La réconciliation : parlons-en

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mnla-tessalitLes touaregs et autres qui ont rejoint les rangs de MNLA, MUJAO, Ansardine, du MIA, du MAA, sont plus considérés comme les chevaux de Troie de la crise sécuritaire. Les hommes politiques qui n’ont pas pu transcender la crise institutionnelle, se sont eux aussi vus ou se voient en chiens de faïence. Sous le pouvoir du déchu ATT,  des militaires ont été massacrés à cause de la trahison de la hiérarchie  militaire. Ils ont été trahis par des compagnons d’armes.

Les conséquences en ont été les tueries d’Aguel hoc, le massacre de plein de nos militaires. Les populations des régions du Nord ont elles aussi été victimes de la barbarie des djihadistes, du pillage des Touaregs du MNLA. Elles ont perdu leurs biens, elles ont été violées, amputées, contraintes à l’exil, devenues des réfugiées dans leur propre pays. Des enfants, des femmes, des personnes âgées, sont tous traumatisés par les actes qu’ils ont subis. Certains ont perdu des parents, d’autres ont été atteints dans leur intégrité physique, d’autres encore violées (surtout des femmes). Ainsi la haine, la rancune, le ressentiment ont atteint presque toute la société. C’est le phénomène de la déconstruction complète de la société malienne. Même la religion n’est pas parvenue à réduire la fissure des relations entre maliens. Ce qui révèle un grand malaise dans l’être même du malien. Comment reconstruire les relations ? Comment faire renaître la confiance pour un mieux vivre-ensemble ?

Le président de la république, M. Ibrahim Boubacar Keïta a fait de ces interrogations sa première préoccupation. Le pays doit donc former une union sacrée, se lever comme un seul homme  autour de son président  pour relever ce grand défi de la réconciliation. Le défi est de taille quand certains acteurs clés du conflit refusent de signer les accords on ne  sait sous quelle prétexte

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