Kidal : la CMA et le Gatia, face à face

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Kidal : LA COEXISTENCE PACIFIQUE

Depuis vendredi dernier, un climat d’instabilité règne sur l’Adrar (Kidal) plongé dans un nouveau cycle de violences fratricides, opposant les combattants des deux mouvements signataires de l’accord : la CMA et le Gatia. Plusieurs jours après les derniers accrochages ayant fait plusieurs morts, de part et d’autre, il est toujours difficile de situer les responsabilités dans ces affrontements motivés par des velléités de contrôle de la ville aujourd’hui aux mains de la Cma. Mais, on se souvient que depuis la tentative avortée d’installation (dans la même ville) des autorités intérimaires, le Gatia (qui tient à ce qu’une place lui soit faite dans la gestion de la 8è région du Mali) a pris l’initiative de plusieurs actions militaires.

Aujourd’hui encore, le Groupe armé Touareg Imgad et alliés, membre de la Plateforme, ne démord pas ; il semble, au contraire adopter une nouvelle stratégie tendant à s’accaparer du maximum de villes secondaires dans la même zone. C’est ainsi que malgré les dénonciations de la Cma, qui appelle la Plaforme au respect des positions affirmées suite à la signature de plusieurs accords sécuritaires, le Gatia continue sa politique d’occupation d’autres localités de la région. Ainsi, outre Anefis, Inhalile (frontière algérienne) des troupes puissamment armées du Gatia auraient pris position sur plusieurs axes stratégiques servant au trafic entre Kidal et d’autres localités. A travers cette stratégie, le Gatia, indique certaines sources, entend déloger de Kidal la CMA en lui coupant toutes les voies d’approvisionnement. Une politique que la CMA a bien compris et a également mis ses troupes en position de combat. Toute cette situation se passe au moment où l’aile politique du coté des deux groupes rivaux, affiche une certaine impuissance…

Cette nouvelle détérioration de la situation sécuritaire, à Kidal, bastion de la rébellion, inquiète. Ils sont, en effet, nombreux ceux qui y voient une grave menace qui plane sur l’accord pour la paix et la réconciliation signé par deux mouvements qui sont aujourd’hui proches de l’affrontement.

La situation, interpelle la médiation et la Communauté internationale. Elles sont les garants de l’accord. Or, elles assistent, dans une quasi indifférence, cette situation potentiellement dangereuse pour sa mise en œuvre.

Papa Sow

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15 COMMENTAIRES

  1. Bonjour,
    L’accord de Bamako est favorable à l’unité nationale car dès son article 1, l’Unité nationale EST RETENUE COMME UN DES PRINCIPES FONDAMENTAUX, de même, à travers la régionalisation, des représentants de l’état se trouvent dans toutes les collectivités territoriales (régions et communes) assurant le respect de l’intérêt général et le lien avec le niveau national.

    La régionalisation permettra aux ressortissants d’une même région (ou commune) de se partager la gouvernance de cette dernière. Ainsi, la garantie et l’obligation du respect de l’accord ainsi que la régionalisation permettront de résoudre le problème de Kidal et de permettre à chaque citoyen d’assumer ses responsabilités (gouvernance participative et citoyenneté comme vous l’avez rappelé).

    DE CE FAIT, TOUS LES CITOYENS D’UNE RÉGION OU D’UNE COMMUNE SONT ÉGAUX, de même que toutes les ethnies.

    Dorénavant si on utilise la méthode que je propose, entre autres :

    – chaque acteur (partis prenantes, partenaires, médiation, CSA, bureau du haut représentant du président de la république et CNCA) prendra sa responsabilité et s’engagera de façon franche, honnête et sans complaisance pour garantir le respect de l’accord.

    – chaque acteur aura l’œil sur les autres acteurs, la confiance n’exclut pas le contrôle.

    – chaque citoyen pourra intervenir dans la gouvernance de la région ou dans des projets et services mis à sa disposition par la région.

