Le message de la République Populaire de Chine ne souffre de la moindre ambigüité: que la communauté internationale et la France en l’occurrence, « tire les leçons du passé, fasse preuve de prudence, évite des mesures allant au au-delà du mandat du Conseil de sécurité… ». C’est la toute première déclaration officielle de la République Populaire de Chine sur la tribune des Nations-Unies à propos de la situation dans la bande Sahélo-saharienne.
Profitant d’un débat public du Conseil de sécurité sur la paix et la sécurité en Afrique, mardi dernier à propos de la gestion de la crise dans les pays du Sahel, le vice-représentant permanent de la Chine auprès des Nations Unies, M Wang Min a été, on ne peut plus clair : «Nous souhaitons que les parties concernées de la communauté internationale tirent les leçons du passé, fassent preuve de prudence dans le traitement des crises et des conflits régionaux, règlent les divergences par des moyens pacifiques de dialogue et de négociation, évitent de prendre des mesures qui vont au-delà du mandat du Conseil de sécurité et jouent un rôle constructif dans le maintien de la paix et la sécurité régionales» (source Xinhua – French. News. Cn).
Rappelons que la France a, à travers son ministre de la coopération, tenu des discours pour le moins ambigus relatifs à des victoires qu’auraient remporté les rebelles maliens sur le terrain et faisant. Des déclarations qui venaient après le massacre d’Aguelhok. Le ministre français avait auparavant reçu les scissionnistes touaregs à Paris. Et M. Raincourt d’entamer aujourd’hui une série de visites dans les pays de la sous-région, en quête, dira-t-il, d’une paix entre combattants rebelles et l’Etat malien.
Vues sous ce prisme, les déclarations du vice-représentant permanent de la Chine auprès des Nations Unies est sans équivoque : quelqu’un ne joue manifestement pas clair dans ce jeu.
Il poursuit : «Nous espérons que l’ONU jouera activement son rôle de coordinateur, et que les pays membres, les organisations régionales et agences spécialisées des Nations unies utiliseront pleinement leur avantage et expertise respectifs afin de promouvoir l’intégration et l’allocation des ressources pour une garantie effective des efforts pertinents des pays et organisations dans la région (…) ; L’’augmentation du trafic illicite de drogue et d’armes, des activités de piraterie et de terrorisme mettaient sérieusement en péril la paix et la stabilité, mettaient en danger le développement économique et social, et avaient un impact négatif sur la situation humanitaire dans la région».
Le langage est purement diplomatique et convienne parfaitement à la circonstance. Il n’est pas sans lien avec AQMI et autres organisations terroristes. Rappelons que des ressortissants chinois ont récemment été pris pour cibles dans le septentrion malien par des groupes armés. Des attaques attribuées à la fois à AQMI et aux combattants rebelles.
En évoquant « des efforts pertinents des pays et organisations dans la région », l’ambassadeur chinois, au contraire des autres acteurs à propos du Mali, reconnait bien ceux de Bamako en faveur de la paix et de la sécurité dans la sous-région.
Il n’est pas inutile de rappeler que ce n’est pas l’armée malienne qui a ouvert les hostilités et que l’Etat malien n’a jamais refusé le dialogue au contraire des rebelles lesquels ont manifestement opté pour la guerre déclarant à qui veut l’entendre ne pas être concernés par les pourparlers de paix en Algérie ou ailleurs ; « l’indépendance, rien que l’indépendance, » ont-ils revendiqué.
La réponse de la Chine face à cette velléité ne souffre non plus d’ambigüité. Toujours sur la tribune de l’ONU, M. Wang a invité la communauté internationale au «respect total de la souveraineté des pays concernés ».
Et d’ajouter qu’elle (la communauté internationale) doit plutôt « accroître son apport en capital et technologie, fournir une assistance efficace aux pays et organisations régionales» en question. Rappelons encore à ce stade que les aides et assistance promises au Mali dans le cadre du respect de l’accord d’Alger n’ont pas toutes été concrétisées.
En tout état de cause, les déclarations de la Chine sont de nature à réconfortantes et ne laisseront certainement pas Bamako indifférents. La Chine, ce membre permanent du conseil permanent de sécurité des Nations-Unies, est sans nul doute l’un des amis les plus sûrs du Mali.
