Sont présents à ces consultations de proximité les chefs de tribus, les représentants des réfugiés et, évidemment les responsables politiques et militaires des mouvements de la CMA, du MNLA, HCUA, MAA et autres associations autochtones. Ici, chacun veut se faire entendre et se déterminer par rapport au contenu du document soumis à leurs réflexions.
Il s’agit d’une démarche pédagogique et politique dont le but est d’expliquer le texte en question, mais surtout de donner une caution morale d’unanimité et de traduction des préoccupations des populations concernées, dans la résolution de problèmes relatifs à leur existence. Il s’agit de manière idoine d’impliquer les communautés dans la prise de décisions concernant leur avenir. Noble ambition, mais…
Cette consultation de la base est donc un élément politique important dans l’acceptation ou le refus du projet d’accord de paix. Car pour Mossa ag Ataher, porte-parole du MNLA « il y a des éléments qui peuvent être importants pour aller vers la paix, mais il y a également des tares et des faiblesses à nos yeux et aux yeux de nos bases respectives ».
Pour certains, cet accord est tout comme ‘’un arrêt de mort’’. Donc pas question d’encourager sa signature. Le MNLA qui a voulu ces discussions à la base, a donc du pain sur la planche. Tandis que les autorités maliennes trépignent d’impatience à Bamako, les jeux sur le terrain semblent vraiment corsés. En témoigne cette ‘’tempête de sable’’ secoue ce microcosme ici ressemblé.
On dirait que pour le MLNA et ses affidés, il s’agit de cacher leur refus personnel sous le bouclier de la contestation communautaire, en épousant l’argumentaire de de la spécificité du Nord, avant son intégration dans la grande notion de ‘’l’intégrité territoriale du Mali’’. Un exercice périlleux qui a déjà par le passé conduit à de nombreux dégâts et regrets.
Espérons que cette fois à Kidal, la sagesse inspirera les uns et les autres pour éviter le pire au pays, en choisissant le chemin de la tolérance et de la compréhension, loin du grand bruit de la division que l’on a entendu toute la journée. Ce jeudi sera fatidique. Une décision vitale.
Maria de BABIA pour GCI
2015 – GuineeConakry.info
IL FAUT RAPIDEMENT LIBERER KIDAL….NOUS LE SAVONS CES POPULATIONS VIVENT SOUS LES ARMES …………….LE GROUPUSCLE CRIMINEL FORCE POPULATIONS AUX FAUX MOUVEMENTS………………..
LA COMMUNAUTE INTERNATIONALE N ACCEPTERA JAMAIS UN SYSTHEME DE TRIBALISME OU DE COMMUNAUTARISME AU NORD MALI QUI ATISERAIT ENCORE ANTAGONISME SUR ANTAGONISME ………VENGEANCE SUR VENGEANCE…..HAINE SUR HAINE……………….
SINON LE GATTIA LIBEREA LES POPULATIONS DE KIDAL PAR FORCE………….
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Selon certaines sources identifiees comme du Nord du Mali (Facebook), il y aurait eu deux groupes de manifestants: l’un pour l’unite nationale et l’autre la separation. Mais aucun media n’en fait cas.
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