Kidal : Dieu merci, ils ont appris à travailler !

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Une vue d'une rue de Kidal (Photo AFP)
Une vue d'une rue de Kidal (Photo AFP)

Bien sûr qu’on a toujours travaillé dans cette localité du Mali, mais la jeunesse, bras armé d’une société, ne s’était pas engagée à fouiller la terre. Ce qui avait fait de Kidal une zone mendiante dont la population avait toujours espéré sur les fonds de développement par l’Etat débloqués ou sur l’appui des ONG humanitaires. Désormais, la jeunesse y a pris son destin en main !

Depuis début janvier 2018 l’orpaillage bat son plein dans la Cité de l’Adrar des Ifoghas,  précisément à Gouzar localité située à quelque part à  40 km de Kidal, nous apprend-on. Et ceux qui ont eu à visiter le site, parlent d’une  situation très florissante  qui accueille chaque jour du nouveau monde constitué en partie de jeunes. Faut-il se réjouir de cette situation ?

Quelque part oui ! Kidal est l’épicentre des rébellions. Le terrorisme s’y est greffé ces derniers temps. Ce mal a pour cible principale la jeunesse désespérée en manque d’opportunité économique. Alors, la jeunesse de Kidal au lieu de renforcer les rangs des jihadistes partira vers l’orpaillage. Mais…

Ce qu’il faut aussi craindre, cette activité bien génératrice de revenus constitue un danger pour la région le jour où les terroristes s’en mêleront. Tout comme Daesh a bien profité  pendant un bout de temps du pétrole syrien.

La Rédaction

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