se sont dispersés dans le désert, à bord des Pick-up et à pied. Seule une fouille du terrain d’affrontement permettra de se faire une idée des pertes faites chez les assaillants.
En attendant, relève encore notre source : "Ceux-ci semblent avoir opté pour la tactique du harcèlement. Ils lancent une attaque éclair contre une unité en prenant soin d’éviter tout affrontement direct avec les militaires, le temps que ceux-ci réagissent, ils sont déjà loin dans le désert".
La seconde attaque lancée contre Aguel Hoc deux jours auparavant (mardi 24 janvier) par les bandits armés, alliés cette fois à "des djihadistes d’AQMI" selon un communiqué du ministère de
Enfin, note t-on dans le texte, "les forces armées et de sécurité occupent la localité d’Aguel Hoc et ses environs immédiats".
Saouti Labass HAIDARA