Kidal: Plusieurs victimes après un énième affrontement entre groupes armés

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( REUTERS photo archives)

Des combats ont opposé, vendredi 16 septembre, des éléments de la Coordination des Mouvements de l’Azawad (CMA) à des combattants du Gatia à Intachdayte, localité située à près de 90 km de la ville de Kidal.

Reprise des hostilités entre la CMA et le Gatia, deux groupes signataires de l’accord de paix.  “Ce matin, une embuscade a été tendue à quelques combattants du Gatia en partance pour Alguelhoc”, explique une source au sein de la plateforme, une coalition de groupes armés dont est membre le Gatia.

“Faux”, estime un combattant de la CMA à Kidal. Selon lui, c’est plutôt des éléments de l’adversaire qui ont “pris d’assaut” une position de la CMA à Intachaydate.

Il y a eu tout de même des échanges de tirs qui ont duré plusieurs minutes.  Au moment où nous mettons en ligne, il n’y a pas encore de bilan officiel. Mais les combattants de la Coordination auraient été repoussés. Et déplorent, selon une source indépendante, près de cinq morts, plusieurs blessés.  et six Pick-up endommagés. Les parties affirment également avoir fait des prisonniers de part et d’autre.

A Kidal, les deux parties se disputent la gestion de la ville depuis plusieurs moi malgré la signature de deux pactes à Annafis et Niamey. En juillet 2016, des affrontements d’une “rare violence” ont opposé les combattants des deux camps. Actuellement, la CMA est toujours à l’intérieur de la ville de Kidal, entourée par le Gatia. Il s’agit, selon plusieurs observateurs, d’un conflit entre les communautés Ifoghas (membres de la CMA) et Imghad (Gatia) pour le contrôle de Kidal.

Aboubacar DICKO/maliweb.net

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20 COMMENTAIRES

  1. Bonjour,
    Une méthodologie inclusive pour la mise en œuvre de l’accord de Bamako doit être utilisée.

    Naturellement, tout le processus de mise en œuvre doit se passer dans toutes les régions du Mali et doit être inclusif c’est-à-dire INTÉGRER dans chaque région, les représentants de TOUTES les communautés de la région.

    Comme je l’avais déjà proposé (voir ma lettre ouverte en ligne, publiée le 21 JUIN 2016 sur Maliweb, sur s’entendre sur les autorités intérimaires, le DDR et plus pour la mise en oeuvre et le suivi stricts de l’accord de Bamako), afin que la mise en œuvre de l’accord soit inclusive et profite à tous les Maliens, il est nécessaire de choisir une méthodologie inclusive consensuelle et d’échanger sur cette dernière et sur la mise en œuvre de l’accord à travers un dialogue intra et intercommunautaire.

    Devant la complexité des concertations nationales proposées par l’opposition, la conférence d’entente nationale, prévue dans l’accord de Bamako pourrait servir, entre autres, pour échanger sur ces éléments. Elle pourrait aussi avoir des ramifications régionales et communales.

    Processus inclusif de mise en œuvre

    Des ramifications régionales et communales du processus inclusif de mise en œuvre de l’accord doivent être créées.

    Vu que l’accord de Bamako doit être mis en œuvre aux niveaux national, régional et communal, la parallélisation doit être utilisée.

    Une organisation stricte dans chaque région doit être mise en œuvre avec des synchronisations régulières avec les autres niveaux.

    Pour les Maliens de la diaspora, des antennes pourront être créées dans des pays judicieusement choisis.

    Tous les Maliens doivent s’impliquer et participer à ce dialogue et à cette mise en œuvre

    Compte-tenu du problème de représentativité et d’inclusivité qui se posent sérieusement pour la composition des membres des autorités intérimaires aux niveaux régional et communal, il convient lors de la future conférence d’entente nationale, prévue dans l’accord, de désigner quelques représentants (exemple, deux pour une région et un pour une commune) pour compléter les autorités intérimaires de chaque collectivité territoriale du Mali.

    Pour améliorer la représentativité et l’inclusivité, cette conférence d’entente nationale doit avoir des ramifications dans TOUTES les régions du Mali.

    Il faut aussi penser à la représentation des Maliens de la diaspora.

