Comme annoncée dans notre parution du mercredi 30 novembre dernier sous le titre (Nord-Mali : l’insécurité se développe… des combattants venus de
Dans l’après midi de samedi dernier, deux officiers le colonel Waqqi Ag OSSAD et le Comandant Inackly Ag BACK, envoyés par l’unité des combattants touaregs venus de
Ainsi les deux émissaires du colonel Mohamed Ag Bachir, le commandant de cette unité ont été accompagnés par une délégation des représentants de la communauté Imghad (touareg) pour rencontrer le président ATT. Cette communauté Imghad est jugée par certains observateurs d’être proche de Koulouba.
« Nous sommes des officiers de l’armée libyenne et nous n’avons appris que le métier des armes…», affirme le colonel Waqqi Ag OSSAD. Le même message qu’il avait prononcé à l’arrivé le 18 octobre dernier à Takalotte, devant le colonel major Alhadji Gamou de l’armée malienne et non moins l’adjoint du chef d’Etat major particulier de la présidence. Avant d’ajouter : « notre unique doléance est que l’Etat renforce ses capacités au Nord pour asseoir durablement la paix ».
En clair, l’unité des combattants (300 hommes selon les hôtes d’ATT) venus de
Absence remarquable du chef de file
Le commandant de l’unité des combattants pros Kadhafi (dernier arrivé de
En revanche, les autres combattants touaregs venus bien avant la chute de Tripoli et la mort de Kadhafi et qui sont aussi des membres de la communauté touareg (Ifoghas, chamanamasse, Idnan…) ont décliné l’invitation de Gamou. Ils sont cantonnés entre les collines d’In assalek et Zazak, vers la frontière avec l’Algérie, où ils ont rejoint la milice de feu Ibrahim Ag Bahanga et les jeunes du Mouvement Nationale de Libération de l’Azawad. Les trois parties ont créé le Mouvement Nationale de Libération de l’Azawad. Le mois dernier, ce mouvement a reçu une délégation des notables du Nord-Mali et des parlementaires. Ils sont entre 2000 et 4000 hommes selon différentes sources. Et il est fort probable qu’ils ont entre les mains « des armes individuelles, des armes collectives, des anti-chars, des pièces d’artillerie, des moyens anti-aériens et de mobilité », déclarait le président ATT lors du lancement des travaux de la route Dioila-Fana, le 26 novembre dernier, en jetant un regard croisé sur la dissémination des armes de tout genre dans la bande sahélo-sahélien suite à la crise libyenne.
Baba Ahmed