La situation au Mali

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Jean-Yves le Drian au milieu de soldats français, au Mali
Jean-Yves le Drian au milieu de soldats français, au Mali, le 31 décembre 2013. © AFP

Jean-Yves Le Drian a relevé que l’intervention française au Mali avait largement contribué à stabiliser le pays. «Le Mali a retrouvé un processus démocratique. Assez globalement, les groupes terroristes ont fait l’objet d’un repli même s’il y a là ce qu’on pourrait appeler des métastases», a-t-il déclaré.

Malgré l’opération Barkhane (3 500 hommes) engagée en août 2014, des zones entières échappent toutefois encore, au Mali, au contrôle des forces maliennes et étrangères et les attaques jihadistes se sont étendues vers le centre, puis le sud du pays.

«J’estime que le dispositif Barkhane nous donne satisfaction (..) y compris dans l’articulation que nous avons avec les pays du G5 Sahel», a souligné le ministre.

 

La France recherche «activement» Mokhtar Belmokhtar

 

L’attaque de Ouagadougou a été revendiquée par Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi), qui l’a attribuée au groupe Al-Mourabitoune du chef jihadiste Mokhtar Belmokhtar. Interrogé sur le sort de ce dernier, le ministre de la Défense français n’a pas fourni de nouvelles informations, notamment sur sa localisation.

«Nous le recherchons activement», a simplement indiqué Jean-Yves Le Drian. Bien que Mokhtar Belmokhtar ait été donné pour mort à plusieurs reprises, des informations ont fait état il y a plusieurs mois de son repli en Libye.

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2 COMMENTAIRES

  1. Les militaires français en mission au Burkina bénéficient d’une « Immunité totale » même s’ils tuent !!!

    L’accord que notre pays a signé avec la France sur le « détachement de militaires français au Burkina Faso pour la sécurité au Sahel » est une poudrière. Ce document de 8 pages signé le 9 janvier 2015 comporte pratiquement des parties injurieuses et explicites qui montrent une fois de plus jusqu’à quel point la colonisation continue. Ce document fait de notre pays, une « province » de la France.

    Au nom de la « lutte contre le terrorisme » qu’elle-même n’arrive pas à faire jusque dans sa capitale, la France se pointe bel et bien au Burkina Faso au risque de trainer « ses terroristes » dans notre pays. Pire encore, cet accord donne des droits aux militaires français sur notre sol qu’ils n’ont pas sur leur sol. Tenez, en son article 4, l’accord stipule que : « Pendant la durée de sa présence, le personnel militaire de la partie française bénéficie, à l’égard de la partie Burkinabè, des immunités et privilèges identiques à ceux accordés aux experts en mission par la convention sur les privilèges et immunités des Nations Unies du 13 février 1946 ».

    C’est injurieux pour un Etat indépendant, même pauvre. Un militaire français en mission au Burkina est donc un expert des Nations Unies ? Est-ce qu’en signant cet accord le ministre délégué chargé de la Coopération régionale de l’époque, Moussa Nébié a pensé à ce que l’armée française a fait en Côte d’Ivoire ? A-t-il demandé à la partie française la raison pour laquelle elle souhaitait l’Immunité pour ses soldats ? Comprenez donc qu’il n’y aura jamais jugement s’ils violent des femmes, des filles et mêmes des mineurs comme ça a déjà été le cas. Même quand ils tuent un militaire ou civil Burkinabè, il n’y aura rien. Immunité totale.

    Voyons ensemble le contenu de l’article 12 : « Chaque partie renonce à tout recours qu’elle pourrait avoir contre l’autre partie, les forces, ou un membre du personnel de cette partie pour les dommages causés à ses biens ou à son personnel, y compris ceux ayant entrainé la mort, en raison d’actes ou de négligences dans l’exercice des fonctions officielles qui découlent du présent accord. Lorsque le tiers intente une action judiciaire, la partie burkinabè se substitue à la partie française devant les instances compétentes du Burkina Faso en vertu des immunités des Etats qui lui sont reconnus. En cas de condamnation définitive, les parties déterminent la répartition entre elle de la prise en charge… »

    Voilà jusqu’où des responsables peuvent condamner leurs citoyens sous le couvert d’une convention suicidaire avec une armée française qui a déjà tué assez de civils en Afrique notamment noirs et violer des femmes et des enfants. Il est temps que les autorités actuelles trouvent les moyens de revoir cet accord pendant qu’il est temps, sinon même annuler l’accord. C’est également le devoir de veille de la société civile. Pour l’instant, la colonisation continue, le risque de dérapage est imminent !

    QU’ EN EST-IL AVEC LE MALI ??
    QUI PEUT DONNER ÉCLAIRAGE ??

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