Les représentants des quinze pays membres du Conseil de sécurité des Nations Unies ont effectué un voyage de plus de deux jours au Mali. L’objectif de cette « mission » est, officiellement, de réchauffer le dossier Accord de paix signé le 18 juin 2013 à Ouagadougou entre les autorités de la transition (dirigée par Dioncounda Traoré et Diango Cissoko) et les groupes terroristes armés (Mouvement national de l’Azawad et Haut conseil pour l’unité de l’Azawad). Au cours de leur séjour, les mandataires de Ban Ki-moon ont rencontré, à Bamako et à Mopti, des représentants des groupes armés et les plus hautes autorités du pays. A tous le même langage : la stabilité du Mali, la définition d’un statut pour le nord du pays, le retour de la paix et de la sécurité dans la zone.
Sur le premier point, il convient de rappeler que depuis un an, l’organisation mondiale s’est chargée de la stabilité du pays à travers une Mission des nations unies pour la stabilité au Mali (Minusma). Cette force d’interposition qui ne dit pas son nom doit être constituée de plus de onze mille éléments provenant de différents pays. A ce jour, elle ne compte qu’un peu plus de trois mille sept cents soldats et, en plus, ne dispose pas encore de tous les moyens matériels et financiers pour atteindre ses objectifs. Malgré la formation des militaires maliens par l’Union européenne, l’instabilité dans le nord est plus imputable aux Nations unies qu’au Mali, un pays auquel les centaines de milliards promis par la communauté internationale à Bruxelles restent au stade des beaux discours.
Minusma et Serval pour les groupes armés
Les quelques soldats onusiens présents au Mali ne jouent presqu’aucun rôle dans le retour de la paix et de la sécurité dans le nord. Et sans la présence des Tchadiens et, surtout, des forces françaises, les groupes armés terroristes seraient aujourd’hui à Bamako occupant, non pas les deux tiers du pays, mais la totalité du territoire national. D’où, aujourd’hui encore, cette question du citoyen lambda : à quoi sert donc la Minusma ? A beaucoup de choses.
Si Serval a permis à ses amis touareg rebelles et terroristes de récupérer leur terroir d’où ils avaient été chassés par plus forts qu’eux, la Minusma pourrait leur permettre de préserver ce terroir et de le soustraire à l’autorité centrale. Autrement dit, une fois vaincus les jihadistes, auxquels le Mnla avait ouvert les portes du nord, avec lequel il avait cheminé ensemble pour tenter de réaliser le rêve impossible de diviser le pays en revendiquant une indépendance chimérique, les rebelles touareg tentent d’être les seuls maîtres de Kidal. Mais ne renoncent toujours pas à pactiser avec le diable jihadiste qu’ils continuent d’héberger, d’épauler et d’aider à assassiner des journalistes étrangers et à lancer des attaques sur les militaires maliens et les forces étrangères qui les dérangent. Tout cela avec la complicité de la France grâce à laquelle, depuis janvier 2013, ils ont pris la ville et les habitants de Kidal en otages, empêchent les forces armées et de sécurité maliennes d’établir leur pleine autorité sur l’ensemble du territoire national.
Les représentants de l’Onu, au cours de leur séjour, ont également demandé aux autorités de définir le statut du nord, une manière diplomatique de demander un nouveau statut pour ces régions. Malgré les pressions et chantages, les autorités ont très certainement dû répondre à ces messieurs que Tombouctou, Gao et Kidal sont et demeureront des régions administratives du Mali. Elles n’ont jamais eu un autre statut malgré les croisades sanglantes de quelques écervelés. Et, de 1960 à maintenant, il n’a jamais été question pour les populations du pays, en général, pour celles du nord, en particulier, d’être autre chose que des Maliennes et des Maliens dans un territoire uni, un pays un et indivisible.
Mais on comprend aisément l’hypocrisie, la sournoiserie et la duplicité de certains pays membres de l’Onu quand, sous l’impulsion de la France gagnée par un certain lobbying actif et criminel, ils soulèvent ces questions qui ont déjà eu leurs réponses adéquates.
Pas de droits de la vermine
Ce sont sans doute ces sentiments qui ont aussi guidé ces étranges émissaires lorsqu’ils ont rencontré des représentants des groupes armés et semblent souhaiter des négociations entre eux et les autorités en terrain neutre.
