Evoquer la question Touareg du Mali, c’est faire un saut dans un dossier aussi complexe que compliquer qui ne date pas d’aujourd’hui. Même le colonisateur français en a fait les frais de révoltes Touareg jusqu’aux différents régimes qui ont gouverné le Mali à celui d’ATT d’aujourd’hui. Le récurrent problème Touareg qui revient toujours au galop et dont les revendications demeurent le développement des régions du nord, a été en réalité le déclencheur de la ruée de la Jamahiriya Arabe Libyenne vers notre pays. C’est dans ce cadre que la Libye, pays ami a décidé d’aider le Mali à travers des projets viables et porteur d’un avenir meilleur.
C’est après avoir pris conscience de cette situation de sous-développement des régions de Gao, Tombouctou et de Kidal que le nouveau Président élu en 2002, Amadou Toumani Touré, a décidé de prendre le taureau par ses cornes. Il a ainsi pris son bâton de pèlerin pour voir les bailleurs de fonds du Mali afin de réaliser son ambition de sortir le Mali de l’ornière. Et le Projet de Développement Economique et Social (PDES) s’inscrit dans cette optique d’ici à l’horizon 2012.
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Ainsi, de la construction u barrage à Taoussa, au désenclavement avec les routes de Gao/Niamey, réhabilitation ou extension des aéroports de Gao, Tombouctou, construction des aéroports de Kidal et de Taoudenni, dans le cadre du 10ème FED, construction des axes routiers Niono/Nampala, /Léré/Tonka/Diré/Goundam/Tombouctou/Bourem/Kidal. Le deuxième Projet Sectoriel des Transports verra la réalisation de routesTogo/Tongo/Gao/Bourem/Ansongo/Ménaka/Andéraboukane/Kiadl/frontière Algérienne vers Silet. C’est fort de cette ambition mesurée du Président ATT, que son frère et ami, le guide d e la révolution Libyenne a accepté diriger des investissements dans notre pays.
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La cité administrative, tout comme le domaine de l’hôtellerie (l’Amitié, Kimpinski, Mariétou Palace, Azalaï de Tombouctou et bien d’autres, ont été racheté par la Libye et modernisés avec leurs lots de création d’emplois. Idem pour l’aménagement de 100 000 hectares dans la zone Office du Niger (ON ). La création de la société Libyenne dénommée « MALIBYA » spécialisée dans l’agriculture a vu le jour à Bamako. Son but est de s’occuper à la mise ne valeur des 100 000 ha prévus par le gouvernement Libyen tout comme, s’occuper d’autres activités à travers le pays. D’où cette déclaration du Chef de l’Etat qui a juré d’aller vers une autosuffisance alimentaire et la promouvoir l’emploi rural dans les années à venir.
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Dans le domaine social, la Libye appuie notre pays à travers des actions sociales. Au plan politique, qu’il s’agisse du CEN-SAD et surtout la crise du nord, le Guide suprême de la révolution Libyenne, Mouammar Khadaffi, a toujours apporter sa modeste contribution pour éviter que le feu ne se propage dans toute la bande Sahélo saharienne. Il est vrai que la Libye héberge sur son sol des milliers de Touareg qui se sont installés depuis belle lurette et qui étaient venus du Mali, du Niger, du Tchad, les pouvoirs publics de la Jamahiriya ne ménagent aucun effort pour que les zones concernées soient développées.
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Le patron du portefeuille des investissements en Afrique, M. Bachir Salah Bachir, n’a –t-il pas révélé au cours d’un séjour à Bamako en 2006 dans le quotidien « Nouvel Horizon », que « le Guide a donné des instructions d’investir au Mali sans réserve ». Car pour lui, "le manque de capital pose problème aux Etats africains. Or le Mali a les ressources, la Libye a le capital, les deux pays peuvent travailler ensemble", a dit le chef de cabinet du Guide libyen. Et celui-ci de poursuivre dans les colonnes de notre confrère « Nouvel Horizon » : « Nous voulons le développement du Sud et du Nord du Mali. Cela intéresse les deux chefs d’Etats, à savoir le président Amadou Toumani Touré et le Guide Mouammar El Kadhafi ». « la Libye est prête à fournir son expertise dans tout ce que le Mali fait, c’est un devoir . Déjà les projets de développement sont entrés dans leur phase de concrétisation avec l’hôtel Sofitel de l’Amitié, la Cité Administrative, entre autres ».
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La fermeture du Consulat de la Libye l’année dernière, visait selon Bachir, à contribuer, à développer et à mettre en valeur la région, à savoir tout le Nord Mali. Pour se faire, il était prévu, la construction de cliniques et d’écoles, la promotion de l’aéroport de Tombouctou, la réalisation de puits à grand diamètre, la réouverture du canal de la cité des 333 Saints, entre autres. A en croire le Chef de cabinet du Président Libyen, 50 millions de dollars étaient déjà décaissés pour la première phase desdits projets. Le responsable libyen a tenu à préciser que les investissements déboursés pour le développement du Nord Mali, « ne sont destinés ni à un individu ni à une communauté ». C’est dire la bonne foi de la Libye à aider le Mali pour juguler les incessantes crises Touareg dans le septentrion de notre pays.
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D’où cette déclaration de Bachir Salah Bachir à nos confrères de « Nouvel Horizon » : « La Libye ne pêche pas dans de l’eau trouble, ses relations sont claires avec le Mali. Quand je me suis rendu à Kidal, j’ai répété que sans la paix, je ne pourrais rien promettre. Je ne sais pas où vous allez chercher la main de la Libye derrière cette révolte touareg”, a-t-il ajouté tout en expliquant que les autorités de son pays ont été surprises, comme tout le monde, par les attaques de Kidal. Et l’orateur d’ajouter que pour la réalisation de leurs projets de développement du nord Mali, il faut la stabilité au Nord Mali.
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De nos jours, à croire certaines informations, la Libye ne ménage aucun effort pour que la paix revienne dans le nord pour qu’elle puisse poursuivre ses projets de développement. C’est cela être un ami qui vous apporte son soutien en des moments difficiles et non faire semblant comme c’est le cas de l’Algérie qui s’active en catimini pour que le statu quo demeure toujours. Cela ne saura perdurer car, le Mali aussi a le droit de se développer afin de se hisser dans les rangs des grandes Nations développées.
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Nous y reviendrons très prochainement en détail La résolution du conflit Touareg au Mali et au Niger.
rnBokari Dicko
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