    Bien cordialement
    Dr ANASSER AG RHISSA
    Expert TIC, Gouvernance et Sécurité
    TEL 00223 95 58 48 97

  2. Maintenant que les choses ont changé, personne ne doit dire au GATIA ce qu’il doit faire. Il faut que Kidal revienne dans le giron national, sans aucune couche supérieure ou inférieure. Tous Maliens, égaux en droit et en devoir.C’est maintenant ou jamais. Si le GATIA cède un tout petit peu aux chants de la maudite communauté internationale, il se fera baisé. Rien ne doit détourner les vaillants hommes de leur mission de rétablir l’ordre et l’égalité dans cette ville qui est la source de toutes les maladies de notre pays. On s’en fout des accords d’Alger, car les gens de la CMA sont les premiers à les piétiner. Nous en ferons autant pour soutenir l’action du GATIA, car la paix dans cette ville interpelle tous les Maliens. Si le siège de Kidal est levé sans la signature d’accords irréversibles, ce serait un coup d’épée dans l’eau. GATIA; “, nous pas bougé. Pas moyen bougé. Faut pas bouger. Si nous bougé, nous avoir ça dans le cul.” Donc pas bougé. Jamais bougé Voici la chanson qui vaille pour les bâtards de la CMA. Non seulement nous pas bougé, mais nous fatigués de vous. C’est pourquoi encore Nous pas bougé jusqu’à vous chié. Après Nous bougé. Bande de pédés.

    • Monsieur,sachez que si un kidalois ou un bamakois ou bien un ségouvien sera tué c’est toujours une perte pour le Mali .Soyons responsables ce conflit est interne et si nous voulons un Mali un et indivisible restons pour l’intérêt de la nation et ne tombons pas dans le piège du racisme et de la xénophobie.
      Le GATIA va pas tirer les marrons du feu pour vous gratuitement réveillés vous.Nous devons se battre tous ensemble pour que sur l’ensemble du territoire national l’équité et la justice pour tous deviennent une réalité.Nos dirigeants ne nous disent pas tout car si ils ont décidé
      de signer des accords en faisant croire aux maliens que celui en est très bon donc il faudra
      qu’ils s’assument.

  3. Aucune communauté internationale ne viendra régler le problème de Kidal. Un début de solution est entrain de poindre, ce n’est pas le moment de venir fourrer leur nez pour mettre du sable dans le couscous du GATIA. Maintenant que le GATIA tient le bon bout, il ne faut pas venir foutre de nouveau le bordel. La CMA n’a eut que la monnaie de sa pièce. Le verrou de Kidal ne doit être levé sous aucun prétexte fallacieux. Les accès à Kidal doivent être scrupuleusement gardés, afin qu’aucune aide militaire extérieure ne vienne en renfort aux salopards de la CMA. Il faudra qu’ils signent tout ce que nous voulons pour la sécurité de notre pays et de nos populations,avant toute levée de siège. Cette fois-ci, c’est le bon bout que tient le GATIA. Maintenant, le Mali peut commencer à espérer à la paix à Kidal. Restera les poches de résistances un peu partout dans le pays qu’il faut chercher et neutraliser. Cela est désormais possible, si l’armée revient à Kidal. Ainsi, il y’aura les forces nécessaires pour sillonner les pays à la recherche des bâtards de Kouffa ou koufra qui empêchent les population du sud de dormir sur leurs deux oreilles. Tout le problème du Mali se trouve à Kidal. A cause du contrôle du trafic de la drogue et du tabac, ces salopards ne veulent pas la paix. Ils savent que l’armée va mettre fin à leur rente qui les alimente en armes. Ils s’arment contre qui?

  4. Lorsque la volonté d’arriver à un but manque à une entité, elle se retire tous les moyens d’y parvenir. Ce qui doit être privilégié est l’option de la République.

  5. On se trompe lorsqu’on croit que l’Application d’un Accord de Paix signifie arret total de tout combat.Ceux qui refusent d’appliquer les points nevralgiques de l’Accord doivent y etre contraints par la force.Ici,le point nevralgique c’est le retour de Kidal sous l’Autorite de l’Etat du Mali.Si cela n’est pas compris par toutes les parties y compris la Communaute Internationale ,on va au blocage,comme on le voit actuellement.Que la Communaute Internationale hesite a y envoyer ces troupes,cela est comprehensible.Mais, toute personne desireuse de la paix au Mali qualifierait la situation actuelle comme une occasion unique de d’arracher une paix qui a peu de change de se materialiser aqutrement..

