Konna – Diabaly : Le Waterloo des djihadistes au Mali

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En juin 1815, alors qu’il était au faîte de sa gloire, l’empereur Napoléon Ier de France subissait une cuisante et humiliante défaite à Waterloo, en Belgique, face à une coalition militaire hétéroclite composée de britanniques, d’Allemands, de Néerlandais (Belges et Hollandais) et de Prussiens. Pour l’empereur, la bataille de Waterloo a eu des conséquences tellement désastreuses qu’il fut contraint à la démission, faute de soutien politique.

Les djihadistes

A peu de choses près, la bataille de Konna des 9, 10 et 11 janvier 2013 aura pour les terroristes-djihadistes les mêmes conséquences que l’historique bataille de Waterloo. En effet, la fin de leur illusion de créer un “Sahelistan” sur nos terres sera davantage brutale que, dans leur équipée désespérée de se soustraire de la pression de l’aviation française, ils vont commettre la faute grossière et fatale de déferler sur Diabaly, un piège mortel d’où leur infrastructure de combat sortira la colonne vertébrale définitivement brisée.
La faute stratégique
Comme par un tacite accord, les positions militaires semblaient figées le long d’une ligne rouge qui passait par Konna et dont le franchissement, tout en mettant fin à la « drôle de guerre » qu’imposait l’espoir de l’aboutissement du dialogue politique, provoquerait l’embrasement du front. Dopés par les atermoiements des politiques à Bamako et de la diplomatie internationale, mais surtout mal renseignés sur la promptitude de l’appui que la France pouvait apporter à notre pays, les djihadistes ont foncé droit dans le piège.
La riposte de l’aviation française est fulgurante, puisque toujours en cours, les frappes sont chirurgicales et un coup d’arrêt est porté aux rêves des narcotrafiquants de transformer notre pays en un second Afghanistan. Ils sont en débandade, les « fous de Dieu » ; ils détalent comme des lapins et, tels des rats, se terrent dans les moindres trous qui se présentent à eux.
Si en mars 2012 les narcotrafiquants du MNLA, d’Ançar Dine, du Mujao et de Boko Haram, sous-traitants locaux et faire-valoir d’Aqmi ont mis notre pays en coupe réglée en l’espace de trois à quatre jours, en janvier 2013, l’histoire les rattrape. A chaque jour suffit sa peine ! Ils perdent, à une cadence fulgurante, tous les bastions qu’ils avaient conquis et dans lesquels ils ont violé, volé, humilié, torturé, amputé… en toute impunité. Leurs chefs qui paradaient dans les villes du Nord, kalachnikov en bandoulière, sont soit tués depuis que la République a l’initiative, soit dans la nature, tentant vainement d’échapper à leur sort : la vindicte populaire, la capture ou la mort certaine.
La traque aux terroristes
Au regard de la centralité de notre pays et de l’ouverture de plusieurs fronts suite au déploiement de la Misma (Mission internationale de Soutien au Mali), les terroristes n’ont d’autre base de repli que la Région de Kidal, au Nord-Est, qui ouvre sur l’Algérie, le pays d’origine de la majeure partie de ces illuminés. Depuis qu’ils sont à découvert et pulvérisés dans la plupart de leurs repaires qu’ils croyaient imprenables, ils convergent, selon de nombreuses sources, vers leur sanctuaire naturel des chaînes montagneuses de l’Adrar des Ifhoghas où, de toute évidence, des fortifications sont aménagées. Mais, de toute évidence, le Tighar-ghar et le Taïkarène seront à Iyad et sa bande ce que Tora Bora aura été pour Oussama Ben Laden, à savoir un abri illusoire qui ne résistera pas aux tonnes de bombes qui pourraient être larguées là. Et puis, qu’est-ce qui interdit une opération de forces spéciales dans ces massifs montagneux certes inhospitaliers, mais pas imprenables ?
Qu’importe qu’ils aillent sous terre ! Tant qu’ils resteront sur le sol malien, on saura les déloger. Le déploiement militaire en cours, la longue liste des pays amis qui se joignent à la coalition internationale pour Mali, la logistique annoncée et qui se met en place progressivement … sont les meilleures preuves de la détermination du monde libre à écraser tous ces arriérés mentaux qui nient la souveraineté de notre pays, la démocratie et la civilisation.
Les victoires militaires éclair des dernières 72 heures sont d’un effet psychologique particulièrement important. Outre qu’elles galvanisent les troupes, ces victoires trouvent un écho amplificateur au sein de l’opinion nationale et internationale. C’est d’ailleurs pour cela qu’elles sont accueillies avec joie, soulagement et espoir. Gao, Tombouctou et bientôt Kidal, dans le sens inverse de leur prise, tombent tour à tour dans  l’escarcelle de la République. Le rythme de la progression des troupes franco-maliennes et des alliés de la Misma est infernal. Cette montée en puissance se confirme avec l’arrivée des « guerriers du désert » nigériens et tchadiens qui ont fait leur jonction avec les franco-maliens dans la Région de Gao. Il faut vite terminer le job et passer à l’étape de la consolidation et de la reconstruction du pays.
L’autre guerre
Et de toute évidence, si la pression sur les terroristes se maintient au rythme actuel, il ne faudra plus que deux à trois semaines à l’Armée et à ses alliés français et africains pour déclarer la libération totale du pays. Nous n’en sommes pas là pour l’heure. La traque aux djihadistes doit se poursuivre, méthodiquement, inlassablement, avec une vigilance accrue de tous les instants pour éviter de tomber dans les pièges de l’infiltration, de la provocation et de l’amalgame.
Une autre guerre, mais plus au Sud, sera de mettre définitivement hors d’état de nuire les anarchistes, les perturbateurs et tous les apatrides qui croient profiter de cette malheureuse “aubaine” pour se refaire une nouvelle virginité politique et/ou syndicale. Ceux-là sont des sangsues qui n’ont ni pitié de notre peuple ni envie que le Mali réoccupe sa place dans le concert des Nations. Dieu soit loué, cette racaille n’a aucune chance de prospérer. Elle s’est tellement alliée au Diable qu’elle a fini par lui ressembler. Plus personne de responsable dans ce pays ne voudra prendre le risque de fréquenter ces “djihadistes du Sud” qui ne sont, en réalité, que de vulgaires momies de l’époque précambrienne.
Ces lilliputiens ne méritent même plus qu’on leur décoche un lance-pierre de gamin. Il faut économiser notre énergie et nos ressources pour des combats plus valorisants qui sont nombreux à venir. De ceux-là sont la libération de tout le territoire national dont le train est lancé à vive allure et l’organisation d’élections transparentes et crédibles. Avec l’adoption plus que certaine de la feuille de route de la Transition politique par l’Assemblée nationale demain mardi, au lendemain de la tenue du 20e Sommet de l’Union Africaine à Addis Abeba, au cours duquel notre pays a été au cœur de toutes les attentions, on peut véritablement affirmer que le Pr. Dioncounda Traoré rentre dans ses habits de président de la République et d’homme d’Etat. Tous agissements qui contrarieraient ce dessein, notamment de la part des “Djihadistes du Sud” et de leur mentor qui ont intérêt à se faire oublier, pourraient être sanctionnés par des frappes non moins chirurgicales. A bon entendeur, salut !
N’Golo Diarra

