Nouveau retour avorté de l’administration malienne à Kidal. Le retour de l’administration malienne n’a pu se faire ce 20 juillet conformément au calendrier établi par les signataires de l’Accord pour la paix et la réconciliation au Mali.
Les rudes combats entre la Coordination des Mouvements de l’Azawad(CMA) et la Plateforme pour le contrôle de la ville d’Anefis la semaine dernière a, en effet, fait capoter, une fois de plus, le retour de l’administration dans l’Adrar des Ifoghas. Pour décanter la situation, sous la houlette de Mahmoud Dicko, président du Haut Conseil Islamique du Mali, des négociations sont en cours à Bamako afin d’aboutir à un cessez-le feu entre les deux groupes armés à Anefis. Hier, jeudi 20 juillet, les belligérants n’arrivaient pas encore à accorder leur violon sur la gestion de la ville. C’est la deuxième fois que le retour de l’administration malienne à Kidal échoue après l’installation officielle des autorités intérimaires.
En juin passé, une tentative similaire s’est soldée par un echec. Annoncé en grande pompe, à la fois, par le président du Comité de Suivi de l’Accord ( CSA), les autorités maliennes et les responsables de la Coordination des Mouvements de l’Azawad (CMA), le retour de l’administration malienne à Kidal avant le 20 juin, n’a pu se faire.
La redaction
… ” En juin passé, une tentative similaire s’est soldée par un echec. Annoncé en grande pompe, à la fois, par le président du Comité de Suivi de l’Accord ( CSA), les autorités maliennes et les responsables de la Coordination des Mouvements de l’Azawad (CMA), le retour de l’administration malienne à Kidal avant le 20 juin, n’a pu se faire… ” … /// …
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Même si les négociations en cours à Bamako sous la houlette de Mahmoud Dicko, aboutissaient à un cessez-le feu entre les deux groupes armés… Il suffirait que les autorités maliennes et les responsables des groupes armés mettent en place un nouveau calendrier pour le retour de l’administration malienne à Kidal, pour que du jour au lendemain les hostilités reprennent… ! C’est pas du pessimisme, c’est ce qu’on a constaté jusqu’ici. Pourquoi… ? A cause de la paranoïa entre les protagonistes, qu’ils n’arrivent pas à se faire confiance… C’est comme une histoire sans fin.
C’est dur pour les populations de la région, victimes qui ne demandent qu’à vivre dans la paix et dans la tranquillité.
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