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Le président burkinabè et médiateur dans la crise malienne, Blaise Compaoré.[/caption]
Une fois de plus, on est en mesure de s’intéresser à ce sujet brulant de l’heure : l’impasse dans laquelle se trouve le Mali pays voisin du Burkina Faso. Quelle attitude avait adopté le médiateur de la crise malienne Blaise Compaoré dans la crise de Kidal?
La visite de Moussa Mara à Kidal a réveillé les vieux démons de la guerre. Ce qui a créé une confusion totale pour la réconciliation nationale dans le pays. Le chef de l’Etat burkinabè Blaise Compaoré qui a assuré la médiation dans cette crise à travers les accords préliminaires de Ouagadougou n’a pas pipé un seul mot, restant muet. Que s’est-il passé dans sa tête en ce moment quand les rebelles du Mnla ont déclenché les hostilités? Actuellement, il est en train de se torturer les méninges afin de trouver une solution quand il est de nouveau sollicité. Il se trouve peut-être dans son laboratoire pour fouiller les différentes théories de négociation et de médiation pouvant sortir le Mali de l’impasse et éviter le piège qui vient de lui être tendu. Compaoré se trouve dans l’une des positions les plus inconfortables dans sa profession de médiateur. Le Mali est dans l’impasse et le Président du Faso se trouve face à un dilemme cornélien.
MINUSMA
1 soldat burkinabé tué à Goundam
La visite du président Burkinabé Blaise Compaoré au Mali a coïncidé avec un deuil dans le contingent burkinabé des casques bleus. En effet, l’information a été donnée par le représentant spécial du secrétaire général de l’Onu au Mali et patron de la Minusma Berth Koenders lors de son audience avec le président Burkinabé. Un soldat burkinabé tué par des terroristes à Goundam dans la région de Tombouctou, le lundi dernier. Comme quoi cette nouvelle de la mort du soldat burkinabé, au moment de la présence du médiateur de la Cedeao dans notre pays, permettra sûrement au Chef d’Etat burkinabé de s’investir de toutes ses forces pour ramener les belligérants de la crise sur la table de négociation le plus rapidement possible. Dans le cas échéant, ce sont des morts et des blessés qui meubleront le quotidien des pays présents au Mali dans le cadre des forces de l’Onu. Toute chose qui pourra avoir des conséquences fâcheuses pour ses Etats, surtout le Burkina Faso qui traverse en ce moment une crise politique à cause de la modification de la constitution que les partisans du président Compoaré souhaitent ardemment.