B.S. Diarra
Alain Juppe doit faire une visite eclaire a Bamako ce Dimanche, source RFI. Faisons ettendre une mecontement face a la france et unne grande manifestation des son arrivee. Faites passer l’info STP….
NE COMPTER PAS TROPS SUR LES AUTRES: leur aide pourrais ne pas venir au moment critique. La chine à droit aujourd’hui à la parole parce que les chinois l’ont mérité. Il faut que les maliens se réveillent enfin. Il n’y a pas d’acquis définitifs sur cette terre. Le Mali doit payer et mériter le prix de son indépendance (a l’image des autres pays respectueux).
Le monde a besoin vraiment de contre poid face a ces occidentaux qui ne reculent devant rien pour s’installer et faire installer ceux qui font leur affaires dans les autres pays. Vivement la bombe nucléaire pour l’Iran et la reconduction de putine au pouvoir en russie. sarko & co ont fait trop de bazar dans ce monde. Ils n’on semer la haine et la désolation dans les coeurs des hommes sur la base d’une guerre contre “le terrorisme” mot qu’il sont créer de toute pièce. Ils cherche a fuire l’Afghanistan et je prie pour qu’ils aient la même surprise en Libye en Syrie et dans tout les pays qu’ils sont entrain de détruire.l’ONU est sur la même voie que sa grande soeur la SDN sauf que cette fois la revolution viendra des PVD. Franchement trop d’injustice nous amene toujours vers un désastre. Aujourd’hui c’est le tour du Mali de recevoir les c onnerie de sarko qu’il sache tout simplement que le Mali est différent et que s’ils tentent l’aventure , les “hommes bleus” comme aime le dire koushner seront exterminer tout simplement , ils ne font même pas les 5% de nos populations du nord et ca ils sont spécialiste car ils ont l’expérience du rwanda
il est plus que temps que le mali pense a controller reellement ces froniteres et s il n a pas la capacitee de la faire alors signons des accords militaires avec les etats unies pour l implantattion d une base militaire a kidal,si vraiment nous ne voulons pas perdre cette zone du mali en meme temps en proccedant aux developpements des regions sur le plan infracstructurelle(routes goudronnees),sante(hopitaux,centre de sante communautee, l education(lycee professionel,universitee),construction de salle de spectable et de de conference.
Partout où l’occident n’arrive pas à pénétrer ou à faire des affaires, on traite le dirigent en place de dictateur, de tous les mots. On monte une petite minorité contre le pouvoir dans le seul but de pouvoir se servir.
Quelque part je trouve leur démocratie comme une dictature puisque c’est toujours imposé de l’extérieur.
La Chine est un pays très bien géré et elle avance à pas de géant dans tous les domaines. Elle a aussi un bon système politique car il permet le changement à la tête du pays et le pouvoir y est exercé de façon collégiale. C’est différent mais c’est bon vu les résultats que nous avons sous les yeux: en Chine c’est l’excédent et en occident c’est déficit et des montagnes de dettes impayables!
Le Diplomate Chinois a serte bien parler mai la réalité en est tout autre sur le terrain imaginer un instant un Pays qui abrite un assaillant ayant perpétrer des forfais dans un État fort et accueillit par un autre au non la paix, on ne se souvient pas avoir demander leur aide dans se sens; ailleurs force est de reconnaitre que nous ne somme pas indépendant et aussi la réalité est que le Mali a lui seul ne pourra jamais maitriser toute cette frontière sans une gestion conjointe avec les autres pays de la région. Pour ma part je sais que notre pays va sortir la tête haute dans cette bataille mais la guerre n’est pas fini elle ne fait que commencer a nouveau; de tout évidence les rebelles ont un appui tant de l’intérieur que de l’extérieur leurs sources de financement et les trafiquants d’armes Européens sont connus de tous qui font des chiffres d’affaire qui s’élève en milliard pour ces pays fabriquant donc que tu soit victorieux ou vaincu c’est eux qui gagnent
Qu’on ne se leurre pas!”LES ETATS N’ONT PAS D’AMI, MAIS DES INTERÊTS”
cela s’applique à tous les pays du monde y comprise la Chine!Ce n’est
pas pour nos beaux yeux que ces chinois aussi sont là: on les a bien vus soutenir le tyran de la RCI contre vent et marrée alorsque des milliers d’ivoiriens mourraient sous les balles du forcéné -obédé du pouvoir,Laurent BABO.Arrêtons d’être de grands NAÏFS:PERSONNE NE VIENDRA FAIRE LE MALI A NOTRE PLACE.Tout ce qui s’est passé au Soudan, en Libye, en Afganistan, en Irak…. devrait nous servir de leçon pour savoir qui peut aller jusqu’où pour soutenir qui, pardon ses interêts.