    Lors de cette conférence d’entente nationale des représentants des forces vives (partis politiques, société civile, députés, …), du gouvernement, des collectivités territoriales, des communautés de base seront choisis pour intégrer les autorités intérimaires des collectivités territoriales.

    Ainsi, les autorités intérimaires mettront tous les Maliens d’accord, indépendamment des bords politiques, et renforceront l’inclusivité en intégrant des représentants, choisis par la conférence d’entente nationale, de la société civile, des anciens élus, de toutes les régions du Mali et ceux des mouvements armés.

    S’unir autour de la mise en œuvre et du suivi de l’accord de Bamako

    Comme le disent, certains internautes et les Maliens qui supportent l’accord de Bamako, nous sommes TOUS/TOUTES condamnés à mettre en œuvre l’accord de Bamako pour le bien-être des TOUS les Maliens.

    Engageons-nous (tous les acteurs), franchement, honnêtement et sans complaisance.

    Dr ANASSER AG RHISSA
    Expert TIC, Gouvernance et Sécurité
    Mail : Anasser.Ag-Rhissa@orange.fr
    TEL (223) 95 58 48 97

  2. Les frères ennemis doivent savoir que la paix n’est qu’une manière pour eux d’avoir le mieux-être et rien d’autres.

  3. Comrades this is African life taking condition caused by the incompetent French government plus its eager to leave Africa in disarray military. Where development with peace plus joy should be we have murderous turmoil. The “mess” will not be duly settled unto we have the European armies out of Africa or at least Mali plus in a position where they are no longer able to use Africa as a murder laboratory. As for the direct participants in the murderous conditions remember the unnecessary deaths are a gift from France to you all. Keep it real. Let us do the right thing now. Very sincere, Henry Author Price Jr. aka Obediah Buntu IL-Khan aka Kankan.

  4. Bonjour arrêter de faire la promotion du drapeau des terroristes de la cma dans vos articles merci

  5. Cette situation du Mali me rappelle de situation du Soudan qui finalement a abouti à une indépendance du Soudan du Sud. Chers compatriotes la paix n’est pas un mot mais plutôt un comportement selon le père de la Nation Ivoirienne. N’est-il pas temps de dire que cette situation a fait beaucoup de veuve d’orphelins. Devrions nous pas réfléchir et dire que depuis cette guerre aucune membre de la famille des hauts dirigeants du MNLA n’a été victime. Nous devrions comme les ressortissants de la région de Kayes et d’autres du Mali nous battre à bâtir nos régions afin qu’elles soient attractives en matière d’investissement. Qu’Allah tout puissant nous accorde la paix si nous la voulons.

    • Gnousso: tu es un Apatride, regionaliste et prophete de malheur. Le Mali est un et indivisible, il faut mettre le gouvernement devant ses responsabilites, le Mali a droit a sa souverainite nationale eet a l’integrite de son territoire national.

  6. De tout le façon , on a vu Iraq Liby , aujourd’hui les présidents, ne son pas là , mais il ya toujours des affrontements heureusement pour la syri , il ya la Russie, c’est le même ca au Mali ,Ils provoque la guerre pour leur interès . peut-être les kidalois pense leur indépendance , mais ses qui son derrière , pense que leur interès personnelle , si ils ne ses réveil pas au bon moment ils vont détruit leur terre.

  7. Bonjour,
    Les Touaregs, tout comme les Peulhs et les autres composantes ethniques, font partie de la même nation Malienne, elles doivent toutes mettre le Mali en avant.

    Ne nous trompons pas de combat, le seul combat qui veuille c’est le combat démocratique pour un MALI UN ET INDIVISIBLE acceptant la diversité ethnique, refusant l’esclavagisme et permettant la libre administration des régions et communes.

    Nous y sommes.

    A travers l’accord de Bamako, c’est le Mali tout entier, via toutes ses composantes ethniques, qui est plus fort et qui gagne et non une ethnie donnée, qu’elle soit Touareg ou Peulhe ou autre.

    L’accord a opté pour le développement équilibré de toutes les régions du Mali en commençant par celles qui sont en retard, celles du nord du Mali.

    L’Union fait la force. Dans un Mali Un et Indivisible, cultivons la diversité (ethnique, culturelle, …) et l’union à travers la mutualisation de nos forces et de nos ressources issues de la régionalisation où chacun doit occuper sa place, nous serons encore plus forts.

