Les femmes du Rassemblement pour le Mali (RPM) ont battu le pavé hier matin pour manifester leur soutien aux autorités et dénoncer les actes de barbarie commis sur d’innocents citoyens à Kidal les 17 et 18 mai.
C’est aux environ de 9 heures que les femmes ont quitté la place de l’Indépendance pour la Primature. Les manifestantes brandissaient des banderoles sur lesquels l’on pouvait lire entre autres slogans « L’unité du Mali n’est pas négociable » ; « Oui à la négociation, mais pas avec des bandits armés », « Libérer Kidal », « MNLA on a marre ».
Les marcheuses encadrées par les forces de sécurité ont été accueillies par le chef de cabinet du Premier ministre, Amadou Diop, le chef du gouvernement étant en ce moment au Conseil des ministres hebdomadaire. Dans une déclaration lue par Mme Wagué Astou N’Diaye, les femmes du « parti du tisserand » disent avoir appris avec amertume, les douloureux événements survenus à Kidal la semaine dernière lors de la visite du Premier ministre. Elles condamnent par la même occasion les atrocités commises sur des personnes qui n’avaient d’autres aspirations que de servir leur pays.
Les femmes du RPM assurent leur soutien indéfectible au Premier ministre et son gouvernement, et aux institutions nationales.
Le chef du cabinet du Premier ministre a remercié les femmes pour ce geste patriotique. Pour lui, les soutiens qui viennent d’un peu partout dans le pays et dans le monde sont des preuves que notre pays et ses alliés sont pour l’unité et la paix sur l’ensemble du territoire malien.
Signalons qu’une autre marche de femmes est programmée pour aujourd’hui. Les Maliennes dans leur ensemble entendent ainsi soutenir les autorités et les forces de sécurité dans la reconquête de Kidal
M. A. Traoré
Il faut attendre tout d’une brave population qui continue sombrer dans une léthargie hors du commun.
Nous attendons également beaucoup de mes frères de Gao.Il faut envoyer un message fort à ces bandits et criminels de Kidal.
Si l’armée ne peut pas assumer ses responsabilités -il faut se souvenir des années 90 – il faut faire appel aux Gandakoys,jeunes autochtones de la région principalement de Gao.Je suis professeur de Lycée et je fais par de ma disponibilité.
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