La Commission Dialogue et Réconciliation : L’échec cuisant à l’horizon !

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La Commission Dialogue Réconciliation (CDR) voulue par l’équipe de la transition « drivée » par le Professeur Traoré, a du mal à démarrer ses activités. En tout cas, les maliens fondent beaucoup d’espoir  eu égard au rôle et défi qui l’attendent entre autres: réconcilier les maliens dans son ensemble, guérir les plaies et recoudre le tissu social.

 

 

L’exemple du Rwanda

De telle commission se crée après chaque crise que connait un pays. L’exemple du Rwanda après le génocide de 1994 et celui de la Côte d’Ivoire après la longue crise post électorale.  La commission qui  a été mise en place par le Président de la République présente d’or et déjà des failles de part la représentation de certains membre de la commission. Les 32 membres  doivent être chacun le répondant direct  d’une couche de la société où représentant les différentes ethnies du Mali. Car chacun a un mot à dire, sinon, cela pourrait constituer un autre problème dans le futur. Rien de tout cela.

 

 

Plusieurs couches se plaignent…

Quant à la représentation, plusieurs couches se plaignent, surtout la jeunesse qui a deux représentants en la personne d’Alioun Guèye et de Mme Traore Coumba Bah dont els critères de sélections demeurs obscures. D’où sont t-ils venus : Gueye lui, vice président du conseil national de la jeunesse duquel  la jeunesse ne s’y reconnait pas, pour plusieurs raisons, ce qui vaut aujourd’hui par les autorités la fermeture du siège en attendant de trouver une solution. Il n’est donc pas le répondant de la jeunesse et pis, sa nomination comme commissaire est en sorte un recasement par le président de la république, car il est recalé être ministre dans le gouvernement d’union nationale. Idem pour Coumba Bah, inconnue avant les événements du 22 mars. Elle est une ordonnance de KATI. Elle est présidente d’une coalition d’association appelée GEMACO, très coté à l’ex junte. Alors en aucun cas, cette dernière n’est une répondante de la jeunesse. Car cette jeunesse est aujourd’hui divisée jusqu’aux os entre anti et pro putsch.

 

 

La réconciliation passe nécessairement par un dialogue franc

Enfin ! La réconciliation passe nécessairement par un dialogue franc entre la jeunesse. Pour se faire un forum national est en ligne de se préparer pour que toute la jeunesse puisse à partir de ce moment parler d’une seule voix. Les autres commissaires ont aussi fait l’objet de controverse surtout ceux qui viennent du nord.

 

 

Beaucoup d’ancre coule sur le budget

En termes de fonctionnement, beaucoup d’ancre coule sur le budget qui sera alloué à cette commission. Selon nos confrères du journal Procès-Verbal plus de 2milliards  est le budget annuel. Le budget est peut être à la hauteur de la mission, mais reste à savoir si la somme annoncée ne servira à autre que les missions de la commission.

 

 

Après deux mois, le CDR peine à fonctionner

Malgré tout après deux mois d’existence, la commission peine à fonctionner. Selon le président de la commission Mohamed Salia Sokona « à la date d’aujourd’hui, il n’ya aucune disposition disponible pour cette mission »  Il se pose déjà les questions à savoir comment mener cette mission sinon comment rallier les différentes zones et enfin comment prendre entache avec les personnes ressources ?  En clair, le vin est tiré, il faut donc le boire. A cela, que les autorités tiennent à expliquer les missions et fonctionnement  de la dialogue et réconciliation commission à l’ensemble de la population pour que chacun puisse se l’approprier.

 

 

Benjamin SANGALA

Commentaires via Facebook :

6 COMMENTAIRES

  1. Je le dis et le répète cette commission est très mal formée. De mon point de vue le Président aurait dû choisir 2 représentants/Cercle et cela pour l’ensemble des cercles du Mali…Parmi les gens de la commission il ya des gens qui ne connaissent même pas que la région de Tombouctou par exemple fait frontière avec le Burkina….

  2. Ce journaliste est vraiment bête , il parle de représentant de chaque ethnie connait il le nombre d’ethnies au Mali? Heureusement que c’est un apprenti journaliste mal i web doit éviter de publier des articles de ce genre, nous n’avons pas fini un problème et lui, il nous parle d’ethnie :’

  3. Dioncounda devrait mettre en place une commission nationale de lutte contre:la corruption,et l’enrichissement illicite,contre tous les trafics.

    Professeur,pour entrer dans l’histoire,il faut être courageux et impartial.
    Le pays a plus besoin que vous posiez des actes pour la moralisation des cadres politiques et administratifs.
    Que vous posiez des actes, que plus jamais le MALI ne sera pas comme avant.
    Cette commission n’ est faite que pour amuser nos compatriotes,en laissant de côté les vrais problèmes du pays.

    • Il ne suffit pas de créer de commission de lutte contre la corruption,mais surtout que lois soient créées et voter pour pouvoir punir corrompus et corrupteurs avérés.M’étonne que ces lois n’existent pas encore au Mali malgré cette terrible et honteuse situation.Seuls les pauvres étaient et sont encore punis au Mali malheureusement .La justice lève la voix,mais ça reste encore du domaine de gesticulations qui ne rassurent pas encore un peuple qui a toujours été grugé par ses gouvernants de l’indépendance a aujord’hui ,bien qu’il y’a un regain d’espoir d’un véritable changement se démarquant des constructions de façades du passé.

  4. C’est quoi cette histoire de commission de réconciliation?

    Réconcilier qui et qui? encore une commission à la mode et chacun y placera ses hommes.

    franchement,au MALI nous avons besoin d’un pouvoir puissant,qui rendra la justice au peuple et par le peuple.
    les Bamanan,les Sénoufo,les sonrais,les Bobos,les Peulhs,les Soninkés,les Touaregs,les Arabes,les Bellahs,les Mignakas,bref tous les maliens qui ont participer ou comploter dans la crise qui a aboutit à la partition du pays répondent à la justice.
    Il ne faut pas que l’on crée des problèmes entre nous,qu’avons nous fait pour mériter ça?
    Des dirigeants corrompus jusqu’à la moelle,ont vendu notre pays et nos valeurs,il faut les amener devant le peuple et que cette fois justice soit vraiment rendue.
    Le risque pour une pareille commission,c’est d’envenimer par des actes qu’elle sera amené à poser si un état fiable n’assume pas derrière.
    Nous nous aimons bien au MaLI,nous avons besoin d’être remis en confiance.

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