La CPA et la CMFPR2 : Pour un Mali de paix et de dignité dans sa diversité

1

Dans son intervention, Souleymane Ag Akly, le vice- président de la CPA, a notamment déclaré : « En ce jour mémorable, pour nous tous,  je vous adresse  et à tous les maliens nos chaleureuses salutations et aussi toutes nos félicitations pour avoir rendu possible le 15 mai 2015, une date historique qui consacre l’ouverture d’une nouvelles ère pour tous les maliens, pour le Mali en général mais aussi pour vos frères, les populations de l’Azawad en particulier.

En ouvrant cette nouvelle page de notre histoire, de l’histoire de notre pays le Mali, nous l’avons fait avec conviction et courage. Le 15 mai 2015, nous avons assumé nos responsabilités en engageant de bonne foi les populations civiles, refugiés, déplacées et les combattants que nous représentons dans la paix, à travers leur souscription et engagement  total dans l’accord de paix et de réconciliation au Mali.

Avant d’arriver à Bamako pour la signature de l’accord, nous étions avec eux sur le terrain, militaires et civils et dans les camps de refugiés, pendant que nos collègues paraphaient l’accord à Alger et c’est là qu’ils nous ont assuré de leur soutien sans faille,  à l’accord de paix et de réconciliation. Et par conséquent, au nom de la CPA, ils nous engageaient à être au grand rendez vous du 15 mai 2015, pour qu’enfin soit abrégées définitivement et pour toujours leurs souffrances, les souffrances de nos populations.

Lorsque la Médiation internationale annonçait au parties que les négociations étaient terminées, pendant que le Gouvernement avait 12 pages d’amendements et pendant que nous à la CMA avions nos amendements, aucune des parties n’a été écoutée. Car la médiation estime que l’accord de paix et de réconciliation était le meilleur compromis possible à ce jour, mais qu’après sa signature le dialogue se poursuivra.

 

la CPA vous révèle que ce jour, il était convaincu que les négociations étaient terminées pour cette phase d’avant la signature. Mais en même temps, nous avons la conviction que, malgré les incohérences et le flou à certains points de l’accord, il demeure le meilleur de tous les accords signés dans le cadre de ce conflit et surtout, qu’il crée toutes les conditions pour que les populations gèrent elles mêmes et par elles mêmes leurs affaires. L’accord consacre réellement une véritable autonomie régionale, gage d’une libre administration des populations ».

 

D e ces propos et d’autres, il ressort que, du 1er mars date de paraphe de l’accord par le Gouvernement, la plateforme, et la Médiation, notamment les garants de l’accord, au niveau de la CPA et de la CMFPR2,, ont observé un temps d’accompagnement de leurs autres collègues mouvements de la CMA. En cherchant toujours le meilleur pour les populations, tout en insistant sur le fait qu’il faut faire confiance en l’accompagnement de la communauté internationale et surtout croire en l’engagement du président de la République du Mali, Son Excellence Ibrahim Boubacar Keita, qui a demandé à lui faire confiance et soutenu qu’il  œuvrera à l’application de l’accord « pour le bonheur des populations dans leurs diversités socio culturelles ».

 

C’est la raison pour laquelle ils ont réitéré « leur confiance et  soutien total au Président Ibrahim Boubacar Keita pour bâtir un nouveau Mali, un Mali de paix et de dignité, dans lequel toutes les diversités socio culturelles pourront s’épanouir ».

 

Ils pensent que l’engagement de la communauté Internationale en opposant sa signature sur l’accord est sincère et qu’ils auront l’occasion d’évaluer cela. Selon eux, le Représentant Spécial du Secrétaire General de l’ONU, Chef de la MINUSMA, en annonçant que l’accord sera signé le 15 mai 2015 et que la porte restera ouverte pour ce qui ne l’auront pas signé de la faire sans délai,  comprend que sa mise en œuvre devra démarrer immédiatement le 16 mai 2015 et indique que la porte restera ouverte. « Autrement, c’est la crédibilité de tout l’accompagnement international qui sera entaché, car le 15 mai à été la volonté de la majorité des Maliens en général, mais aussi la majorité des populations de l’Azawad en particulier et surtout le 15 mai a aussi été la volonté de la Médiation avec comme chef de file l’Algérie. Le 15 mai a été aussi la volonté de L’ONU, de L’UA, de la CEDEAO, de l’UE, de l’OCI, de la France et des USA », ont-ils convenu.

 

Ils croient également aux déclarations des garants de l’accord qui se sont succédé à la tribune et surtout au discours du Président de la République du Mali, désormais maitre d’ouvrage de l’accord de paix et de réconciliation au Mali.

Ils profitent de l’occasion pour faire remarquer qu’il y a eu une recrudescence d’attaques, de banditismes résiduels et que cela ne trouvera de solutions que dans la mise en ouvre de l’accord, à travers les patrouilles mixtes qui sont prévues. Autant de faits qui exigent que le démarrage de l’accord soit immédiat.

 

Le vice président de la CPA a conclu : « C’est aussi le lieu de vous assurer que les autres collègues de la CMA notamment le HCUA, le MNLA, et le MAA, avec lesquels nous sommes en contact, vont rejoindre l’accord très prochainement J’aii confiance aux efforts de notre  frère Alghabass Ag Intallah.

 

Les combattants de la CPA sont rejoints par plusieurs  combattants de la CMA pour sortir de cet imbroglio et cela continue encore. Ils veulent la paix, le reste du combat se mènera dans le cadre de la mise en application de l’accord à travers les structures prévues dans l’accord et dans le jeu démocratique ».

Bakary M Coulibaly

Commentaires via Facebook :

1 commentaire

  1. Mon frere,tout le monde sera jugé rassures toi. Rien ne va vous soustraire des crimes commis sur les populations. Pour le moment ,on ne dira rien. De toute façon l’adhésion d’un groupe au processus est salutaire, mais ce qui est sûr, ces gens ont combattu les populations du nord, tué , violé des innoncents.Il serait très facile de dire que si tout le monde adhère à l’ accord et signe, plus de poursuite judiciaire sur les crimes commis. Donc cette fois ci, pas d’intégration inutile ou réinsertion à travers les financements de projets à coût de milliards. L’Etat n’a pas ses moyens et l’accompagnement de la communauté internationale est bien ciblée cette fois ci. Nous n’allons plus accepter aussi les déserteurs de l’armée. Ils seront traduit devant une cour martiale, c’est clair. Sinon on va encourager l’indiscipline au sein de l’armée.Des militaires noirs sont renvoyés de l’armée pour des petites fautes, moins graves que celles que nous assistons chez les rebelles. A bon entendeur et salut. Nous ne sommes pas des salauds ,on voit des combattants fuir pour venir se dissimuler au sein de la population parce qu’on ne les connait pas et dire que c’est le GATIA ou plate forme. On connait qui est qui. Tout celui qui a lutté avec ces gens en tant que combattant doit être mis au poteau et fusillé purement et simplement. On constate l’insécurité à Bamako maintenant, ce sont les mêmes gens qui sont parmi nous. Ils ne peuvent pas être tous bons, donc faisons attention.

Comments are closed.