KIDAL : Combat fatal entre Fama et rebelles

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Un combattant des séparatistes du MNLA
Un combattant des séparatistes du MNLA (photo archives)

Entre les rebelles touaregs du MLNA et leurs complices armés et les Forces armées du Mali, les Fama, qui contrôlent vraiment Kidal ? Chacun des camps affirmant s présence à coups de canon, la violence aveugle sème la mort dans les rangs des uns et autres. Hier mercredi le MNLA et l’armé malienne ont tour à tour déclaré être « maîtres de la ville».

Entre les rebelles touaregs du MLNA et leurs complices armés et les Forces armées du Mali, les Fama, qui contrôlent vraiment Kidal ? Chacun des camps affirmant s présence à coups de canon, la violence aveugle sème la mort dans les rangs des uns et autres. Hier mercredi le MNLA et l’armé malienne ont tour à tour déclaré être « maîtres de la ville».

 

 

Les armes lourdes ont retenti longuement ce mercredi à Kidal, sans que l’on ne sache vraiment qui dominait réellement sur le terrain. Si le repli tactique des uns n’était pas considéré comme une victoire par les autres. Des militaires tués ou blessés étaient ramassés, certains transportés à l’hôpital. Les combats sont âpres et violents et selon les autorités maliennes, Aqmi et le Mujao se sont joints aux rebelles touaregs du MLNA pour semer la terreur.

 

 

Sympathie tacite de la Minusma et de Serval

Soupçonnant les forces étrangères de sympathie tacite avec l’ennemi MNLA, le président malien décide unilatéralement de l’opération “récupération de Kidal”. Hélas pour IBK ! Les Forces armées maliennes (FAMA) ne se sont pas encore au point pour tenir tête aux combattants touaregs. Il en découle que des combats d’hier dans la ville du nord, les troupes régulières récoltent une nouvelle défaite.

 

 

En effet, pour un président de la République, il n’y a aucune fierté à tirer de l’occupation d’une partie de son territoire par des groupes armés rebelles. Il y va de la souveraineté nationale et de l’autorité de l’Etat. De ce point de vue, Ibrahim Boubacar Keïta n’a pas tort de manifester de la gêne et de l’agacement vis-à-vis de la présence défiante des combattants du MNLA à Kidal. De même, on ne saurait lui reprocher ses doutes au sujet des rapports que la Minusma et Serval entretiennent avec le mouvement touareg. Plus d’une fois, les troupes étrangères ont laissé entrevoir des signes d’accointances incestueuses avec les membres du MNLA.

 

 

Pour autant, IBK avait-il à décider d’aller en guerre ?  

En effet, au vu des circonstances actuelles, il savait qu’il n’y a aucune chance que les soldats onusiens ou ceux de la France lui viennent en aide au cas où cela serait nécessaire. Or, il devait objectivement réaliser que l’armée régulière n’a pas eu le temps nécessaire pour se remettre de sa déliquescence. La réforme en son sein vient à peine de commencer. Le contexte n’a pas considérablement changé pour que le rapport de force en présence évolue fondamentalement en faveur des troupes régulières. Les hommes demeurent toujours mal entraînés et psychologiquement pas préparés à aller en guerre. La logistique et les stratégies ne sont pas non plus au point.

 

 

Conséquence, après avoir brièvement profité de l’effet de surprise, les soldats maliens se sont fait laminé par la suite. Plusieurs d’entre eux ont été tués dans les combats. D’autres se sont faits arrêter. Tandis qu’un nombre indéterminé est allé trouver refuge dans les camps de la ville tenus par les soldats étrangers.

 

 

Dans le camp de l’Etat malien, les propos étaient ambigus et laconiques. On se fait discret pour ne pas reconnaître une probable défaite. Car au-delà de l’impact psychologique de la déculottée de l’armée, le président IBK et ceux qui l’ont  convaincu d’aller en guerre sont moralement responsables de toutes les victimes civiles. Dans la mesure où elles n’ont rien à avoir avec la dimension politique qui est à la base de toutes ces contradictions.

Boubacar Sanso BARRY / Maria de BABIA pour GuineeConakry.info

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2 COMMENTAIRES

  1. S’était pas le moment de riposter le président à réagir dans le chaud ce qui très grave il devait se donner le temps pour étudier la situation tester la capacité morale de nos troupes et leurs motivations ,il s’est senti atteint à son orgueil et ceux Mali après les événements de samedi au lieu d’analyse la situation de bien consulter ses conseillers militaires il s’est ranger directement au discours de son PM parceque celui a parler de guerre et il a été soutenu par une partie de la population donc il s’est senti oblige d’aller en guerre pour laver l’affront de suite erreur grave parceque même les États Unis ne peut pas une guerre en 48h j’espère qu’ils vont bien réfléchir dans les jours à venir pour ne pas commettre les mêmes erreurs parceque pourquoi il y’a eu pas de coordination entre nos bataillon parceque nos généraux sur les différents corps n’ont pas le temps de préparer une stratégie pour mener tellement c’est aller vite après samedi ,dimanche l’envoi de 1500soldat et l’attaque

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