Les rebelles touaregs du Mouvement National de Libération de l’Azawad se sont promenés de Hombori à Youwarou en passant de nouveau par Léré avant d’aller se reposer à Ménaka et Andéraboukane et s’il vous plaît sans rencontrer la moindre résistance des forces armées et de sécurité.
Le problème, c’est que les bidasses leur laissent le chemin sans chercher à les contrer. Conséquences immédiates: les populations sont laissées à elles-mêmes. Toutes choses qui ne font qu’alimenter les flux de réfugiés dans les pays limitrophes. Déjà, le week-end dernier les estimations du HCR (Haut Commissariat des Réfugiés) étaient de 60 000 réfugiés maliens en Mauritanie, au Niger, en Algérie et au Burkina-Faso.
Rébellion au NordPourquoi pas une mobilisation générale
Au regard de la dégradation avancée de la situation sécuritaire dans la partie nord du Mali, le pouvoir doit se résigner à déclarer officiellement un état de guerre dans le septentrion et, en même temps lancer un appel à la mobilisation générale pour la défense de la patrie en danger. Telle est la voie qui s’offre à notre pays pour contenir cette rébellion qui commence à prendre de l’ampleur au vu et au su de tout le monde.
Nombreux sont les Maliens qui ne cachent pas leur amertume de voir le MNLA s’installer gaillardement à Ménaka et Andéraboukane. Le Malien moyen est touché dans son orgueil et se voit obligé de se défendre face à une guerre qui lui a été imposée par des bandits armés venus de Libye.
Forum de la paixEn panne déjà ?
Le Forum de la paix, que les partis politiques se proposent d’organiser, est en panne de recette de paix.
Sa tenue se fera sans le MNLA qui se refuse de s’associer à toute négociation qui ne met pas sur table l’autonomie ou l’indépendance de l’Azawad. C’est dire que les organisateurs de cette fameuse rencontre n’ont pas la bonne lecture de la crise qui sévit dans les régions nord du pays.
Comment peut-on négocier avec des éléments qui ont opté pour la guerre contre leur pays et qui ne cherchent que sa partition. . Le Mali est ”Un” et indivisible. Des groupuscules se réclamant du MNLA ne doivent pas nous empêcher de mobiliser toutes les énergies pour défendrela République.
Insécurité dans nos villes
Les grandes villes du Mali en général et Bamako en particulier sont menacées par une insécurité orchestrée par des braqueurs. Ils ont la gâchette facile et n’hésitent pas à tirer sur quiconque tente de résister à leur volonté de brigandage. Beaucoup de Bamakois ont décidé de ne plus sortir la nuit à moto. Cela devient de plus en plus une psychose généralisée. La police est certes présente dans toutes les communes de Bamako, mais elle n’arrive qu’après coup chaque fois qu’elle est sollicitée. Les braqueurs ne se découragent pas et s’adonnent tranquillement à leur besogne dans nos villes. Que Dieu sauve le Mali !
De moins en moins de sensibilisation contre le SIDA
La sensibilisation pour la lutte contre le VIH et le SIDA n’est plus visible dans nos villes et campagnes. Elle a du plomb dans l’aile, comme dirait l’autre, tant les efforts des acteurs sur le terrain se noient dans un océan de besoins qui s’appellent crise d’argent.
Le Haut Conseil National de Lutte contre le SIDA semble atteint ses limites en raison de la crise de confiance dans ses rapports avec le Global Fund (Fonds Mondial). Les traitements gratuits à l’aide d’ARV se raréfient de même que les messages d’information et de sensibilisation contre la pandémie.
Bref, tout se passe comme si le Mali a définitivement gagné son combat contre le VIH et le SIDA. En vérité, il risque de le perdre.
Konaré Mariam Kalapo chassée du gofernement
La nouvelle est tombée, la semaine dernière, la bouillante Ministre dela Femme, de l’Enfant et dela Famille, Konaré Mariam Kalapo est limogée au profit de Dandara Touré pour des raisons qui n’ont pas été précisées officiellement.
Les rumeurs font état de sa gestion clanique du département placé sous sa responsabilité et des profondes divergences entre elle et son mentor. Une chose est sûre : elle n’est pas partie d’elle-même et son départ serait lié à des problèmes de gestion interne.
Formation des formateurs en observation des élections
Le Réseau APEM s’outille
Les 13 et 14 février 2012, le Réseau Appui au Processus Electoral (APEM) a tenu (en collaboration avec les organisations américaines NDI et USAID) dans les locaux de l’Hôtel de l’Amitié un atelier de formation des formateurs en observation des élections. La cérémonie d’ouverture a été présidée par le Président dela CENI, Mamadou Diamoutani qui avait à ses côtés, le Président du Réseau APEM, Ibrahima Sangho, le Représentant dela NDIau Mali Badié Hima et le Directeur par intérim de l’USAID, Eric Holleran.