  6. Le premier responsable de cette situation est la communauté internationale qui n’a pas osé imposer aux groupes armés le cantonnement et le désarmement après la signature de l’accord. Elle s’est même montrée d’une complaisance coupable face à l’attitude de la CMA d’empêcher les officiels d’entrée à Kidal. Pire, elle prétend créer une zone de protection de la population de Kidal qui est un vrai passoire pour les escadrons lourdement armés de la CMA.
    Il est vraiment temps qu’elle soit claire dans sa prise de position.
    Les populations de Tombouctou, Gao, Ménaka et Kidal sont fatiguées de son jeu sournois.
    les Maliens doivent eux aussi se dire qu’ils tiennent leur avenir dans leur mains. En le confiant à des puissances étrangères, ils n’auront qu’à s’en prendre à eux mêmes.
    On ne sous traite pas sa sécurité.
    “Si tu ne peux protégé le peuple et braver l’ennemi, donnes ton sabre de guerre aux femmes qui t’indiqueront le chemin de l’honneur” (extrait de l’hymne de l’empire du Wassoulou)

  7. « Création de groupes d’autodéfense ethniques, tribaux et communautaristes en réponse aux agissements du groupe « colonialiste » d’intérêt narcotrafic des bandits armés MNLA-HCUA-MAA » par Mohamed AG HAMATY, qui signe ici par son sobriquet Wartehen-Ghaçan; Bamako-Mali ; le 26 août 2014.
    . « Ce qui se conçoit bien s’énonce facilement et les mots pour le dire viennent aisément!»
    Le GATIA, le groupe d’autodéfense touareg Imghad et Alliés de Fahad ag-Almahmoud qui s’est déjà constitué et a déclaré qu’il s’inscrit dans la mouvance des « groupes armés d’autodéfense » qui luttent contre les visées expansionnistes et colonialistes du groupe d’intérêt narcotrafic des bandits armés MNLA-HCUA-MAA et, du coup, estime devoir participer aux pourparlers inter maliens pour le dialogue inclusif en vue d’Accord de Paix et de Concorde global et résilient. Mieux, le GATIA remplace, politiquement, la milice Imghad de Gamou dont les éléments sont déjà bien militarisés et « intégrés » à l’armée malienne depuis début 2012.
    Les autres communautés mauresques, songhoïes, peulhes, bellaes, bozos-sorkos devraient suivre cet exemple parce que, comme on le dit « on n’est mieux défendu que par soit même ! » ; mieux, la seule façon de rétablir l’équilibre des forces – de la terreur ? – au Nord du Mali, c’est, soit de désarmer tout le monde ou, à défaut, d’armer tout le monde.
    En tout état de cause… historique et politique de la rébellion touarègue qui perdure depuis 50 ans, la création des groupes armés dits d’autodéfense procède aujourd’hui de la même facture que celle qui a fait naitre la rébellion « Alfalaga » d’Aladi de 1963, le MPA-Ichoumar d’Iyad de 1992, le FPLA, l’ARLA, le FIAA, l’Alliance Ifoghas Bahanga de 2006, le MNA de 2010 des étudiants touaregs au banc de l’’Université malienne, le MNLA de 2011des mercenaires battus de Kadhafi et débandés au Mali, le HCUA et le MAA de 2013 qui furent constitués, faut-il le rappeler, sur des bases ethniques, tribales et communautaristes.
    Puisque la situation d’après « 21 mai 2014 », « la guerre de 3 heures de Kidal », s’est traduite, d’une part, par une agressivité du MNLA et de son allié de circonstance, le HCUA, qui sont allés réoccuper les villes d’où leur « ancêtre » Ansar-AQMI avait été chassé et, d’autre part le soutien manifeste de la France BARKHANE au MNLA, c’est tout légitime de chercher à s’autodéfendre lorsqu’on peut.
    Aussi, je m’insurge, avec vigueur, contre la récente condamnation de la création du GATIA par la plateforme des Cadres et leaders kel Tamacheq pour la Paix et l’Unité du Mali et cela, malgré que j’aie soutenu la plateforme depuis son début promoteur. La plateforme me déçoit et pour signifier mon désaccord avec elle, je crie et appelle, ouvertement, à la création de vraies milices tribales touarègues, peuhles, sonraïes, Bellahs, mauresques au Nord quitte à ce qu’il y ait une guerre civile, si c’est ça le prix à payer pour que nous sortions de la « colonisation » des Ichoumars, ces bandits armés sans foi, ni loi, ces mercenaires battus de Kadhafi qui ont apporté la « fitna-almaçibat » (la CATASTROPHE) au peuple kel Tamacheq dit touareg, dit… Azawadi.
    Cependant, des maliens bien avisés posent la bonne question de savoir si le foisonnement de groupes sectaires arrange la crise d’aujourd’hui en donnant les mauvais exemples du Liban, de la Somalie et celui, récent, de la Libye proche, où le réflexe sectaire n’a pas diminué ; l’armée libanaise peine encore à défendre convenablement la natio

