En réponse à cette situation, la MINUSMA a intensifié son action ainsi que ses contacts avec toutes les parties prenantes pour parvenir à restaurer le calme et faire avancer le processus de paix.
A cet égard, le Représentant Spécial du Secrétaire Général et le Chef de la MINUSMA, M. Mongi Hamdi, a présenté une feuille de route aux parties prenantes pour mettre un terme au cycle de violence actuel et assurer la poursuite du processus de paix.
La feuille de route proposée consiste à :
Assurer une cessation des hostilités sur le territoire du Mali qui comprend des arrangements sur Ménaka selon lesquels la Plateforme se retire, et la MINUSMA prend temporairement en charge la sécurisation de la ville et de sa population. Une rencontre devra se tenir pour sceller un accord à ce sujet, après une réunion du Comité Technique Mixte de Sécurité.
– Organiser des discussions entre le Gouvernement malien et la Coordination des Mouvements de l’Azawad (CMA) tout de suite après la conclusion de l’accord de cessez-le-feu au sujet des modalités de mise en œuvre de l’Accord de Paix et de Réconciliation Nationale, et pour clarifier les observations respectives des parties au sujet de cet Accord.
La MINUSMA souligne qu’elle concentre ses efforts en coopération étroite avec la Médiation Internationale, et en tant que partenaire impartial de tous les Maliens pour faire avancer le processus de paix et pour protéger la population civile contre toute menace et répercussions, directes ou indirectes, résultants de la poursuite de la violence et des tensions.
La MINUSMA relève à cet égard que des manifestations se tiennent à Kidal depuis quelques jours. Elle tient à souligner que tout en respectant le droit fondamental à la liberté d’expression et de rassemblement, elle appelle les organisateurs à assumer leur responsabilité d’assurer le déroulement pacifique des manifestations. Elle les appelle en outre à s’abstenir de tout acte d’intimidation ou de violence à l’égard du personnel de la Mission et de mettre la sécurité des civils en péril. Elle prévient que de tels actes constituent des crimes graves au regard du droit international applicable dont les instigateurs et responsables rendront compte.
Par ailleurs, la MINUSMA relève que les actions entreprises pour empêcher la circulation de son personnel dans la ville de Kidal affectent sa capacité de fournir du carburant pour alimenter les générateurs électriques de la ville, ce qui a un impact négatif direct sur la population qui demeure privée d’électricité.
Ces actions empêchent également la MINUSMA de continuer ses travaux d’aménagement de la piste d’atterrissage et mettent en péril tous les initiatives de stabilisation de la Mission et les efforts humanitaires en cours.
Olivier SALGADO, Minusma
Ibk Traitre lache
Ceux qui concernent la sécurité de la ville de Menaka, c’est aux soldats malien qui doivent prendre le contrôle de la ville pas ni minusma ni rebelles, s’il ne s’agit pas aux soldats de prendre le contrôle, dans ce cas pas question que le GATIA FASSE UN PAS POUR LAISSER LA VILLE !
il est le seul qui est capable de protéger la ville.
Je suis désolé mais, si vous voyez aujourd’hui que la population exige que le GATIA RESTE SUR LE TERRAIN IL Y A BIEN DE RAISON!
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