😥 😥 😥 😥 😥 😥
Au risque de courroucer certains, je rappelle aux “dirigeants africains” leur passivité quand l’occident agressait la JAMAHIRIYA LIBYENNE, Khadafi,en son temps, a eu à leur dire que le tour de chacun d’eux viendra : et c’est ce qui commence. Comment on peut rester passif à regarder des pays, qui ne seront rien sans ressources, foutre la merde chez nous et ne pas leur cracher les 4 V. Calixte Beyala, intellectuelle camerounaise, avait préconiser la rupture des relations diplomatiques de tous les pays de l’UA avec les agresseurs occidentaux qui avaient plus de considération pour les avis de la ligue arabe pour combattre un pays africain. Tant que nous ne prenons pas notre destinée en main, en acceptant le sacrifice, nous ne connaitrons jamais la paix avec ces prédateurs occidentaux. Sarko et Jupé ne sont que deux criminels passibles de la CPI.
Calixte Beyela est une pute camerounaise qui est passée dans le lit de nombreux français 8)
Trouvez ici l’article entier de l’analyste faite par ce journaliste sur la situation en Syrie. De grâce, épargnez le monde d’un autre désastre, vous n’avez aucune maîtrise des conséquences qui en découlera.
“Dans une conversation téléphonique entre le président russe et le roi saoudien, ce dernier a affirmé à son interlocuteur que tout dialogue sur la Syrie était « maintenant futile » (agence de presse saoudienne, 22 février 2012). Qu’est-ce à dire ? Que la seule voie possible est celle de l’intervention militaire ? Qu’il faut armer l’opposition ? Il semble bien que c’est dans cette direction que s’oriente la réunion des amis de la Syrie qui se tient vendredi 24 février à Tunis.
Le soulèvement en Syrie, qui va bientôt entrer dans sa seconde année, pose des questions dramatiques auxquelles il n’existe pas de réponses simplistes — à moins de jouer la politique du pire. Il faut rappeler ce que le renversement de Saddam Hussein par les Etats-Unis a coûté, coûte et continuera de coûter aux Irakiens dans les prochaines décennies.
Les causes de la révolte
La révolte en Syrie est née des trois mêmes causes qui ont provoqué, du Maroc à l’Irak, des mouvements de contestation :
— le refus d’un régime autoritaire, de l’arbitraire total de l’Etat et de ses services de répression, de la banalisation de la torture ;
— l’ampleur de la corruption – l’ouverture économique (largement encouragée par l’Occident) ayant abouti à l’accaparement des richesses nationales par une mafia autour du chef de l’Etat –, la richesse ostentatoire d’une petite caste contrastant avec une pauvreté qui accompagne le désengagement de l’Etat (voulu aussi par les conseillers occidentaux) ;
— le poids de la jeunesse. La génération la plus nombreuse de l’histoire qui arrive à l’âge adulte dans les pays arabes et qui, bien que mieux éduquée, ne dispose pas des moyens d’une insertion sociale – du travail, mais pas seulement, également l’exercice des responsabilités – à la hauteur de ses aspirations.
Ces trois facteurs ont permis une victoire rapide des mouvements en Tunisie et en Egypte, plus difficile au Yémen. Il a fallu l’intervention des forces militaires de l’OTAN, qui ont largement brisé le cadre du mandat de la résolution 1973 du conseil de sécurité de l’ONU, pour venir à bout du colonel Mouammar Kadhafi. A Bahreïn, le mouvement a été contenu par une intervention des chars saoudiens, mais continue à s’exprimer avec force. Ailleurs, un mélange de concessions politiques (Maroc) et de largesses financières (Algérie, Arabie saoudite) a permis — mais pour combien de temps ? — de contenir la contestation.