    D’après l’accord de Bamako, cette régionalisation permet aux filles et aux fils d’une même région de gérer, ensemble, leurs régions (et communes) à travers la libre administration des régions (et communes).

    C’est ainsi que, malgré le poids du passé, nos frères et sœurs de Kidal, incluant les Ifoghas et les Imghads, doivent gérer ensemble la région de Kidal. Les accords de Annefis et Niamey, entre parties prenantes, vont dans ce sens.

    Le Mali est pour nous tous/toutes, nous devons, TOUS/TOUTES, chercher des solutions idoines à nos problématiques au lieu d’attendre que ça vienne toujours du haut.

    Le problème de Kidal est un des plus saillants mais la réconciliation concerne tout le Mali, y compris la région de Kidal, car le tissu social, aux niveaux national, régional et local, est affecté et l’impact de la crise (sur le vivre ensemble, …) et les amalgames induits ont affecté tout le Mali.

    Il faut, donc, travailler sur la cohésion sociale, la cohésion nationale, l’unité, cultiver la paix partout au Mali et ré-apprendre ou renforcer le vivre ensemble même si la solidarité et la force des liens ancestraux ont aidé à maintenir certains liens sociaux.

    Appliquons l’accord de Bamako, pour la paix et la réconciliation au Mali, sensibilisons partout sur cet accord et sa mise en oeuvre, en particulier à travers la mise en place du DDR (Démobilisation, Désarmement et Réinsertion) , du MOC (Mécanisme Opérationnel de Coordination via les patrouilles mixtes) et des autorités intérimaires, et faisons-le respecter strictement, franchement et sans complaisance par tous les acteurs, en particulier ceux qui l’ont signé (toutes les parties prenantes, la médiation internationale et les partenaires) et on résoudra le problème de Kidal.

    D’où ma contribution que je conseille de lire ou relire. Elle est intitulée “Accord de Bamako : Comment garantir son respect et l’engagement des parties prenantes ?”

    A propos de cette contribution, j’avais écrit il y a bientôt un an, le 21 SEPTEMBRE 2015, une lettre ouverte en ligne, adressée au Président, Ibrahim Boubacar Keïta, aux Maliens et aux Partenaires, pour proposer une approche pour répondre à cette question.

    Engageons-nous, honnêtement, franchement et sans complaisance, acceptons le partage de responsabilités (en particulier à Kidal) et mettons, TOUS/TOUTES, rapidement, en œuvre, cet accord.

    Cdlt
    Dr ANASSER AG RHISSA
    Expert TIC, Gouvernance et Sécurité

    • Ag Rhissa tu es la voix de la sagesse sur ce site et je t’encourage dans tes oeuvre pour un Mali de paix travaillant et vivant main dans la main et pretant un oreil sourd aux promesses des imperialistes destructeurs et gourmands. Un digne fils et fille du Mali a toujours mis le Mali devant. Si le Mali est arrive a ce niveau c’est grace au mauvais travail de toutes les ethnies du Mali car elle ont toutes travaille dans des different gouvernements qui se sont succedes au Mali. Tout le Mali sait que la guerre et la destabilisation du Mali est l’oeuvre de la france et ses amis satans qui pensent que les Africains ne comprennent le double jeu qu’ils font au Mali et partout en Afrique. L’Afrique va souffir avant de trouver la pais mais c’est trop tard pour les imperialistes car le pouvoir Chinois est en marche et rien ne peut l’arreter et ca va etre difficile pour l’Afrique et le reste du monde d’oublier les crimes commis contre eux par les imperialistes qui pensent qu’ils vont rester a jamais commettre des crimes dans le monde.

  8. Bonjour,
    Accord de Bamako : Comment garantir son respect et l’engagement des parties prenantes ?

    J’avais écrit bientôt un an, le 21 SEPTEMBRE 2015, une lettre ouverte en ligne pour proposer une approche pour répondre à cette question : voir l’adresse internet ci-dessous.

    http://www.maliweb.net/contributions/accord-de-bamako-comment-garantir-son-respect-et-lengagement-des-parties-prenantes-1167302.html

    Concernant cet accord, comme disent ses défenseurs, le meilleur est à venir MAIS il dépendra de notre implication, à TOUS/TOUTES, indépendamment des bords politiques, dans la mise en œuvre et dans le suivi de cet accord et de notre engagement pour l’obtenir et pour le respect des intérêts des Maliens.