D’abord, les individus qu’ils ont rencontrés, qu’ils soient des groupes rebelles terroristes ou des milices d’autodéfense sédentaires, ne sont pas représentatifs des populations du nord, ce qu’ils ont dit ou promis n’engagent que leurs seules personnes. Tous doivent être désarmés car leur existence n’a aucune justification dès lors qu’il existe des forces de défense et de sécurité régulières. Ensuite, ils semblent aller dans le même sens que les rebelles terroristes lorsque ceux-ci demandent des négociations ailleurs qu’au Mali. Or, il ne s’agit pas de conflit entre deux parties. Il s’agit d’un pays souverain qui doit faire face à des bandits et criminels armés. Les poursuites et la répression doivent se faire sans dialogue ni négociation, ici même au Mali où les crimes ont été commis. Il ne serait pas décent de la part des autorités (ou respectueux envers les nombreuses victimes) de s’asseoir autour de la même table que des criminels et des terroristes. En revanche, la communauté internationale, la France en tête, gagnera beaucoup plus de respectabilité si elle se décidait à une franche collaboration judiciaire dont le but serait de mettre définitivement la vermine hors d’état de nuire. La justice, la vraie, est à ce prix
Les mandataires de Ban Ki-moon ont également demandé le respect de l’Accord de Ouagadougou, notamment les points relatifs au cantonnement et au désarmement des groupes armés. Mais ils semblent avoir oublié que cet accord est rendu caduc par certaines dispositions. Si ses signataires ont effectivement convenu que le désarmement doit suivre l’ouverture d’un dialogue et des négociations plus poussés entre autorités et rebelles terroristes, le nouveau président malien veut rester ferme sur un point : il ne dialoguera pas avec des groupes armés. Le désarmement doit donc précéder le cantonnement.
En début de semaine, IBK a été contredit sur ce point par cette visite impromptue et inutile des représentants de l’Onu: le désarmement n’est plus un préalable. Pure hypocrisie de la part de représentants dans les pays desquels un seul individu est arrêté, jugé, condamné et emprisonné pour port d’arme illégal. S’il est accompagné d’autres individus, on trouve rapidement à qualifier cela d’association de malfaiteurs. Alors pourquoi, ici, les autorités doivent-elles tolérer toute une meute de bêtes assoiffées de sang ?
En réalité, au stade où en sont les choses, les groupes armés ne doivent être cantonnés que dans les prisons maliennes. Avec un peu de condescendance, ils pourraient avoir l’assurance de procès équitables pour répondre des nombreux crimes et atrocités qu’ils ont commis dans le nord sur des civils et des militaires lors de leur éphémère domination. Mais pour cela, les autorités doivent arrêter avec les tergiversations et le laxisme en donnant l’ordre à l’armée de foncer sur Kidal afin de libérer cette ville de la présence néfaste et funeste des « hommes » qui la contrôlent illégalement.
Bien entendu, cela n’est pas une obligation pour les autorités parce que, en attendant le vote des animaux et leur déclaration universelle des droits de la vermine, celle-ci doit tout simplement être écrasée. Juste mesure de salubrité.
Cheick TANDINA
“la définition d’un statut pour le nord du pays…”
Quel nord? Les vrais assassins des Maliens sont ceux qui défendent le statut du nord afin de niquer ces mêmes voyous au bénéfice des pays obscurs.
Vous savez,si la diplomatie occidentale ne jugule pas cette mascarade, il nous appartient nous-mêmes de la dénoncer ouvertement car nous ne pouvons pas accepter de donner les moyens aux imbéciles de mater une population corrompue et non conséquente pour les intérêts économiques.
Nous avions et avons assez supporté ces attitudes diplomatiques méprisantes et fallacieuses dont nous pourraient éluder avec peine si nous n’agissons pas à temps car la conséquence serait fâcheuse.
Trop de bla bla bla,le nord du Mali ne sera pas entre les mains des gens fabriqués par les imposteurs qui ont procuré nos nationalités dans les affaires avec les faquins parmi nous qui ne se soucient même pas de notre devenir.
Ne soyons pas mous tout pardon a de limite !
La France fait partie du problème et de la solution de la question touarègue
La meilleure médiation entre GRM et Mouvements armés serait assurée par la France, Burkina et Algérie en compléments/suppléments de médiation, l’Algérie supposée refléter l’option du Mali et le Burkina supposé soutenir le MNLA.
En effet, la France fait partie du problème et de la solution de la question touarègue dans la mesure où c’est depuis la veille des indépendances des colonies abritant des touaregs (Mali, Niger et Algérie) que la France a fait miroiter aux chefs touaregs sahariens la possibilité de mettre en place un Etat saharien dédié aux seuls “Hommes Bleus”, le fameux projet OCRS-Organisation Commune des Régions Sahariennes qui a capoté par suite de l’indépendance de l’Algérie “arabe” qui a maintenu son Sahara “touareg” dans son giron.
Ne dit-on pas chez les bambaras que “c’est celui qui a cassé la calebasse qui est le mieux placé pour la recoudre”, cet adage s’appliquant bien à la France qui a promis un “foyer” identitaire, crypto-ethnique et tribal aux touaregs maliens (voir la déclaration de Hama AG MAHMOUD) en rendant faisable et opérationnalisable leur rêve chimérique et fantomatique projet AZAWAD.
En tout état de cause, j’estime que si la France s’assure (un cadeau du Mali pour Serval?) la base de Tessalit dans le cadre de l’accord de défense avec le Mali à venir, elle serait à même de calmer les irrédentistes (par la parole seulement!) rebelles du MNLA (au travers de promesses d’un bon programme de DDR); en tout cas, les grimaces du MNLA ne représentent pas de graves dangers pour le Mali par rapport à la menace réelle des djihadistes que la présence permanente des Français à Tessalit devra dissuader.