Deux jours durant la cinquantaine de formateurs ont été, entre autres, initiés à l’utilisation des formulaires d’observation, aux techniques de formation des adultes, à la simulation du jour de vote. La déontologie de l’observateur, la présentation du Réseau APEM et la mission dela CENIont été passées au peigne à travers des échanges riches en informations. Cet atelier a permis d’enrichir le formulaire d’observation par l’introduction du système de flotte qui permet aux observateurs de mentionner tous les cas de fraude électorale qui se passent sous leurs yeux durant les scrutins.
En prélude à la tenue des élections, le Réseau APEM vient donc de s’outiller en vue de répondre présent au rendez-vous de cette année électorale.
Plaidoyer lobbying
Le CERCAP initie la gent féminine
Le directeur du CERCAP, Boubacar Macalou a présidé, mardi dans les locaux dela Maisondes Angevins de Bamako, la cérémonie d’ouverture de l’atelier de formation des adhérentes dela Fédérationdes Entrepreneures et Femmes d’Affaires du Mali (FEFA-Mali). Dans son allocation de bienvenue,la Présidentede cette fédération, Mme Kébé s’est réjouie de la collaboration entrela FEFAet le CERCAP en matière de formation en plaidoyer/lobbying.
Le directeur Macalou, de son côté, a rassuré les participantes sur la qualité du Formateur, Sadou Yattara, qui, selon lui, dispose d’une grande expertise en tant que spécialiste de la communication pour mener à bien les travaux de la présente formation. Il a ajouté que le présent atelier se focalisera sur le plaidoyer lobbying en “analyse et influence des politiques publiques de développement” avant de réaffirmer l’engagement de sa structure à aider les organisations de la société civile qui, à ses yeux, sont très proches des populations. Il a, enfin, touché du doigt le parcours du CERCAP qui a toujours visé à former les OSC engagées dans le développement économique du Mali.
L’atelier regroupe au total une trentaine de participantes venant des démembrements dela Fédérationdes Entrepreneures et Femmes d’Affaire du Mali. Le Plaidoyer/Lobbying qui leur sera enseigné est une stratégie systématique et structurée, destinée à influencer les décideurs dans le but de les faire agir autrement, en fonction des intérêts stratégiques des femmes ayant opté pour l’entreprenariat et les affaires. Le contenu donné au Plaidoyer/Lobbying, sinon l’interprétation qui en est faite, est fonction de la culture de l’entreprise. Il est avant tout une démarche destinée à influencer les politiques de développement.
Groupement patronal de la presse écrite
Le souci de former des journalistes sur l’éthique et la déontologie
Une session de formation des journalistes se tient depuis hier au siège du Groupement patronal de la presse écrite. Fruit d’un partenariat entre le Patronat etla Coopérationsuisse, cet atelier vise à renforcer les capacités des participants sur l’éthique et la déontologie de la presse.
Les travaux ont porté sur deux exposés : le premier a été présenté par Souleymane Drabo, Dirpub du Quotidien L’Essor, qui a abordé le thème : ” Les codes d’éthique et de déontologie “. Il s’agissait pour lui d’expliquer aux jeunes journalistes l’éthique et la déontologie, les codes de déontologie et la loi sur la presse.
Le second a été présenté par le Colonel Diaran Koné dela DIRPA(boite à infos de l’armée), qui s’est planché longuement sur la sensibilité d’une information avant de s’interroger ” L’information en temps de crise : Faut-il se censurer ?
A noter que deux autres thèmes non des moindres seront présentés aujourd’hui. L’un porte sur ” Les sources : comment juger de la crédibilité ? ” et l’autre sur ” la protection des sources “.
Situation au Nord Mali :
Jeamille Bittar plaide pour le maintien du calendrier électoral
Le candidat à l’élection présidentielle de 2012, Jeamille Bittar a animé un point de presse, vendredi dernier àla Maisondela Presse, sur la situation qui prévaut au Nord depuis le 17 janvier dernier. Dans sa déclaration liminaire, Jeamille Bittar a souligné que les morts que nous comptons procèdent du manque d’imagination et de l’aveuglement hystérique des insurgés. Mais le Mali éternel résistera aux assauts de ceux qui ont juré de provoquer sa partition, au prix de la vie de leurs concitoyens qui veulent d’une République fraternelle, harmonieuse et unie, a-t-il ajouté. Cependant, a-t-il poursuivi, ceux qui appellent à une transition politique déjà, et qui jugent la vacance du pouvoir, se livrent à des calculs qui ne tiennent pas compte de la nécessité de participer au plan de sauvetage de la patrie en danger.
Toujours aux dires de Bittar, ceux-ci cherchent à ternir l’image de notre pays et veulent prendre le bilan d’ATT comme un passage à vide, comme si de rien n’était. La classe politique et la société civile doivent rester vigilantes, en évitant de se faire l’otage d’un irrédentisme quelconque, qui serait en contradiction avec les valeurs de notre République, a-t-il prévenu. S’agissant du référendum et de l’élection présidentielle, le candidat à la présidence, président du Conseil économique, social et culturel pense qu’ils doivent se tenir et que tous les maliens doivent travailler à cela.
M. S