On ne le dira jamais assez, les massacres des civils et autres administrateurs à Kidal, le 21 mai dernier, n’a pas ému, outre mesure, les organisations internationales de défense des Droits de l’Homme. Elles ont choisi l’omerta.
Dans les guerres, il n’y a pas de commune mesure entre les victimes civiles et militaires ; le nombre de victimes civiles dépassant de loin les victimes militaires. En effet, la tuerie de civils à Kidal, le 21 mai 2014, est restée sans commentaire des organisations internationales des Droits de l’Homme. Nul n’a bronché. Elles ne s’intéressent pas apparemment à ce genre de massacre ; celui de pauvres innocents. Quel est alors leur terrain de prédilection ? C’est bien entendu lorsque les puissances qui les financent claquent les doigts, qu’ils ‘’bougent les fesses’’, disent ironiquement certains observateurs.
Par exemple, Amnesty international se range toujours du côté de la France ou des Etats unis. La France n’ayant pas donc condamné fermement les exactions du Mnla à Kidal, Amnesty international ne s’intéresse pas donc à Kidal. C’est un terrain ‘’glissant’’ pour eux. Pourtant Amnesty international, de mémoire de journaliste a condamné le gouvernement malien, l’année dernière, en l’accusant d’exactions sur des civils touareg, sur la base de témoignages de tendancieux jamais vérifiés. Mais pour le cas de Kidal du 21 mai dernier qui crève d’ailleurs les yeux des aveugles, motus et bouche cousue.
Les bavures militaires des marines pendant la guerre en Irak, l’utilisation d’armes de guerre d’Israël contre des enfants à Gaza, n’ont jamais intéressé les organisations dites de défense de Droits de l’Homme.
Pire, nombre de ces organisations dites de défense des Droits humains utilisent des Maliens pour s’en prendre au Mali. Le mode opératoire de ces organisations est connu aujourd’hui de beaucoup.
Alhassane H. Maïga