Kidal : Le gouverneur Kamissoko prend fonction

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Le gouverneur de Kidal, le colonel Adama Kamissoko est arrivé à Kidal au cours de la journée à bord d’un avion de la Minusma et en compagnie de 10 techniciens du ministère de l’Administration territoriale, de la Décentralisation et de l’Aménagement du territoire. Ils ont trois jours pour mettre en place des dispositions en vue de la présidentielle du 28 juillet prochain. D’après une source à Bamako, l’objectif, c’est de mettre en place une équipe en vue de l’élection présidentielle.

 

 

 

Le colonel Adama Kamissoko, gouverneur de Kidal
Le colonel Adama Kamissoko, gouverneur de Kidal

Dix techniciens de l’administration malienne, appuyés par des membres des Nations unies, devront, dans l’urgence, travailler sur les listes électorales. Comme le gouvernorat sert de QG au MNLA, le gouverneur va se replier sur la base de Serval.

 

 

Ce retour est compliqué par la présence de 30 soldats du colonel Gamou à Kidal. “Lui et ses hommes sont en majorité des Imghad, explique un notable, une communauté puissante qui a trusté dans le Nord du Mali de nombreux postes locaux lors des dernières élections“.

 

 

On comprend alors que le squat du MNLA au logement du gouverneur est une manière de protester contre la présence des 30 éléments du colonel Gamou. Mais ce comportement n’est pas le seul signe du climat tendu dans cette ville par rapport à l’arrivée des symboles du Mali.

 

 

Les tensions sont vives à Kidal entre partisans et opposants du retour dans la ville de l’armée et de l’administration maliennes, il y a près d’une semaine. Ce retour s’est fait parallèlement au cantonnement (MNLA), conformément à un accord de paix signé en juin.

 

 

Plusieurs manifestations des deux camps ont eu lieu depuis. Trois soldats étrangers également présents dans la ville, dont un Français, ont été blessés par des jets de pierres et des dizaines d’habitants affirmant craindre des violences de la part des Touareg se sont réfugiés dans un camp militaire.

 

 

Le 1er tour de l’élection présidentielle doit en principe se tenir à Kidal comme dans le reste du Mali, mais les tensions actuelles et l’impréparation au scrutin dans la ville, font craindre que cela s’avère impossible.

A. Diakité

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5 COMMENTAIRES

  1. il n’y a pas de zone de non droit au mali sa ne métonne pas qu’un sanogo s’exprime ainssi il n’ont pas le droit de le dire MR GAMOU EST ORIGINAIRE DE KIDAL ET MALIEN comment que vous réagisés comme cela poutré personne ne quittera kidal le mnla est composé de qui en majorité des déserteurs de l’armée malienne des policiers douanirs des hauts fonctionnaires et des éues si non le restnt sont des etrangers qui n’on même pas de papiers maliens ils sont libyens algeriens pour beaucoup d’entre eux

    • Ces éléments sont avant tout des maliens donc certaines, donc a vous entendre Kidal est interdit à certaines personnes?
      Il faut avoir un peu dans la tête, sinon on va plus s’en sortir.

    • @Sanogo , êtes-vous sur quelle planète ? Arrêtez de mettre le couteau dans la plaie . Si nous ne voulions pas la paix , les bandits armés n’occuperaient pas le gouvernorat qui est le premier symbole de l’État dans la région de Kidal .

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