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9 COMMENTAIRES

  1. un peu de courage n golo c est qui les djiadistes du sud?TOUT CEUX QUI on bouffes impuniment les sous des maliens? la democratie est faite de tout les francais aussi ont eu ce que tu appels tes djiadistes.

  2. Iyad n’est pas un homme d’honneur. Désolé. Il a souillé sa patrie, coupé les mains de ses frères, vendu son âme au diable. Il le fait pour des raisons bassement matérielle. En quoi est-ce un homme d’honneur ?

  3. IYAD bien que homme d’honneur, est un piètre stratège. Il a oublié de prendre en compte la contrainte du “général fleuve Niger” qui lui a coûté sa déroute. Je ne veux pas dire que les crimes de Iyad sont expiables; loin s’en faut. Mais le MNLA qui n’a jamais été une force combattante au vrai sens, veut se pavaner à la place des vrais combattants. Quand ce mouvement s’est attaqué à Aguel Hoc, dans un premier temps, il a été mis en déroute. Il a alors fait appel à Iyad qui n’a pu également prendre la ville. Ultime recours alliance avec AQMI avec ses terribles moyens issus de l’arsenal Kadhafi afin de défaire la résistance des braves soldats maliens.Nous on a toujours brisé les os du MNLA constitué de petits voyous coupeurs de route détalant au moindre bruit d’une moto.Disqualifié d’emblée car c’est lui qui a amené le loup dans la bergerie pour se faire dévorer au final, son reste agonisant est sans intérêt militairement et politiquement. Le MNLA veut se mêler de quoi?

  4. Frappes chirurgicales…a kati….sacrer N’golo…. …le petit capitaine est entrain de pisser ds son pantalon maintenant… 😆 😆 😆 😆 😆

    • Ngolo tu peut te permettre maintenant de manqué de respect au capi attention ngolo ,il à le (bonifin )

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