Malheureusement, les choses sont toutes autres aujourd’hui, et jamais Kidal ne s’est senti aussi orphelin d’un “chef” au sens propre du terme. Donnant ainsi raison à ceux qui s’étaient montrés réservés, quand à la capacité de Mohamed, bien que successeur désigné de son père, de pouvoir relever le challenge. Déjà, son intronisation avait donné lieu à beaucoup de grincements de dents, surtout de la part de son frère cadet Algabass et ses partisans.
D’aucuns lui reprochaient d’être trop proche de Bamako, et l’avaient même mis en garde contre toutes velléités contre la cause Azawadienne. Aux optimistes de Bamako qui avaient applaudi le choix du nouvel Aménokal, avec le dessein inavoué de le voir, comme par magie, parvenir à retourner la situation à Kidal en faveur de l’État, le temps est à la désillusion. Car à part le point d’honneur que Mohamed Ag Intalla avait mis en avant pour qu’une délégation officielle puisse se rendre à Kidal pour présenter les condoléances du gouvernement, on n’aura pas vu le nouvel Aménokal poser aucun acte fort ou d’autorité. Tout se passe comme si la situation de Kidal lui échappait.
Peine-t-il à imposer son autorité ? Si oui, quelles en seront les conséquences pour lui même et pour le dénouement de la situation qui prévaut à Kidal ? Dire que son père était craint et écouté dans toutes les trois régions du Nord…..
Assane Sy DOLO
Et pourrant il est capable et bien capable. Laisser le temps faire
Ibk Traitre
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