Dans ses propos, le président Ibrahim Boubacar Kéïta a rendu un vibrant hommage aux deux soldats sénégalais tués, le samedi 14 décembre 2013, dans un attentat à la voiture piégée contre l’agence de la Banque malienne de Solidarité à Kidal. Puis, dans un langage serein et ferme, le président IBK a déclaré que “nul n’en doute Kidal sera dans l’histoire du Mali. Je ne négocierai plus jamais avec un groupe armé….. Aucun rebelle ne sera à mon hauteur pour négocier, c’est fini !” Aussi le président Ibrahim Boubacar Keïta a-t-il appelé les pays à amplifier leur coopération pour faire face au terrorisme.
C’est la deuxième fois, en moins de trois (3) mois, que le président IBK affirme solennement en face de ses pairs de la sous-région son rejet de la situation actuelle de Kidal. On se rappelle que l’occasion de la rencontre de la rencontre des Chefs d’État des pays membres de la Cedeao a Dakar, le 25 octobre 2013, a été la première fois fois où IBK a déclaré que “la situation à Dakar est inadmissible. insupportable et intolérable”.
En visite officielle à Paris, dans le cadre d’une tournée en Europe en début de ce mois de décembre, le président IBK est revenu sur cette situation de Kidal à travers une interview accordée au journal français “Le Monde”, une interview (re) publiée par le “Nouvel Horizon” dans sa livraison d’hier jeudi 5 décembre. Dans cette interview, IBK a dénoncé la situation de Kidal où le Mnla continue de régner en maître et d’imposer son diktat aux symboles de l’État malien, l’Administration publique et les forces armées et de sécurité. Le président IBK s’est fait écho du mécontentement des Maliens devant la situation de Kidal, où les groupes armés du Mnla, du Hcua et du Maa continue d’imposer la loi des armes. Au mépris de l’Administration malienne.
Le président IBK a critiqué cette situation en déclarant que “la présence de ces troupes (de la Minusma et l’Opération Serval) a empêché le Mali de rétablir l’autorité de l’État à Kidal, alors qu’il l’a fait à Gao et à Tombouctou.
Pour quel motif ? Nous ne sommes pas naïfs, la rébellion touareg du Mouvement National de Libération de l’Azawad (Mnla) est retournée à Kidal dans le sillage des troupes qui sont venues nous libérer. La libération s’est faite de manière conjointe jusqu’aux abords de Kidal, où là, on a bloqué les Maliens. Pourquoi ? …Je ne comprends pas que Kidal ait été une exception. Pour un ami de la France comme moi, j’assiste avec beaucoup de dépit à un reflux de l’enthousiasme envers la France dans la population malienne qui avait applaudi l’intervention française au début de l’année. Aujourd’hui, les Maliens s’interrogent. (…) L’armée malienne, cantonnée dans un fortin, ne pouvait pas circuler dans Kidal, où il y a eu une épuration ethnique. Tous ceux avec la peau noire ont été priés de quitter la ville. Cela, on ne le dit pas. (…) La communauté internationale nous oblige à négocier sur notre sol avec des gens qui ont pris des armes contre l’État. Je rappelle que nous sommes un pays indépendant. L’État malien est contraint de négocier avec un groupe armé qui s’en vante, dans quelle comedia dell’arte sommes-nous ?”
Deux jours après cette interview, le président français François Hollande a donné raison à IBK pour sa prise de position en déclarant: “Lorsque nous avons fait l’opération au nord Mali et notamment à Kidal, le Mnla, groupe qui à un moment avait prétendu à l’indépendance du nord Mali a été un auxiliaire pour la reconquête. Mais, aujourd’hui le président malien a raison. La souveraineté du territoire suppose que tous les groupes même ceux qui ont participé des combats contre les terroristes déposent les armes et rentrent dans un processus politique. Il a raison. Maintenant, c’est la politique qui doit faire valoir ses droits. Il y a des élections législations, il y a un dialogue qui doit se faire entre les autorités du Mali (le président et Gouvernement maliens) et les touaregs ou ceux qui vivent dans le Nord. Ce dialogue doit sans faire sans armes.”
C’est cette volonté d’ouvrir les négociations avec les groupes, mais après qu’ils aient déposé les armes, que le président IBK ne cesse de marteler ces derniers temps. Et cette volonté se résume en cette phrase: “Je ne négocierai plus jamais avec un groupe armé….. Aucun rebelle ne sera à mon hauteur pour négocier, c’est fini !”
Baba SANGARÉ
Rectification erreur de frappe :
Le Mali indivisable 😉
mnla 😈 😈 😈 😈
Ben, c’est vrai ! Quand ils ont signer cette accord de Ouagadougou, ils avaient dit qu’ils allaient désarmer ce groupe maudit ! et maintenant plus personne ne parle de ca ?! Comme même, on comprend pas trop … c’est à cause de ce groupe que nos mamans et nos sœurs se sont fait violer, traités de toutes les façons les plus malpropres ! Qui peut négocier avec ces gens là, pour moi c’est se foutre de la gueule des autres que de négocier avec ces gens là !A cause de ce groupe mnla, traitres, braqueurs, ces assassins. Beaucoup de maliens qui ne peuvent pas s’exprimer sont blessés et humiliés à cause de ces hyènes. Moi je pense qu’il faut soutenir le président actuel, un pour tous tous pour un, c’est pas dans la bouche mais dans les actes, on commence à se poser des questions que si on se fait arnaquer. Le Mali indivis 👿 able, Kayes à Kidal c’est le Mali. Arrêtons de nous inventer des histoires.
Les Français vont tout faire pour qu’on les haïssent après tout ce qu’ils ont fait pour nous, c’est regrettable que cette lune de miel ne puisse durer.
De qui se moque t’on? Du Malien lambda ! Ce n’est pas le même IBK qui a libéré les prisonniers de guerre, levé les mandats d’arrêt contre des membres du MNLA, enrôlé des criminels comme députés au sein de son parti et a promis d’en faire autant au nom de la paix. Lorsqu’on est le premier le premier à céder aux sirènes de criminels , croyez vous qu’ils vont vous prendre au sérieux? Non. IBK doit médité sur les concessions faite à ces bandits par AOK et ATT. Comme dirait l’autre, mieux vau tard que jamais.
rèlisez vos articles M. le journaliste. Quant â IBK quil ne se foute pas de la guelle du peuple malien quil deçoit de jour en jour. que font les rebelles et autres terroristes parmis les députès elus du rpm. il nous fait honte. si cetait les beaux discours on aurait pu garder Alpha Oumar Konaré.
Plusieurs fois ministre, 1er ministre, president de l’assemblee nationale etc… ibk est l’un des responsible de la situation!!!
Monsieur le journaliste avant d’émettre un article il faudra le lire attentivement et corriger les anomalies .vois ce que tu as écris“la situation à Dakar est inadmissible. insupportable et intolérable”. 🙄 🙄 🙄
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