Qu’en est-il de la Syrie ? Le président Bachar Al-Assad, qui disposait au départ d’un certain capital de popularité, a cru que la politique régionale menée par son pays (son opposition à Israël et aux politiques des Etats-Unis) le mettrait à l’abri. Il s’est totalement trompé et, au fil des mois, il a tenté de présenter la contestation pacifique comme militarisée, manipulée de l’étranger, dont le but serait de faire disparaître un régime qui s’oppose aux ambitions israéliennes et américaines. Par son refus de s’engager dans des réformes sérieuses et un dialogue avec l’opposition, par son usage indiscriminé de la violence contre des manifestations qui, pour l’essentiel, restaient pacifiques, par un usage généralisé de la torture, il a contribué à la montée de la violence, au passage d’une partie de l’opposition à la lutte armée ; il a, d’un même mouvement, favorisé les ingérences qu’il prétendait vouloir combattre (lire « Jours de tourmente en Syrie », Le Monde diplomatique, août 2011).
Par-là même, il a aidé les desseins de ceux qui ne visent pas à la réforme (ni évidemment à l’instauration d’un régime démocratique), mais préparent une offensive contre l’Iran et espèrent faire tomber avant son principal allié arabe.
Qui peut croire une seconde, en effet, que le régime saoudien cherche à instaurer la démocratie à Damas, lui qui ne reconnaît aucune assemblée élue ? Lui dont le ministère de l’intérieur vient de déclarer que les manifestations dans l’est du pays étaient « une nouvelle forme de terrorisme » ?
Qui peut penser que les libertés sont le motif des déclarations des Etats-Unis, eux qui n’hésitaient pas à envoyer des « terroristes » arrêtés par eux se faire interroger en Syrie (pratique connue sous le nom anglais de rendition), parce que ce pays utilisait la torture ?
Qui peut croire que la démocratie est le souci de Nicolas Sarkozy, lui qui recevait Bachar Al-Assad à Paris en juillet 2008 et lui rendait visite en septembre, soutenait les dictateurs tunisien et égyptien et ne disait mot du massacre de Gaza lors de l’invasion israélienne de décembre 2008 ? Une petite anecdote significative : en ce temps-là, les journalistes du Figaro avaient reçu pour instruction de leur direction de ne plus évoquer dans leurs articles les prisonniers politiques en Syrie.
Pour tous ces pays, et pour Israël (lire ci-dessous), l’objectif est de renverser un régime allié de l’Iran, dans le cadre de la préparation d’une offensive contre ce pays.
Il est évident désormais que nombre de forces, y compris au sein du Conseil national syrien (CNS), poussent à l’intervention militaire, appuyée sur une formidable campagne médiatique.
La bataille pour la Syrie est aussi une bataille de propagande. Le régime l’a perdue depuis longtemps, tant ses affirmations sont souvent grotesques, ses mensonges patents et ses pratiques barbares. Pour autant, les informations qui déferlent 24 heures sur 24 sur toutes les chaînes de radio et de télévision, et qui n’ont souvent qu’une seule source, l’opposition à l’extérieur du pays, sont-elles vraies ? Longtemps les médias ont rejeté les informations sur la mort d’officiers et de policiers, elles sont aujourd’hui avérées ; depuis un an, régulièrement, les médias annoncent que la contestation a atteint Damas. On ne peut que regretter la mort de deux journalistes à Homs et rappeler que le régime, en interdisant la plupart du temps aux journalistes de venir ou de se déplacer, contribue à ce qu’il prétend dénoncer.
On trouvera ici un rapport qui, certes, peut être contesté sur tel ou tel de ses points, mais offre une enquête sur le terrain qui aurait mérité un peu plus d’attention : « Syrie, une libanisation fabriquée », CIRET-AVT et CF2R, 11 février 2012.