  8. Bonsoir,

    APPEL A TOUS LES ACTEURS POUR UNE MISE EN ŒUVRE DILIGENTE DE L’ACCORD POUR LA PAIX ET LA RÉCONCILIATION AU MALI ET POUR L’ENGAGEMENT, FRANC, HONNÊTE ET SANS COMPLAISANCE, DE TOUS

    Félicitations pour l’initiative citoyenne des chefs religieux, des notabilités communautaires et de certaines composantes de la société civile, à laquelle ont pris part les parties prenantes et la médiation, sous la houlette du Haut Représentant du Président pour la mise en oeuvre de l’accord pour la paix et la réconciliation au Mali.

    La session associée a eu lieu à Bamako et a duré trois semaines.

    Merci à tous et à toutes pour vos contributions pour une sortie durable de la crise au Mali.

    Malgré tout, le Mali est dans une insécurité totale (embrasement qui risque de se généraliser : trop de morts dans les régions du nord du Mali ainsi qu’au centre du Mali et au sud du Mali, djihadisme, terrorisme, …) et tout progresse lentement du fait de la non application de l’accord pour la paix et la réconciliation au Mali.

    Une minorité (terroristes et autres) ne doit pas prendre tout un peuple en otage.

    Comme certains le disent, nous avons des solutions idoines de sortie de crise, elles sont refusées ou ignorées par tous et toutes.

    En effet, j’ai fait des propositions pour résoudre le problème de Kidal ET pour la garantie du respect de l’accord et de l’engagement des acteurs pour la mise en œuvre et le suivi de l’accord de Bamako, pourquoi les acteurs ne les testent pas ?

    Ceux qui supportent l’accord de Bamako et ceux qui ne le supportent pas devront prendre de la hauteur en mettant en avant le Mali et en se rapprochant sur la base des intérêts des Maliens et de leur bien-être.

    Des intérêts cachés ou des mains invisibles pourront empêcher l’accord de Bamako de démarrer et de se dérouler normalement. Dans ce cas, ils doivent être mis en évidence et les auteurs exhibés devant tous pour que cesse ce qui empêche que l’accord se déroule normalement.

    Si toutes les parties prenantes et la médiation s’engagent honnêtement, franchement et sans complaisance, pour une mise en œuvre et un suivi stricts de l’accord, ces intérêts cachés (ou ces mains invisibles) seront débusqués (es), ainsi que ceux qui sont derrière.

    Nous devons, FAIRE ARRÊTER IMMÉDIATEMENT LES HOSTILITÉS, ENTRE GATIA ET LA CMA, SUR LE TERRAIN, et URGEMMENT mettre en place les autorités intérimaires, le DDR (Démobilisation, Désarmement et Réinsertion), le MOC (Mécanisme Opérationnel de Coordination) via les patrouilles mixtes et, graduellement, les forces de défense et sécurité Maliennes reconstituées et lancer la conférence d’entente nationale prévue dans l’accord au lieu des concertations nationales à cause de la complexité et de l’issue incertaine, à court terme, de ces dernières.

    ENGAGEONS-NOUS (tous les acteurs), honnêtement, franchement et sans complaisance, acceptons le partage de responsabilités (en particulier à Kidal) ET METTONS, TOUS/TOUTES, RAPIDEMENT, EN ŒUVRE, indépendamment des bords politiques, L’ACCORD DE BAMAKO, pour la paix et la réconciliation au Mali, pour l’intérêt général, pour le bonheur de TOUS/TOUTES, pour résoudre définitivement le problème de Kidal et pour éviter l’embrasement généralisé (sur lequel j’ai alerté les acteurs depuis plus d’un an).