Sincèrement
… l’Algérie supposée refléter l’option du Mali et le Burkina supposé soutenir le MNLA…
vous voulez dire(je vous aide):
➡ L’ALGERIE & MALI = INTEGRITE ET INTERETS NATIONAUX
➡ BURKINA & MNLA = MAINS BIEN VISIBLES DE LA FRANCE COLONIALE
😉 les africains reussiront quand ils cesseront a NE PLUS CACHER LEURS INDIGNATIONS ET A MANIFESTEMENT CRIER HAUT ET FORT, ceci au minimum… ❗
Bien dit, la France qui nous a sauvé joue à l’hypocrisie et cette délégation était conduite par un français. Justice d’abord pour les crime
😀 Au sein du même journal LE PRETOIRE,
la réponse du berger à la bergère : de Cheik TANDINA à Rokia DIABATE…
Les dés sont lancés, qui va gagner, rien ne va plus…
😉 Jetez un œil à l’article de Rokia Diabaté : “…Désarmement comme préalable au dialogue : La position d’IBK joue contre le Mali…”
Si elle a déjà un adversaire (de taille) dans son propre journal, on peut vaguer tranquillement à nos occupations…
PAS DE NÉGOCIATION AVEC LA VERMINE!
LA VERMINE DOIT ÊTRE ÉRADIQUÉE AU NORD DU MALI!
Ce sont les délires des inventeurs de cet accord bidon de Ouagadougou comme le perfide Tiebilé Dramé qui nous juraient la main sur le cœur que le torchon de Ouagadougou était la solution miracle au problème du Mali.
La suite est connue!
C’est l’âge d’or de la félonie jusqu’à l’Hotel de l’Amitié à Bamako (un don de l’Egypte au président Modibo Keita, le panafricaniste convaincu et trahi).
Les voyous armés du Mnla, apostats infidèles, réclament toujours le fédéralisme au mépris des résolutions de l’ONU sur le Mali.
Le conseil de sécurité qui s’est transformé (dans un Machiavélisme sans pareil) en parrains de l’insécurité a lui aussi oublié les termes de ces résolutions (La 2085 et la 2100) au profit du torchon de Ouagadougou.
Donc à cause des païens comme Tiebilé Dramé et Dioncounda, des hérétiques du Mnla et des transfuges de l’ONU, la mémoire de Modibo est souillée jusque dans l’hôtel de l’amitié à Bamako.
Cela a permis aux esclaves doublement castrés comme Djeri Maïga de venir s’adonner à leurs invectives contre le peuple millénaire du Mali jusqu’au cœur du Mandé.
Je serai IBK cela ferait longtemps que j’aurais déchiré le torchon de Ouagadougou et l’aurais mis dans les chiots et tiré la chasse d’eau.
Ni vu ni connu!
ON NE NÉGOCIE PAS AVEC UN VOYOU ARMÉ, ON L’ABAT AVEC DEUX BALLES DANS LA TÊTE.
Il faut éliminer la vermine avant que la gangrène ne monte au cerveau vous diront tous les bons médecins, même si cela va prendre 100 ans et aucun sacrifice n’est vain pour cela.
Jamais il ne faut s’assoir avec les sangsues pour discuter quoi que ce soit.
L’ONU peut aller au diable si son rôle est de protéger des voyous armés apatrides honnis sur notre territoire.
DÉSARMEMENT TOTAL DES VOYOUS ARMÉS OU GUERRE OUVERTE ET TOTALE VOILÀ LA CONDUITE À SUIVRE PENDANT LES 100 PROCHAINES ANNÉES.
RÉARMER L’ARMÉE MALIENNE PAR LE CÔTÉ DE LA CHINE ET DE LA RUSSIE ET DÉCLENCHER LA GUERRE OUVERTE ET TOTALE CONTRE LA VERMINE LE PLUS TÔT EST LE MIEUX.
On s’en fout de l’ONU, ce gros machin qui vient faire la promotion des voyous armés et de la pègre terroriste chez nous.
Wa salam!
Mon cher Kassin, vous avez exprimer juste, ce que tout patriote malien récent. Il n’y rien à négocier avec les animaux féroces! Je profite pour recadrer les uns et les autres qui comparent les éléments du MNLA aux chiens, c’est vraiment un manque de reconnaissance aux chiens. Les chiens sont fidèles à leurs serments, ils sont fidèles à leurs maisons dont ils protègent sans calcul. Le chine est vraiment un ami fidèle, un vrai compagnon. Les éléments du MNLA sont des ingrats, ingrats comme des animaux féroces. Tu consacre ta vie à les entretenir et ils finissent par te dévorer. Voilà c’est que sont ces vermines. Il faut les anéantir, sinon le peuple prendra ses responsabilités.
😉
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