Des dizaines de voitures Toyota Land cruiser, équipées d’armements lourds et ayant à leur bords des combattants prêts à en découdre avec l’adversaire, étaient rassemblaient, dans ce qui ressemblait à un défilé militaire, à quelque 70 kilomètres au nord de la ville de Tombouctou. Il s’agissait, en fait, de la naissance d’une nouvelle « qatiba (bataillon) à laquelle on avait donné le nom de « Défenseurs de la Charia », qui fuse à unir les Arabes dans une zone où la question des équilibres se complique jour après jour.
Sur les voitures flottent des étendards blancs sur lesquels est écrit « la ilaha illa Lah Mohameden Rassoulou Lah (il n’y a de dieu qu’Allah et Mohamed est son Prophète). Dans ces véhicules, des jeunes, à demi habillés militairement, portant armes et ceintures de munitions, alors que l’émir de la nouvelle qatiba, Amar Ould Hamah, des tribus arabes Barabiches, se tenait debout, devant eux, dans une position quasi militaire.
L’homme est connu pour avoir toujours excellé à attirer l’attention sur lui dès le déclenchement de la rébellion au nord Mali quand certains l’ont surnommé « l’homme à la barbe rouge » et d’autres par « l’homme au grand charisme » pour parler un français parfaitement comme ne le fait aucun autre chef salafiste dans la zone.
Dans les jours précédents, Ould Hamah a annoncé la création d’une nouvelle « qatiba » qu’il veut être le creuset pour les fils des tribus arabes et barabiches qui ont fait marche arrière dans le jihad, selon son expression, en lui choisissant un étendard blanc sur lequel est écrit « il n’y a de dieu qu’Allah Mohamed est son Prophète».
Ould Hamaha fait dire qu’il n’y a pas de différence entre blanc et noir ni entre Ançar Edine et Ançar Echaria, parce que la religion c’est la charia, dit-il, en présentant sa nouvelle organisation, avant de préciser qu’ils se considèrent comme une « qatiba » d’Ançar Edine, un bataillon populaire, local, « pour l’application de la charia au Mali», selon son propos.
Les leaders d’Ançar Edine n’ont pas cherché à contrarier la qatiba d’Ançar Echaria, même si elle porte une spécificité, étant la seule organisation islamiste composée d’Arabes, dans une zone où l’on compte autant d’organisations que d’ethnies. Ce qui fait dire à Ould Hamaha qu’il a créé cette qatiba « par jalousie pour les Arabes et les barabichs ignorés par leurs frères touaregs déjà allés très loin dans le djihad ». Il a ainsi pu convaincre la majorité des membres du Front arabe de l’Azawad à Tombouctou, alors que ces tribus sont restées à l’écart de la lutte d’influence en cours dans le nord Mali depuis plus d’un an. Elle a aussi gagné l’appui des arabes vivant dans la ville de Gao. Ould Hamaha a nié que la création de la nouvelle qatiba ait rencontré une quelconque opposition dans les milieux djihadistes, arabes ou populaires à Tombouctou, évoquant, dans son entretien, ses relations avec le mouvement pour l’unicité et le jihad en Afrique de l’ouest (MUJAO) installé dans la ville de Gao. Il a reconnu l’existence de frictions et de susceptibilités du fait que la majorité des combattants de la nouvelle qatiba viennent de la ville de Tombouctou. Donc la donne géographique et raciale est fortement présente dans la composition de la nouvelle qatiba, ce que son chef a tenté de nier en disant que la porte est ouverte à tous les combattants arabes, noirs ou songhais, précisant que certaines tribus de ce dernier ensemble, présentes le long du fleuve Niger, ont décidé d’apporter leur appui à la nouvelle qatiba.
Les comportements de l’homme montre qu’il a ôté l’habit de « da’ia » (prédicateur) qu’il prétendait être pour celui du chef militaire, ce qu’il a laissé entendre, en racontant son parcours qui l’a conduit de l’organisation « daoua wa tabligh » (prêche) à l’étape de l’épée, avec AQMI, puis la qatiba des enturbannés, ensuite le MUJAO et enfin Ançar Edine. Un parcours exceptionnel dont l’homme dit ne pas été lié à une instabilité ou des différends qui l’ont poussé à quitter un mouvement pour un autre mais « seulement la bonne foi et la volonté de relever haut l’étendard du jihad ».
L’homme se dressait devant sa qatiba, tentant de montrer un certain relâchement mais la fatigue et les soucis se lisaient sur son visage suite à un voyage qui a duré plusieurs semaines pour rassembler, autant que faire ce peut, les tribus arabes. Voyage qui s’est terminé par l’accueil d’un chef tribal à un puits se trouvant à 70 km de Tombouctou. L’avant-garde de la nouvelle qatiba d’Ançar echaria avait commencé, dès mercredi, à se diriger vers les abords de Tombouctou où ils ont été accueillis chaleureusement par les chefs d’Ançar Edine qui contrôlent cette ville et qui ont accompagné Ould Hamaha et ses hommes vers un lieu prévu initialement pour leur cantonnement. Dans une atmosphère de fête, les habitants ont regardé la nouvelle qatiba s’installer pour devenir une nouvelle organisation jihadiste parmi celles qui contrôlent le nord Mali.
Sahara Médias – Vendredi 11 Janvier 2013
Merci ALT j pense comme toi c gro fils pute bientôt tu ira appliqué ta putain charia en enfer fils de chiens tu connait me pas ton père tu parle d l islam Pd va!!!!
barbe rouge n,est qu,un sale margouillat ..tu seras tue comme un vulgaire chien…
Fils de Satan, sache que certanes nos mosquées sont posterieur a la naissance de grand pere de ton pere, impecile maudit enfant de son ethnie qui ne sais meme pas ce qui signifie L’islame au nom de quel il parle, si c’est la charia que tu veux appliquer allez y a LAS VEGAS, fils de pute que tu es, mais ne t’en fais pas tu rejoindras bientot ton pere satan dans l’enfer, maudit du dernier etre humain de la planete!!!!1
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