Militarisation
A Homs, le comportement des troupes du régime est inacceptable ; elles visent à réduire, non la ville tout entière, mais les quartiers sunnites qui se sont rebellés. Car l’armée fait face à des combattants souvent dévoués et prêts à se battre jusqu’au bout, avec le soutien d’une partie de la population. Si cela explique la violence des combats, la situation ne justifie évidemment pas les exactions du régime. Il est toutefois intéressant de noter que les arguments utilisés contre le Hamas en décembre 2008-janvier 2009 (« ils prennent en otage la population en se cachant parmi elle ») ne sont pas repris dans le cas syrien ; espérons qu’ils seront aussi abandonnés lors de la prochaine attaque israélienne…
Une des dimensions les plus dangereuses de ce conflit tient aux risques de sa transformation en affrontements « confessionnels ». Il serait faux de dire que tout se réduit, en Syrie, à une appartenance religieuse ou communautaire : il existe des alaouites qui soutiennent l’opposition, et des sunnites qui préfèrent le régime aux insurgés. Mais le pouvoir, s’appuyant sur sa base alaouite, a incontestablement avivé les tensions. De son côté, l’opposition — ou certaines de ses composantes, notamment le CNS — n’est pas en reste et se montre incapable d’offrir des garanties sérieuses pour l’avenir. Personne ne semble remarquer comment les Kurdes, par exemple, qui furent parmi les premiers à manifester (notamment pour obtenir des documents d’identité) se tiennent désormais à l’écart, choqués par le refus du conseil national syrien de reconnaître leurs droits (Dogu Ergil, « Syrian Kurds », Zaman, 21 février). Pour sa part, le régime semble vouloir relancer les activités du PKK, un parti qu’il avait utilisé dans son affrontement avec la Turquie dans les années 1990 et qui reste très populaire parmi les Kurdes de Syrie.
Par ailleurs, le CNS est contesté par nombre d’opposants, qui l’accusent d’être dominé par les islamistes, avec quelques figures pro-occidentales pour parler aux médias. Ainsi, un nouveau groupe vient de se créer, le Mouvement national pour le changement (MNC), dirigé par le Dr Ommar Qurabi, ancien président de l’organisation syrienne pour la défense des droits humains (İpek Yezdani, « Syrian dissidents establish new bloc », Daily News, 21 février). Il reproche au CNS de refuser des militants alaouites ou turkmènes.
D’autres communautés, notamment les communautés chrétiennes mais aussi druze (lire Phil Sands, « Syria’s Druze community : A silent minority in no rush to take sides », The National, 22 février) hésitent, non par sympathie pour le régime, mais par crainte du chaos qui résulterait de sa chute sans négociations.
Car la militarisation du conflit est en marche, et porte avec elle les germes d’une guerre civile (peut-être la seule voie de sortie pour le régime). Un reportage du quotidien libanais Daily Star (23 février) sur l’Armée syrienne libre (ASL) confirme deux éléments que la presse occulte souvent : cette armée a des bases au Liban (et d’ailleurs aussi en Turquie) ; elle n’hésite pas aux représailles confessionnelles, en tuant des alaouites par vengeance (« FSA soldier in Lebanon discloses tactics »). De même, des combattants irakiens se sont joints aux insurgés syriens (lire Tim Arango et Duraid Adnan, « For Iraqis, Aid to Rebels in Syria Repays a Debt », The New York Times, 12 février 2012), y compris des membres d’Al-Qaida, ce qu’a confirmé le département d’Etat américain.
Nous sommes dans une impasse. L’opposition — ou plutôt les oppositions — est incapable de renverser le régime, et le régime est incapable de venir à bout de l’opposition. On peut même dire que l’avenir du régime est scellé et qu’il n’en a plus que pour quelques mois. La question est donc de savoir si le pays va s’enfoncer dans la guerre civile ou connaître une forme de transition politique qui nécessite, que l’on le veuille ou non, un dialogue.
