Hier lundi 18 avril 2016, une manifestation a eu lieu dans la ville de Kidal. Les manifestants, mécontents des arrestations de certains combattants des groupes armés la semaine dernière par l’opération Barkhane, se sont attroupés sur le tarmac de l’aéroport de la ville. Et ils ont mis « le feu aux installations sécuritaires », selon la MINUSMA qui contrôle le lieu. Tout en dénonçant les procédures utilisées par les manifestants, la CMA, qui contrôle la ville, déplore « le face à face entre manifestants et forces de la MINUSMA qui a dégénéré faisant deux morts et plusieurs blessés dont un cas grave parmi les manifestants. ». Un bilan non encore confirmé par la MINUSMA qui précise : « certains médias font état de victimes parmi les manifestants, ces informations sont actuellement en cours de vérification. »
Tout serait parti de l’arrestation, la semaine dernière, de certains combattants des groupes armés qui occupe la ville de Kidal par l’opération Barkhane dans le cadre de la lutte antiterroriste. Et pour protester, des jeunes armés, des femmes, se sont dirigés vers l’aéroport de la ville qui est sécurisé par la Minusma (Mission multidimensionnelle intégrée des Nations Unies pour la stabilisation au Mali). Ainsi, les manifestants, selon une source sur place, ont tenté d’accéder à l’aéroport en usant de la force. Malgré la riposte des casques bleus en utilisant des gaz lacrymogènes, précise la source, les manifestants ont pu accéder aux groupes électrogènes de la force onusienne qu’ils ont brûlé. Et si la CMA (Coordination des mouvement de l’Azawad) fait état d’un bilan de deux morts et de plusieurs blessés, la Minusma joue la carte de la prudence en affirmant, dans un communiqué, que ces informations sont en cours de vérification. La Minusma précise : « des manifestants se sont introduits par effraction vers 10h sur la piste de l’aéroport, zone d’accès restreint, saccageant et mettant le feu aux installations sécuritaires. La piste d’atterrissage de Kidal est un élément essentiel pour l’approvisionnement de l’aide humanitaire, le soutien aux populations locales, ainsi que pour les opérations de la MINUSMA et des forces partenaires. La MINUSMA est en contact avec les autorités maliennes et les leaders des communautés locales, ainsi que ceux de la société civile, dans le but d’apaiser les tensions et de comprendre les circonstances des événements qui ont dégénéré ce matin. »
Pour sa part, la CMA, qui cogère la ville de Kidal avec la Plateforme, dans un communiqué, parle « de graves incidents » et « regrette que les organisateurs de la dite manifestation n’aient pas respecté les procédures habituelles prévues en la matière et ne partage nullement un tel comportement de la part des manifestants. Elle lance un appel immédiat au calme, à la retenue et au sens élevé de responsabilité de tous. »
A noter que dans le cadre de la lutte antiterroriste, plusieurs personnes ont été arrêtées la semaine dernière à Kidal par l’opération militaire Française Barkhane. Et cela à la suite du décès de trois militaires français le mardi 12 avril 2016, dans l’explosion de leur véhicule blindé sur un engin explosif. L’attaque a été revendiquée par le groupe terroriste Ansardine du malien Iyad Ag Ghali.
M.K. Diakité
LA CMA est terroriste elle a fait manipuler la population pour faire sortir les femmes et les enfants dans la rue pour manifester contre la paix la FRANCE ne devra pas couvrir la CMA à KIDAL c’est un mouvement terroriste et de criminel 😡 😡 😡 😡
Que Dieu sauve le Mali
paix reconciliation dans le nord mali
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