« La politique française au Sahel : le cas du Mali ». C’est le thème du déjeuner de presse que l’Amical des anciens Militants et Sympathisants de l’Union Nationale des Elèves et Etudiant du Mali (AMS-UNEEM) a organisé le vendredi 07 décembre 2012 à la Pyramide du Souvenir. Le principal animateur était l’ambassadeur de France au Mali, Christian Rouyer. Il avait à ses côtés les responsables de l’AMS-UNEEM dont le Secrétaire général Oumar Arboncana Maïga, des ténors comme le doyen Seydou Badian Kouyaté, Soumana Sako, Tiébilé Dramé.
Le Secrétaire général de l’AMS-UNEEM, Oumar Arboncana Maïga, dans son mot introductif, a dénoncé la cacophonie au sommet de l’Etat. « Ce qui, dira-t-il, rend inaudible le pays, discrédite les institutions de la transition et enraye toute lisibilité des positions du Mali et toute visibilité de son combat ». Il a déploré aussi les tergiversations de la communauté internationale. La médiation de la CEDEAO a été aussi qualifiée de partiale et dénoncée par l’intervenant. « Rien ne sortira de Ouaga, en tout cas, pas la paix, pas l’unité nationale, pas l’intégrité du territoire, pas la laïcité » a souligné M. Maïga.
Dans un message des militantes de l’AMS-UNEEM, Me Kadidia Traoré, (évoquant les crimes commis par les bandits armés dans le nord) a haussé le ton : « j’interpelle la conscience mondiale sur ces barbaries et atrocités qui sévissent actuellement. Non, non, je m’insurge et je m’indigne contre toute forme d’impunité ou de léthargie coupable à l’égard de ces faits ».
Prenant la parole, l’ambassadeur de France au Mali, S.E Christian Rouyer a expliqué les liens ombilicaux entre la France et le Mali, avant de souligner que ce qui arrive au Mali touche au plus haut point l’Etat et le peuple français. « C’est d’ailleurs la France, a-t-il indiqué, qui a dénoncé premièrement les atrocités commises à Aguel hoc. La commission d’enquête internationale qu’elle a conseillée n’a pas été mise en place ». La France, n’a pas abandonné le Mali : la coopération, malgré l’interruption, est renouée au plan militaire ; des entreprises françaises continuent d’exister, à l’exclusion de celles opérant dans le nord, qui se sont repliées provisoirement sur des pays voisins du Mali. Le personnel technique, les cadres et experts de la coopération (à l’exemple du Lycée français Liberté) continuent de servir au Mali », a-t-il ajouté.
Parlant de la crise et de sa résolution, le diplomate français a suggéré qu’il ne faut pas vouloir résoudre le problème avec la passion en incriminant tel ou tel pays. Il faut, avec lucidité et raison, bien analyser la situation pour y trouver une solution définitive. « Je comprends que ce qui arrive n’est pas acceptable ; les violations des droits de l’homme ne sont pas acceptables. Mais le dialogue qui s’esquisse n’est pas une fin en soi. Si l’on ne se parle pas on ne peut pas voir un début de solution. Le fait qu’il y a un dialogue qui s’amorce ne doit en aucun cas freiner le processus de l’intervention militaire et la France est résolument engagée dans cette dynamique ».
Et S.E Rouyer de faire comprendre que la voie du dialogue est conforme aux résolutions des Nations Unies. C’est un processus évolutif qui peut sembler lent, mais cela ne veut pas dire que « l’Occident est train de dormir », comme certains le disent.
Pour l’ambassadeur Christian Rouyer, la France tient particulièrement au retour de la paix dans un Mali uni, indivisible et laïc. Ce message, l’Etat français tenait à le transmettre fermement aux éléments du MNLA. Ce qui explique peut-être le reproche qu’on fait à Paris pour avoir reçu les bandits sur son sol. « Notre préoccupation est de ne pas avoir une zone d’instabilité, une zone de non-droit au Mali ou dans le Sahel. Malheureusement, cette zone de non-droit s’est installée dans ces régions bien avant le 17 janvier 2012. Pour la France, il n’y a pas de sécurité sans développement, il n’y a pas de développement sans sécurité. Notre souci, c’est que toutes les régions du Mali bénéficient de la sécurité et du développement. Les négociations dans ce sens ne se feront pas sans toutes les communautés de ces régions », a-t-il expliqué.
