À la suite de l’attaque terroriste contre les camps de la Minusma, du MOC, les deux postes de contrôle de la ville de Kidal, la force Barkhane est passée à l’action. Au cours d’une descente musclée sur deux domiciles, les soldats français ont brûlé des véhicules et arrêté plusieurs présumés terroristes. Mécontente de ces arrestations, la population de la ville de Kidal est sortie massivement pour réclamer le départ des éléments de la force Barkhane de la ville.
Au moment où le processus de l’application de l’accord pour la paix et la réconciliation nationale issu du processus d’Alger est sur la bonne voie, les terroristes ont décidé de passer à l’offensive. Il y a quelques semaines, la ville de Kidal a été pilonnée par les terroristes.
Pour démasquer ces terroristes et leurs complices, la force Barkhane a fait une descente musclée dans deux domiciles la nuit du 30 septembre au 1er octobre 2017. Parmi ces maisons soupçonnées d’abriter les terroristes et leurs caches d’armes, se trouve la maison de Makhmoud Ag Rhissa.
Le bilan de cette opération inopinée est de trois (03) véhicules brûlés, sept (07) personnes interpellées par les éléments de la force Barkhane. Les personnes arrêtées sont : Rhissa Ag Mossa, Ayouba Ag, Ibrahim Ag, Asgayar Ag Baba, Djazoul Hamadi, Abdallahi Ag Karsawli et Souleymane qui est le chauffeur de Rhissa.
Mécontente de ces arrestations, la population a organisé une manifestation le lundi 02 octobre 2017 contre l’opération française Barkhane à Kidal. On pouvait lire sur les banderoles des manifestants : «Barkhane : quitte ou nous déménageons ailleurs. Barkhane : Assez pour les arrestations sans droits humains». On pouvait également lire sur les tracts : «Barkhane voleur, mal éduqué ou Barkhane terroriste…». Selon nos sources, la tension est toujours vive, malgré l’intervention des autorités coutumières.
Wassolo