Kidal : Probable retour de l’administration à partir du 20 juillet

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C’est un communiqué signé de la cellule de communication de la primature qui le dit. Le mécanisme Opérationnel de Coordination (MOC)  sera effectivement présent à Kidal, la ‘‘seule des  trois régions jusqu’ici réfractaires à son installation.’’ Cette décision, indique-t-on dans le communiqué, a été prise à l’issue  d’une journée d’évaluation  de la mise en œuvre de l’accord pour la paix et la réconciliation nationale.  Ladite rencontre a lieu à la primature le vendredi 23 Juin sous l’égide du premier ministre Abdoulaye I. Maiga et en présence des représentants des groupes armés et autres partenaires impliqués dans le processus.

Le bataillon MOC  de Kidal, comme ceux de Gao et Tombouctou (pas encore installé pour Tombouctou), est de 600 hommes, soit 200 éléments pour chacune des trois parties composantes : La CMA (Coordination des mouvements de l’Azawad), la Plate- Forme et l’armée malienne.

L’opérationnalisation ou l’installation du MOC à Kidal ‘‘est un prélude au redéploiement de l’armée reconstituée’’, indique le communiqué. Selon le même document, après le MOC le 20 Juillet, la ville de Kidal accueillera son gouverneur le 31 du même mois. Le gouverneur et les autorités de Taoudenit seront aussi installés dans un bref délai  après l’étape kidaloise, toujours selon le communiqué de la primature.

Dans ces localités du pays, notamment à Kidal, l’administration et l’armée malienne sont absentes depuis mai 2014 à la suite de la visite controversée de M. Moussa Mara, alors premier ministre. Ce retour annoncé pour le 20 juillet, si ça a lieu cette fois-ci, pourrait relever toute équivoque sur la question d’atteinte à l’intégrité du territoire. Et le référendum annoncé pour dans les prochains pourrait se tenir sans grande contestation.

Moc à Gao : Echec!

Difficilement mis en place en début décembre dernier, le bataillon du  mécanisme Opérationnel de Coordination (MOC)  de Gao ne donne pas satisfaction  à la population de la cité des Askias. L’on parle d’une  dégradation de la situation sécuritaire depuis l’installation de ce bataillon à Gao, il ya six mois déjà.   La population se plaint des cas de braquages qui ne visaient auparavant que des véhicules des services de l’Etat et des ONG. Que font donc dans la cité des Askias les 6  00 éléments  du  MOC étant donné que leur mission consiste à effectuer des patrouilles pour la sécurisation de  la zone ? N’a-t-on pas encore tiré les leçons de l’attaque terroristes qui a visé le camp du MOC à Gao le 18 Janvier dernier ?

Djibi Samaké

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