Adama DAO
…Prenant la parole, l’ambassadeur de France au Mali, S.E Christian Rouyer a expliqué les liens ombilicaux entre la France et le Mali, avant de souligner que ce qui arrive au Mali touche au plus haut point l’Etat et le peuple français…
😳 TELLES RELATIONS ENTRE MERE ET ENFANT AVANT MEME LA PARUTION ET SANS LESQUELLES LE BEBE N’ EXISTERAIT POINT ❗
😆 NOW, WE ‘ VE DEMONSTRATED RESILIENCE LIKE MOTHERS, WHO IS STILL THE UNBORN BABY ❓
❓ ❗ WHAT CAN FRANCE BE WITHOUT ITS COLONIES IN AFRICA ❓ ❗
« Rien ne sortira de Ouaga, en tout cas, pas la paix, pas l’unité nationale, pas l’intégrité du territoire, pas la laïcité » a souligné M. Maïga.
Avec cette certitude pourquoi alors le gouvernement malien continue toujours a subir des betises de cet esclave Compaore du Burkina. Le probleme de Blaise est qu’il n a pas de dignite et notre gouvernement agit comme s’il faudra imperativement le suivre.
Nous sommes un pays souverain. Si Blaise se veut un mediateur et qu’il se metamorphose en complice des criminels de grands chemins, alors pourquoi ne pas le desaisir totalement du dossier malien. Est il le seul chef d’etat africain?
Si la CEDEAO n est pas d’accord avec cette decision, alors il faudra la reccuser elle aussi et dialoguer directement avec l’UA.
La verite est que le Mali a un precedent avec le Burkina. Je voudrai faire reference a notres guerres de pauvres des annees 70s et 80s. Le Burkina a serieusenent fait les frais de ces guerres. Alors si ce nest pas par naivite pourquoi compter sur un pareil pays pour son bonheur.
Me Kadidia Traoré, (évoquant les crimes commis par les bandits armés dans le nord) a haussé le ton : « j’interpelle la conscience mondiale sur ces barbaries et atrocités qui sévissent actuellement. Non, non, je m’insurge et je m’indigne contre toute forme d’impunité ou de léthargie coupable à l’égard de ces faits ».
Avec beaucoup de respect je tiens a vous dire mes chers compatriotes que ce n est pas à la Pyramide du Souvenir que l’opinion nationale et internationale seront informees des atrocites commises au nord et particulierement a Ag Heloc. Le Mali a besoin d’une commission national d’information qui devra monter sur tous les medias nationaux et internationaux pour donner d’amples explications sur les efforts entrepris par le gouvernement dans le cadre de resolution des questions du Nord et particulierement touareg de 1991 a nos jours. Mais aussi informer les maliens et toute la communaute internationale des crimes comnis par ces bandits qui ont toujours voulu avoir tout avec leurs armes.
Malheureusement ce sont les criminels du MNLA qui ont reussi a cette tache d’information, car on entend toujours que ce sont des maliens qui ont des revendications legitimes. Apres avoir tues des compatriotes, violer les femmes, ammener les terroristes sur notre territoire juste pour atteindre leur but, leur mouvement MNLA est toujours legitime grace a leur campagne d’information. Faisons des efforts.
Les liens ombilicaux?
Le lien génocidaire et l’exploitation renouvelée plutôt.
Le Mali serait un pays riche et prospère si les Français ne l’empêchait pas de se développer librement.
La France n’est pas chez elle en Afrique , les français doivent comprendre cela et arrêter de nous prendre pour des imbéciles.
La France est l’ennemie de l’Afrique.
Langage diplomatique…les Etats n’ont pas d’amis.Les RI entre Etats: intérets.
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