    Pour ce faire, je lance un appel à tous les acteurs (parties prenantes, médiation, CSA, partenaires, …).

    Dr ANASSER AG RHISSA
    Expert TIC, Gouvernance et Sécurité
    TEL 00223 95 58 48 97

    • Annasser tu dois bien connaitre les ifoghas. Les accords d’Alger ne signifient rien à leurs yeux tant qu’ils ont le soutien de la France. Tes messages devront s’adresser à la France qui est le principal problème du Mali. Quant aux gens de la CMA ils ne connaissent que le rapport de force. Comment peut-on vivre en paix avec des gens pour qui tous ceux qui n’appartiennent pas à leur communauté sont des esclaves. Pour moi la paix doit passer une vraie citoyenneté des Kidalois en mettant l’intérêt de la région et du Mali au-dessus des intérêts de leurs ethnies. Il faut qu’ils soient retiré aux ifoghas les privilèges qui leurs ont été accordés au détriment de la majorité de la population. Ces gens de la CMA ont un mépris de la vie humaines ils n’ont aucun souci pour les populations qu’ils affament par leur trouble.
      Quant à l’ONU elle doit faire preuve de neutralité dans le traitement de dossier. Je crois ferment une maitrise total et parfaite de Kidal par le GATIA pourrait mettre fin à l’arrogance de la CMA. Les notables ifogas sont en partie responsable du sous-développement de Kidal. Ces gens n’ont aucun sens de l’intérêt commun. En fait cette situation tant qu’elle perdure leur permet d’assujettir les autres. Le seul point positif de la crise au Mali est l’avènement d’une nouvelle ère, celle qui voit le pouvoir Ifoghas s’effriter au profit de la justice. Dieu est bon et juste et il est toujours du côté de l’opprimé. C’est pourquoi malgré le complot de la France le Mali et Kidal sortiront grandi de cette crise. Honte aux dirigeants français et à ceux de la CMA. Les victoires successive du GATIA est une malédiction divine sur la CMA et ses dirigeants. Il vont payer pour les victimes des vols des viols et des déportations ( de Kidal à Gao).

      • Bonjour,
        Merci Gatam de votre message.

        L’accord de Bamako est favorable à l’unité nationale car dès son article 1, l’Unité nationale EST RETENUE COMME UN DES PRINCIPES FONDAMENTAUX, de même, à travers la régionalisation, des représentants de l’état se trouvent dans toutes les collectivités territoriales (régions et communes) assurant le respect de l’intérêt général et le lien avec le niveau national.

        La régionalisation permettra aux ressortissants d’une même région (ou commune) de se partager la gouvernance de cette dernière. Ainsi, la garantie et l’obligation du respect de l’accord ainsi que la régionalisation permettront de résoudre le problème de Kidal et de permettre à chaque citoyen d’assumer ses responsabilités (gouvernance participative et citoyenneté comme vous l’avez rappelé).

        DE CE FAIT, TOUS LES CITOYENS D’UNE RÉGION OU D’UNE COMMUNE SONT ÉGAUX.

        Dorénavant si on utilise la méthode que je propose, entre autres :

        – chaque acteur (partis prenantes, partenaires, médiation, CSA, bureau du haut représentant du président de la république et CNCA) prendra sa responsabilité et s’engagera de façon franche, honnête et sans complaisance pour garantir le respect de l’accord.

        – chaque acteur aura l’œil sur les autres acteurs, la confiance n’exclut pas le contrôle.

        – chaque citoyen pourra intervenir dans la gouvernance de la région ou dans des projets et services mis à sa disposition par la région.

        Bien cordialement
        Dr ANASSER AG RHISSA
        Expert TIC, Gouvernance et Sécurité
        TEL 00223 95 58 48 97

  9. Mr SOW , ton article est ton article car tu ne vois dans l’attitude du GATIA une participation à la gestion de la ville . On ne fait pas la guerre pour une participation à la gestion de la ville mais pour plutôt pour s’en accaparer et établir l’ordre des choses. La CMA est devenu trop arrogant et hautain avec le soutient de la France qui d’ailleurs a fait rentrer son poulain de l’ambassadeur.

  10. LA communauté internationale il faut qu’il dégager la porte de la ville de KIDAL depuis 2012 elle son au MALI elle n’a rien réglée elle doit préparer leurs bagages et partir ..

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