Plus qu’un affront, la situation qui prévaut à Kidal est la preuve que le président IBK a du chemin à faire pour convaincre les Maliens, qui se posent de questions, qui tendent à s’impatienter. Incroyable, mais vrai. Le fameux Mouvement national de libération de l’Azawad (Mnla) défie le président de la République. «Les forces armées de l’Azawad feront payer à l’armée malienne son irresponsabilité après son forfait sur des femmes et des enfants qui manifestaient pacifiquement à Kidal», nous a déclaré le vice-président du Mnla, Mohamed Djéry Maïga, au lendemain des événements. De quoi interpeller les plus hautes autorités à donner une correction exemplaire à ce mouvement qui a fini par montrer son vrai visage de terroriste.
Sinon, comment des tireurs embusqués puissent attaquer une armée nationale, sans être condamnés par la Communauté internationale ? Car, en réalité, ceux qui ont ouvert le feu à l’aéroport de Kidal, ne sont ni des enfants, ni des femmes civiles ; ils sont plutôt des éléments du Mnla.
Et cet acte n’est pas le premier. Deux autres ministres de la République avaient été attaqués dans la même localité. Mais, c’est l’attitude du Premier ministre qui est incompréhensible. Il n’aurait jamais dû rebrousser chemin. Car, Kidal n’est pas la propriété des individus, terroristes et bandits de grands chemins. L’Adrar des Ifoghas est un territoire malien et les autorités du Mali doivent veiller à ce qu’il soit ainsi, même au prix du sang.
En tout état de cause, ces manifestations sont loin d’un fait du hasard. Elles relèvent d’une véritable volonté des groupes armés de manipuler d’abord certaines populations locales et surtout, l’opinion internationale. Ce scénario ne marche plus. Étant donné que tout le monde sait qui est désormais le Mnla, une nébuleuse! D’où l’impérieuse nécessité pour le président de la République de sonner la fin de la recréation dans la région de Kidal.
C’est à ce prix qu’il bénéficiera de la caution de l’ensemble des chefs de tribus de la localité, qui l’ont déjà manifestée. Et, à ce propos, le Mnla et ses alliés doivent être combattus avec force et ne méritent plus de bénéficier d’une quelconque faveur. C’est à cette la seule condition que le slogan «Le Mali d’abord» peut devenir une réalité.
En tout état de cause, Kidal ne doit plus échapper au pouvoir central qui a l’obligation de maintenir la souveraineté du Mali.
Soufi MAHAMANE
IBK a trouvé KIDAL hors du contrôle du MALIet vous voulez qu’il règle ce problème d’un coup de baguette magique ? cela prendra le temps qu’il ,mais KIDAL restera MALIEN .
Personne ne veux se sacrifier pour le Maliba, meme le PM, le n°2 du gouvernement a detallé devant une poignés de manifestants de femmes et d’enfants. Que voulez-vous? Sinon s’il mourrait labas cela donnerait à reflecir et faire reagir la communauté internationale. Alors a qui le tour pour cette fois sacrefice ou pas?
Tout le monde, y compris moi-même, croyait qu’il peut régler la question de Kidal durant les trois premiers mois de son mandat. Nous admettons qu’il soit trop tôt de faire un bilan du pouvoir IBK, mais sur ce point, étant donné la mobilisation autour de sa candidature et l’espérance qu’il portait, on peut dire qu’il n’a répondu à l’entente des maliens. Apparemment, il a une autre priorité que la question du Nord Mali. C’est dommage.
Comments are closed.