C’est dans ce cadre qu’il faut comprendre le veto des dirigeants russes et chinois à la résolution du conseil de sécurité des Nations unies du 4 février. Le texte avait été amendé pour tenir compte d’un certain nombre de leurs objections mais il continuait à demander le retrait des troupes gouvernementales des villes sans parler de l’opposition armée, et à faire référence au plan de la Ligue arabe, imposé par l’Arabie saoudite, qui impliquait la mise à l’écart de Bachar Al-Assad. Cette résolution pouvait-elle servir de couverture à une intervention militaire ? De toute évidence, c’est ce qu’ont craint Moscou et Pékin, échaudés par le précédent de la résolution 1973 sur la Libye. On peut comprendre leurs soupçons, tant les déclarations françaises et autres laissent entrevoir une action armée sous prétexte de protéger les populations.
La voie de la négociation
Alors, faut-il ne rien faire ? Non. Mais les possibilités ne se réduisent pas à la seule option militaire. D’une part, les pressions sur la Syrie, notamment dans le domaine économique, existent (elles peuvent être renforcées à condition de cibler les dirigeants, pas la population) et amènent déjà une partie de la bourgeoisie qui soutient le régime à s’interroger. D’autre part, les premières missions de la Ligue arabe, malgré les difficultés, avaient servi à limiter la violence ; c’est l’Arabie saoudite qui a obtenu leur retrait (il faut lire le rapport qu’elles ont publié ; il n’a rien à voir avec ce qu’on en a dit dans les médias, à tel point que ce texte a été longtemps caché) ; il faudrait, au contraire, obtenir que ces missions reprennent et s’étendent. Enfin, contrairement à ce qui s’écrit, ni les Russes ni les Chinois n’ont donné un feu vert à Assad, mais tentent de faire pression sur lui. Comme le rapporte un journal libanais bien informé, les autorités syriennes se sont abstenues, sous la pression des Russes, d’utiliser l’aviation et d’autres armes de guerre à sa disposition, dans leur actuelle répression – de ce point de vue, on n’est pas dans la situation de Hama en 1982 (Al-Akhbar, 22 février 2012).
La voie de la négociation est étroite et prendra du temps. En attendant, des gens meurent… Mais une intervention militaire ferait encore plus de victimes.
De plus, mentionnons un intéressant article de Efraim Halevy, ancien directeur du Mossad et ancien conseiller national à la sécurité, paru dans le International Herald Tribune du 7 février sous le titre « Iran’s Achilles’ Heel ». Il explique, en substance, que le renversement du régime de Damas permettrait d’éviter l’alternative désastreuse : bombarder l’Iran ou intensifier les sanctions, ce qui pourrait pousser le prix du baril au-delà du supportable. En privant Téhéran de son allié syrien, en revanche, on l’affaiblirait considérablement.” (jeudi 23 février 2012, par Alain Gresh)
Monsieur, je suivais avec interets vos interventions sur maliweb qui etaient certes dures des fois mais realistes. Mais il me semble que vous perdez votre classe en insultant nos femmes avec les marabouts et maintenant cette dame qui ne vous a rien fait. Faites preuve de retenu SVP. cet espace doit etre constructif pour nous tous, meme les africains de france. L’insulte est comme un boomrang, ca te reviens toujours.
je parle bien sur de Foudkg.
Foudkg pute comment toi aussi escro peau pourri
foudkg tu est trés mal **** si parle comme sa devant le fils de calixte que je connais tu va manger grave ses facile de denigré les gens derriére
il y a tellement de put en france,des femmes qui se disent serieuse ou en couple.j,en ais connu une vingtaine en une annee….il n,y a pas plus pute que les francais…de toute categorie 😆 😆 😆 frederic trident le sait bien…
Bonjour chers amis(es.C’est dans les difficultés qu’on identife le vrai ami. La france n’a jamais aimé le Mali et cela depuis les prémières heures de notre indépendance.
L’histoire retient les vrais amis du Mali si dessous.
Le président Modibo Keita s’est appuyé sur les pays communistes et socialistes comme La chine et l’URSS pour dessiner les premiers pas de notre nation. Ajouté à ces pays, l’Allemagne qui est le premier pays a reconnaître l’indépendance du peuple Malien. Les troupes françaises lors du retrait de leur base au Mali au moment de notre indépendance ont emporté avec eux toute l’Arsenal militaire qui pouvait servir de base à la jeune Armée Malienne. Alors Modibo Keita à contacter les pays socialistes pour équiper l’Armée Malienne. je me limite ici pour ne pas tout dire. Le conseil que je donne aux Maliens est le suivant “N’ayez jamais confiance à la politique Française”. J’exhorte les dirigeants de l’Armée Malienne “d’éviter les formations de nos troupes ou l’accès de nos casernes par tout français”. Comme Modibo et sous Moussa, chercher à former nos troupes dans les pays socialistes ou communistes ou par l’Amérique.
