Kidal, entre méfiance : instinctive, surveillance accrue et filature

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Depuis l’attaque de ce vendredi 10 mai au Nord- Ouest de la région de Kidal, un fil semble désormais cassé. La confiance puisque, c’est de celle- là qu’il s’agit mettra encore du temps, à pouvoir s’établir entre les différents protagonistes de la crise née du 23 mai d’une part et entre les populations locales d’autres part.

Le processus de sécurisation de la ville qui avait connu un certain relâchement après le retour des insurgés de Teghagar, a selon nos sources, été renforcé depuis le 10 mai dernier suite à l’attaque de Tinzawatten.

Du coup l’armée se voit obligé d’intervenir à tous les niveaux et de ne rien porter à la légère. Même les cantonnés de Kidal n’y échappent pas à cette règle nous- a- t- on signalé.

On nous apprend qu’ils font l’objet d’une attention particulière de la part de l’armée, cela est d’autant plus compréhensif et tout à fait normal quand on sait que Bahanga était du lot des insurgés du 23 mai. Son replis avec plus d’une centaine d’éléments, d’ex- combattant, ne peut que plus où moins donner matière à réflexion à toute armée soucieuse de l’intégrité de son territoire et de la stabilité de ses populations. Que la sagesse prévale.

Abdoulaye DIARRA

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