La CMA, sans surprise, refuse de parapher : La balle est dans le camp de la Communauté internationale

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Quoi ? Rien de spécifique expliquant concrètement les mobiles du refus.  En revanche, tout en saluant la bonne foi et le souci de la quête des conditions concourant au retour de la paix du gouvernement central, la CMA, demande une rencontre avec la médiation dans la
perspective du retour à une paix définitive. Mais ceci, suffirait- il d’excuses à des groupes d’hommes régnant sur un poignet de citoyens sous la menace et la terreur ? La CMA, on le sait est retourné à Kidal pour intimer l’ordre de marcher à ces populations, afin qu’eux, ils
justifient leur mauvaise foi, entrainant dans la foulée l’ensemble du pays dans le ko. Leur Azaouad, bien que culturellement accepté par l’ensemble des signatures du préaccord, ne concerne que la seule région de Kidal, Gao et Tombouctou ayant clairement signifiées leur
appartenance au Mali éternel et indivisible.

La Communauté internationale devant le fait accompli
En refusant de parapher le document, ces groupuscules rebelles, n’arrangent pas les affaires de la Communauté internationale qui, des mois durant, a travaillé à ça. Que va- t – elle dire aux groupes du refus, à travers ses représentants qui étaient attendus hier mardi à
Kidal ? Que va – t – elle dire aux dizaines de millions de maliens suspendus à la signature du dit préaccord ? La Communauté internationale, va – t- elle encore distraire le gouvernement du Mali en satisfaisant aux desideratas de  ces groupes armés contre les
intérêts de la grande majorité de maliens ? Le Mali, Un et Indivisible, tout confiant en cette Communauté internationale, attend de voir ce qu’elle fera face à cette nouvelle situation créée par les groupes rebelles, qui n’ont surprit personne en réalité.

Fadi Ganda

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2 COMMENTAIRES

  1. 1. la Communauté internationale ne fera rien pour aider le Mali, au contraire, elle soutient l’affaiblissement du Mali (de Berlin 1884 à ce jour en passant par la remise de Kidal par SERVAL au MNLA, cela a toujours été le cas: utiliser des africains pour casser d’autres africains);
    2. cet accord est le plus mauvais de tous les autres, parce qu’il reprend la n ième faute (ce n’est plus une erreur), d’accepter le principe de la réintégration des rebelles, meilleur moyen pour ne JAMAIS AVOIR UNE ARMEE FORTE. Comment peut-on imaginer un bandit devenir un saint sans l’usage de la force? Depuis quand un problème de banditisme, de mercenariat et de trafic s’interprète comme un problème de développement?
    Tout ce verbiage se résume en ceci: cher gentil bandit armé, je t’en prie, déposes ton arme, arrêtes avec la consommation et le trafic de drogues et d’armes, cesses d’enlever des blancs pour les vendre, refuses de vendre ton pays, tes parents et tes enfants au premier venu, reconvertis-toi dans le développement de ta Région, du tourisme, de l’élevage, de la plantation de dattiers, du déploiement de l’énergie solaire que tu as en abondance, penses à multiplier des écoles, des centres de santé, des services de justice. Vous vous rendez parfaitement compte de l’incongruité d’un tel langage. Cela n’a jamais marché, cela ne marche pas, cela ne marchera nulle part dans le monde. UN PROBLEME DE BANDITISME NE SAURAIT ËTRE UN PROBLEME DE DEVELOPPEMENT. Comme le Mali actuel est trop faible et refuse même les escarmouches, à part le GATTIA, couchons-nous et acceptons d’être humilié, le temps d’être prêt, étant entendu que personne ne se leurre encore sur l’AMUSEMA…La solution? le GATIA, les Brigades d’autodéfense, des leaders d’une autre trempe, l’Union africaine…

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