Je suis d’accord avec la Chine! La France n’a jamais chercher le bonheur du peuple Syrien. Elle ne cherche qu’à satisfaire ses salopperies. Nous sommes entrain de subir le laxisme qui laisser l’OTAN chier en Lybie. Je salue le courage de la Chine et de la Russe pour enfin dire “NON à la France et aux USA”. Nous ne voulons plus une nouvelle sallopérie.
Vu votre grand amour pour la chine et la russie, je vous engage à aller y vivre. Ces deux pays sont bien conu mondialement pour le respect des droits de l’Homme et des libertées.
la cHINE PROT7GE SON TERRAIN DE CHASSE ! ce meme president chinois refuse toute intervention en Syrie et soutien Assad dans le massacre de son peuple !!!! Quand vous aurez compris que la seule chose qui interesse les chinois c’est de faire main basse sur l’Afrique ,il va neigé en plein mois d’aout à Bamako !!!! pour les chinois vous pouvez tous vous entre tuer ,ils s’en foutent 🙄
Cher Foudkg ou “fuck”. S’il faut choisir entre l’urine et le caca, le choix est vite fait, on choisit l’urine.
Cher foudkg, il faut bien te renseigner sur la situation geopolitique du moyen orient avant de parler du probleme de la Syrie.
C’est au nom de ces meme interets que la communique internationale veut intervenir en Syrie!!!.C’est regretable de voir que vous (aveugles par les medias europeens) ne comprennent pas ca!!1
Chacun cherche profit, mais tout le monde sait qua la chine la russie n’abandonnent jamais leurs amis sauf si le peuple décide.
donc merci aux chinois qui osent dire ce genre de message.
Voici une analyse journalistique un peu plus dépassioné de la situation en Syrie.
A propos de la Syrie (par Alain Gresh)
« Dans une conversation téléphonique entre le président russe et le roi saoudien, ce dernier a affirmé à son interlocuteur que tout dialogue sur la Syrie était « maintenant futile » (agence de presse saoudienne, 22 février 2012). Qu’est-ce à dire ? Que la seule voie possible est celle de l’intervention militaire ? Qu’il faut armer l’opposition ? Il semble bien que c’est dans cette direction que s’oriente la réunion des amis de la Syrie qui se tient vendredi 24 février à Tunis.
Le soulèvement en Syrie, qui va bientôt entrer dans sa seconde année, pose des questions dramatiques auxquelles il n’existe pas de réponses simplistes – à moins de jouer la politique du pire. Il faut rappeler ce que le renversement de Saddam Hussein par les Etats-Unis a coûté, coûte et continuera de coûter aux Irakiens dans les prochaines décennies.
Les causes de la révolte
La révolte en Syrie est née des trois mêmes causes qui ont provoqué, du Maroc à l’Irak, des mouvements de contestation :
– le refus d’un régime autoritaire, de l’arbitraire total de l’Etat et de ses services de répression, de la banalisation de la torture ;
– l’ampleur de la corruption – l’ouverture économique (largement encouragée par l’Occident) ayant abouti à l’accaparement des richesses nationales par une mafia autour du chef de l’Etat -, la richesse ostentatoire d’une petite caste contrastant avec une pauvreté qui accompagne le désengagement de l’Etat (voulu aussi par les conseillers occidentaux) ;
– le poids de la jeunesse. La génération la plus nombreuse de l’histoire qui arrive à l’âge adulte dans les pays arabes et qui, bien que mieux éduquée, ne dispose pas des moyens d’une insertion sociale – du travail, mais pas seulement, également l’exercice des responsabilités – à la hauteur de ses aspirations.