    Alors, ceux qui supportent l’accord de Bamako et ceux qui ne le supportent pas devront prendre de la hauteur en mettant en avant le Mali et en se rapprochant sur la base des intérêts des Maliens et de leur bien-être.

    Des intérêts cachés pourront empêcher l’accord de Bamako de démarrer et de se dérouler normalement. Dans ce cas, ils doivent être mis en évidence et les auteurs exhibés devant tous pour que cesse ce qui empêche que l’accord se déroule normalement.

    Si toutes les parties prenantes et la médiation s’engagent honnêtement, franchement et sans complaisance, pour une mise en œuvre et un suivi stricts de l’accord, ces intérêts cachés seront débusqués, ainsi que ceux qui sont derrière.

    Engageons-nous, TOUS/TOUTES, honnêtement, franchement et sans complaisance et mettons-nous, donc, TOUS/TOUTES d’accord à travers la mise en œuvre et le suivi STRICTS de l’accord de Bamako issu d’un compromis multi-parties prenantes Maliennes sous la supervision de la communauté internationale.

    Dr ANASSER AG RHISSA
    Expert TIC, Gouvernance et Sécurité
    E-mail : anasser.ag-rhissa@orange.fr
    TEL (00223) 95 58 48 97

  9. Un maudit restera maudit. Ces bandits armés de la CMA, minoritaire en nombre seront terminés dans les guerres et du coup sera terminé la guerre qu’ils ont amené au Mali.

    • Les rebelles savent que le mali à sa tête que des incapables trouillards qui n’ont rien à faire de la souffrance des Malidens

  10. Président premier citoyen du Mali lors de sa campagne électroral a promis aux Maliens la paix et la quiétude des Malien donc III ans Kidal reste toujours un cailloux dans sa chaussure la paix est devenu le bruit des armes donc les paroles de Kankeletigue sont devenu les paroles Kankan.
    Chef d’états les 200 000emploies sont devenus 600 000 chômeurs alors des opérations Bull doser
    Chef des quartiers que vous avez rencontré a la tabasiki sons mes grands père mai hélas ils t ont trompé par ce que ils t’ont dire la vérité. Tous maliens savent qu’ils une tension social si vous ne faitez pas attention cette tension social sera une explosion social comme Mr cisse vous a dit ils te donnent la bonne information doc il faux payer son ennemie pour qu’il te dit la vérité. et votre premier est tres doué aux chantage en 2001 c’est lui qui ta disqualifier aux élection voila votre citation te ya fa ima a lina nié diamoukelegne

    • Faux ras Bath ll n’y a jamais eu 60 000 chômeurs lors de l’opération bulldozer demander la liste des déguerpis il n’y a même pas eu 1 chômeur pourquoi vous mentez

  11. Comrades give thanks to the Slavemasters in the french government for this undesirable mess. I guess with some assistance to the french from a sycophant overseer Mali government things will get worse. This mess will not be duly managed unto the Europeans armies are out of Mali. All they do is create havoc to provide for them to steal Malians mineral wealth. They have done the same thing all over Africa for hundreds of years. If it was not for corrupt overseer African governments Europeans armies would have been out of all of Africa decades ago. The overall condition is irrefutable proof all Africans have to rid themselves of corrupt leaders who practice nepotism. It makes little difference whether they are in Mali or Liberia or elsewhere. It is time for them to go or all our Buntu asses deserve to be annihilated. Keep it real. Let us do the right thing now. Very sincere, Henry Author Price Jr. aka Obediah Buntu IL-Khan aka Kankan.

    • On accuse tout, certes l’etat et le gouvernement sont les premiers responsables de lautorite ey de ka gouvernance mais le peuple est le peuple et le premier a mettre imposé la loi et l’ordre en plus la securité et de la paix.
      Ibkon Et sa racaille peuvent aller aux diables et le peuple alors?
      Le peuple est aussi pourri que l’etat et le gouvernement
      Resaissons Nous et Revoyons clair et très clair .

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