LA MINUSMA change de patron : Bert Koenders, représentant de l’Onu, remercié

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Bert Koenders
Bert Koenders

Le représentant spécial du secrétaire général des Nations unies au Mali, Bert Koendoers, est sur la touche. Un Ghanéen prend sa place.

 

Le Néerlandais Bert Koenders vient d’être remplacé par un Africain, un Ghanéen répondant du nom de Nana Ado. Absent du pays au moment où Le Témoin met sous presse, il n’a pas pu le contacter. Ses proches collaborateurs écartent l’information selon laquelle Bert Kondoers a été limogé, ajoutant que l’intéressé était même en conclave à Genève avec Ban Ki Moon. Serait-ce une rencontre au sujet de sa mise sur le banc de touche ? La question mérite d’être posée tant l’annonce de sa mise à l’cart alimente les discussions et les causeries dans le milieu des représentants de la Communauté internationale à Bamako. D’aucuns persistent et signent : «Bert Kondoers a été bel bien remplacé par Nana Ado, sur la demande des autorités maliennes auprès desquelles le Néerlandais n’est pas en odeur de sainteté depuis un certain temps».

 

Son différend avec les autorité de Bamako porte probablement sur la brûlante équation de Kidal à laquelle elles ne parviennent pas à trouver une solution.

 

 

Malgré la libération du septentrion du joug jihadiste, la 8e région du Mali continue de se singulariser par un statut particulier qui ne dit pas son nom. L’armée et les forces de sécurité maliennes n’ont aucune emprise sur les citoyens et les symboles de la souveraineté nationale sont constamment la cible d’attaques devant l’indifférence tacite des forces de la Minusma. La situation avait même agacé le président de la République au point d’occasionner une brouille latente entre lui et la représentation des Nations unies. C’est pourquoi, à en croire des sources sûres, les hautes autorités maliennes se sont montrées peu réceptives à une récente correspondance du secrétaire général de l’Onu, Ban Ki Moon, pour recommander son maintien.

 

 

Il semble que les dés étaient pipés car, il serait reproché au représentant spécial –qui avait du reste échoué avec l’Onuci- de s’être révélé défaillant dans l’application de la résolution 2100 qui crée la mission intégrée de sécurisation du Mali. Ce reproche  est très diversement apprécié dans les milieux de la Communauté internationale résidant à Bamako.

 

 

Pour nombre d’observateurs dudit milieu, les autorités maliennes ne sont pas moins blâmables de manquer cruellement d’initiative et de ne pas s’assumer dans la mise en œuvre des instruments à sa disposition. C’est le cas de l’Accord de Ouagadougou, dont le contenu n’est jusqu’à présent pas appliqué, même avec les opportunités qu’il offre quant au retour définitif de la paix au septentrion malien.

 

A KEITA

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3 COMMENTAIRES

  1. Ah bon !

    AH NON MAIS POUR QUI SE PRENNENT LES MALIENS

    Les gens font tout pour vs aidez et vs les degagez des la moindre defaillance ou la moindre erreure
    ds le cas de Blaise

    L erreure est humaine !

    Nous les Senegalais on se laissera pas faire !

  2. Ce Diable en plus de foutre autant qu’il a pu le le mali dedans,continue de diviser les communautés maliennes.

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