La Coordination des mouvements de l’Azawad ne cesse de multiplier les actes de provocation allant jusqu’à se substituer à l’Etat central malgré la signature, par elle, de l’accord pour la paix et la réconciliation qui reconnait le caractère souverain de la République. Elle menace de s’en prendre à des partis politiques qui oseront battre campagnesur le territoire de l’Azawad à l’occasion des élections communales et régionales annoncées.
En effet, si certains groupes signataires (Plateforme) se sont contentés de suggestions demandant un report de ces élections par respect aux dispositions de l’accord de paix qui stipulent une période intérimaire allant de 18 à 24 mois, la CMA, pour sa part, menace de tout entreprendre pour que lesdites élections ne puissent pas se dérouler sur le ” territoire de l’Azawad “. Elle déclare dans un communiqué qu’ ” il est porté à la connaissance de tous les partis politiques, les notables, les chefs de tribus et fractions et les hommes politiques que la Coordination des mouvements de l’Azawad interdit formellement toutes mobilisations, campagnes ou sensibilisations concernant les élections communales sur toute l’étendue du territoire de l’Azawad “.
Les ex-rebelles kidalois d’ajouter : ” Quiconque contredirait les décisions de la Coordination sera puni “. Dans une récente sortie, le Chef d’Etat-major adjoint de la CMA, le Colonel Housséïne Elghoulam qui est en même temps le commandant de la zone militaire de Ber, localité située à 70 km de la ville de Tombouctou, a de nouveau menacé de s’en prendre à toutes formations politiques qui se hasarderaient à mener des campagnes sur le territoire de l’ ” Azawad “.
Pillages et incursions armées
En plus des attaques et exactions qu’elle fait subir aux populations du nord, la Coordination des mouvements de l’Azawad vient, une fois de plus, défier l’Etat central à travers cette déclaration et la sortie de l’un de ses chefs militaires. Qui menace de recourir à la force armée pour interdire toute activité politique dans les zones qui sont sous son contrôle.Par ailleurs, la tension reste toujours tendue dans la région de Tombouctou à travers pillages et incursions armées dans certaines localités mais aussi dans la ville de Kidal. La situation sécuritaire à Anefis et environs reste toujours préoccupante. Les deux groupes signataires, qui continuent toujours de se regarder en chiens de faïence peuvent, à tout moment, reprendre les hostilités.
Abdoulaye DIARRA
Quel territoire? Ces voyous ne controlent meme pas leurs turbans! C’est vrai que l’insécurité règne au nord & ces voyous y sont pour qlque chose! De là à clamer qu’ils controlent le nord, il y a un fossé aussi grd que le sahara. Mais bon! Le rêve est permis…..
Tres bien ……. Il n’ y a que la fermete qui paye . et gare a celui qui osera franchir la ligne rouge du chef narco-trafiquant .
Que fait la minusma dans ce cas flagrant d’opposition a la paix d’ IBK ???
LA CMA incapable de combattre de GATIA si c’était pas ton allié minusma on aura déjà oublier de ton nom bandit yoyou 😈 😈 😈
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