Ces trois facteurs ont permis une victoire rapide des mouvements en Tunisie et en Egypte, plus difficile au Yémen. Il a fallu l’intervention des forces militaires de l’OTAN, qui ont largement brisé le cadre du mandat de la résolution 1973 du conseil de sécurité de l’ONU, pour venir à bout du colonel Mouammar Kadhafi. A Bahreïn, le mouvement a été contenu par une intervention des chars saoudiens, mais continue à s’exprimer avec force. Ailleurs, un mélange de concessions politiques (Maroc) et de largesses financières (Algérie, Arabie saoudite) a permis – mais pour combien de temps ? – de contenir la contestation.
Qu’en est-il de la Syrie ? Le président Bachar Al-Assad, qui disposait au départ d’un certain capital de popularité, a cru que la politique régionale menée par son pays (son opposition à Israël et aux politiques des Etats-Unis) le mettrait à l’abri. Il s’est totalement trompé et, au fil des mois, il a tenté de présenter la contestation pacifique comme militarisée, manipulée de l’étranger, dont le but serait de faire disparaître un régime qui s’oppose aux ambitions israéliennes et américaines. Par son refus de s’engager dans des réformes sérieuses et un dialogue avec l’opposition, par son usage indiscriminé de la violence contre des manifestations qui, pour l’essentiel, restaient pacifiques, par un usage généralisé de la torture, il a contribué à la montée de la violence. (…) »
foudkg nous les Maliens veuvent que le pays batard comme france qui nous bouffent depuis 50 temps vous avez faire quoi dans cinq pute comme tu est tu fait quoi au Mali mm
Vraiment la chine sera toujours aux coté des Maliens .Merci au peuple de la chine . :-
Vraiment la chine sera toujours aux coté des Maliens .Merci au peuple de la chine .
merci la chine , voila enfin un allie de poids,
@ Sarkozy Ennemis …Quand un ministre francais parle,c’est au nom de la France jusqu’a preuve du contraire.Pouchkin a meme pris la peine de preciser “la FRANCE OFFICIELLE” donc il n’a aucunement insulte tout un peuple,tu fais seul l’amalgame…D’autre part quelle banque aurait vole la France???…. 🙄 Je t’informe que l’or francais etait reparti entre le SENEGAL,le MALI et le TCHAD pendant l’occupation allemande…De Gaulle a eu un accrochage avec les troupes qui etaient chargees du transport de l’or au port de DAKAR…. 😥
vive la chine, vrai ami du Mali. 😀
bien dit mon frere 😉 VIVE LA CHINE 😀
Pourquoi la France officielle hait tant la Chine ? Depuis que Pékin est en Afrique, la Chine construit des infrastructures, offre des bourses d’études,fait des dons par milliards. En plus, ils n’ont pa ce racisme visséral et congénital des Francais, ne sont pas bavards ouy arrogants. Enm dix ans, ils ont fait plus pour l’Afrique, dan le vrai partenariat que ans de soi disant coopération avec cette France vieillissante, en déclin, qui continue obstinément à se croire important. rappelez-vous :`la France est ce pays que Hitler et l’Allemagne ont écrasé en six jours, obligeant leur Héros, De Gualle, à déserter l’armée pour devenir animateur de radio à Londres. Ouvrez les yeux bor del et débarrasez-vous de ces hypocrites !
Vous Avez rien compris la france a été volé par Les Bank. Pourquoi tu ose insulté tout un peuple.
Les seul personne qui lütte reellement contre sa c’est le Front National.
nous malien il qu on arrêtes pleurer toujours que ses les autres et demander toujours des aides personnes va venir faire le mali a notre place pour sa il qu on se retrousse les manche contre nos dirigéans corrompu qui sont devenu des milliardaires des fonctionnaires plus riches que les commerçants et les opérateurs économie travail avec les politiques exemple bittar et personne ne dit rien il faut une vrais révolution au mali et on ne peut pas faire des omelettes sans cassé les oeufs
Mr Waritiki s’il vous plait c’est aujourd’hui que vous allez revolter tanpuis corruption là c’est partout dans le monde entiér prions toujours notre Maliba ne tombera jamais avec n’importe qui cesoi
DE GAULLE a lancé l’appel du 18 juin à partir de Londres (BBC).Mais DE Gaulle “animateur de radio” en Angleterre:première nouvelle! 😆 😆 😆 😆 😆 😆
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