La force Barkhane diversifie ses modes d’action

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La force Barkhane met en place des patrouilles nautiques sur le fleuve Niger. © EMA

Quatre ans après sa mise en place, le dispositif Barkhane ne cesse d’évoluer. Alors que le président de la République Emmanuel Macron a annoncé en début d’été un prochain redéploiement de la force française, Barkhane multiplie les modes d’actions face à un adversaire qui s’est habitué à sa manière d’opérer et qui n’est que rarement surpris par les mouvements de troupes des soldats français. Dans les mois à venir, Barkhane devra gagner en efficacité et se montrer plus imprévisible.

Si les opérations vont ralentir avec la saison des pluies, Barkhane se prépare déjà à la crue du fleuve Niger, en ayant recours à des patrouilles nautiques. Plusieurs embarcations pouvant transporter dix-huit fantassins ou deux tonnes de matériel ont été employées ces derniers jours, avec une mise à l’eau au sud de Gao pour un débarquement dans les villages de Batadia et de Warabia.

Par le passé, le fleuve avait déjà été employé par les forces spéciales (COS) dans les premiers jours de l’opération Serval, avec des canoés-kayak, mais cette technique ne s’était pas généralisée. L’utilisation d’embarcations pourrait toutefois s’avérer utile dans la zone du « delta intérieur » du fleuve Niger, les axes routiers dans la région devenant impraticables durant la saison des pluies.

De nouveaux véhicules aériens

Dans le ciel l’Etat-major français précise que Barkhane a pu bénéficier de l’appui des hélicoptères lourds britanniques CH-47 Chinook, désormais déployés à Gao et pleinement opérationnels depuis le 15 août.

Enfin, le 20 août, pour la première fois, deux Mirage 2000 se sont posés sur la piste de Gao, qui vient d’être refaite par la Minusma. A ce jour, l’Etat-major assure qu’il n’est pas prévu de baser ces chasseurs-bombardiers dans le nord du Mali, mais de disposer d’un terrain de secours en cas de problème.

Gao a pourtant l’avantage d’être plus proche de la zone d’action de Barkhane. Au début de Serval, l’Etat-major avait même évalué la possibilité de baser des avions à Mopti-Sévaré, mais c’est finalement sur l’aéroport de Bamako que les avions de chasse français furent un temps déployés.

Par RFI Publié le 25-08-2018

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7 COMMENTAIRES

  1. la diversion après les élections tronquées on fait tout pour ouvrir un autre sujet pour distraire les citoyens
    On a tout compris de votre jeu
    Votre jeu ne nous intéresse plus
    On ne veut que l unité et la cohésion du Mali et cela et mis en danger avec cette injustice flagrante soutenue par une conspiration internationale menée par les capitalistes et leurs marionnettes

    • En effet, le fait de voir l’armée franSSaise renforcer ses positions dans l’occupation de notre pays est une honte pour nos digieants!!!

      Ils ne savent faire que 2 choses:
      1. se soumettre à l’oxydent et notamment la franSS
      2. mepriser leur peuple qui vit sans eau, ni Electricité, des routes trouées sans trottoirs, la poussière et la saleté…

      Cette annonce de l’armée criminelle impunie franSSaise prouve que l’armée malienne, la seule armée qui monte en puissance indéfiniment, ne contrôle par son territoire!!!

      Confier sa sécurité à l’oxydent, notamment la franSS, est un crime de nos dirigeants!

      • Je soupçone qu’ils doiveênt être derrière la prise en otage de 8 marins Ukrainiens et 9 marins chinois au large du Cameroun guidé par les Atlantistes Anglosaxons …

  2. ça me fait très mal de voir le cancer de la franSS continuer à se repandre…

    le mali est un pays francofous, un pays minable et sale!

    J’ai honte pour le mali!

      • Monkopin, tu tombes bien!!!😆😆😆😆😆

        Plus moye’ de te joindre (“vous n’etes pas autorisé a appeler ce numero”!!!)

        As-tu changé de numéro?????????(((

      • coco le toubab blankouille et le nègre non savant de l’ameriKKK

        suicidez-vous: vous êtes nuls à l’humanité!!!

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