Le regain de tension à Kidal, puis les affrontements meurtriers entre les frères armés du Gatia et du HCUA, juste à la veille de la mise en place annoncée des autorités intérimaires dans cette ville, augurent d’une dangereuse déchirure entre les communautés, avec en ligne de mire le leadership et la gestion du pouvoir.
Avant les affrontements sanglants à Kidal, les jeudi 21 et vendredi 22 juillet 2016, qui auraient fait des dizaines de morts, des témoins ont assisté à l’arrivée des renforts du Gatia en provenance de Gao et Ménaka. La CMA, en aurait fait autant depuis ses positions de Tinzaouaten, Tin-Essako et Aguelhok.
Selon lemonde.fr, l’élément déclencheur de ces affrontements pourrait avoir été « l’assassinat, mardi, d’un officier du Haut Conseil pour l’unité de l’Azawad (HCUA), l’une des principales composantes de la CMA, par des éléments du Gatia ». Suite à cet incident, la CMA avait exigé que ses rivaux restent cantonnés sur leurs positions et ne traversent plus la ville.
Deux jours plus tôt, à Niamey, CMA et Gatia concluaient sous la médiation nigérienne, un plan de gestion de la ville de Kidal, une sorte de quota dans le partage du pouvoir, en prélude à la mise en place des autorités intérimaires, une transition qui s’annonce périlleuse.
« Derrière cette reprise des combats émerge la rivalité de deux communautés touaregs mais aussi de deux hommes. D’un côté, Alghabass Ag-Intalla, le secrétaire général du HCUA, dont plusieurs sources affirment que tous les ponts n’ont pas été rompus entre son mouvement et celui du djihadiste Iyad Ag-Ghali, figure de la tribu des Ifoghas dont est issu l’essentiel des combattants du HCUA. De l’autre, Al-Hadj Ag-Gamou, général de l’armée malienne aux relations fluctuantes avec Bamako, chef militaire du Gatia et personnalité centrale de la tribu des Imghad, dont les hommes se sont réinstallés à Kidal en février », écrit le Monde.
D’autres facteurs comme le « contrôle des trafics », entrent en ligne de compte. « Entre ces frères ennemis, ce sont les dividendes de la paix qui sont en jeu, les postes dans les différentes administrations, alors que des autorités intérimaires devaient être réinstallées le 15 juillet, mais aussi le contrôle de route de trafics », indique notre confrère de lemonde.fr. « Des éléments de la CMA ont saisi de la drogue à ceux du Gatia la semaine passée à Tinzaouaten », relate une autorité de la région, indique ledit article.
Que d’atermoiements dans la mise en œuvre de l’accord pour la paix et la Réconciliation au Mali issu du processus d’Alger, par les faits conjugués des groupes non signataires, des djihadistes, mais aussi des parties à l’accord qui ne ratent aucune occasion pour tenter de s’adjuger les rapports de forces sur le terrain, au prix des vies humaines et de la violation répétée de l’accord de paix. L’accord est devenu sous nos yeux, source des désaccords. Du coup, c’est Bamako qui n’aura pas la paix, autant que perdurent ces conflits intercommunautaires, parce que le Mali compte sur l’unité nationale et l’intégrité territoriale. Le navire Mali a-t-il jamais autant tangué, à quand l’Indépendance ?
B. Daou
@B. Daou. Entre Bamako et Kidal ce n’est ni plus ni moins que “sonzaniba ka komotikiya”!TOKO DRON sinon Bamako ne contrôle plus rien sur Kidal: la preuve depuis le voyage du PM Mara quelle est la plus haute autorité du Mali à avoir osé partir làbas? Pire encore les politiciens ont récupéré cet acte héroïque du PM Mara pour l’utiliser contre lui alors que ce devrait être une lueur d’espoir pour tous. Ce n’est pas surprenant pour une opposition malienne qui a été capable de soutenir un embargo sur les entrées d’armes du Mali, armes alors destinées à combattre la rebellions dans ses débuts…Le pire est que le citoyen lambda les a suivis dans ce délire…Le ridicule ne tue plus dans ce pays où les dirigeants sont incapables de trouver une solution finale au problème de Kidal qui reste inaccessible à toute autorité de l’Etat central. Nous continuons toujours à accuser la France-Barkhane-MINUSMA…alorsque nous n’avons rien fait nous-même depuis 2012 pour limiter la corruption dans l’armée-côté recrutement, fournitures de dotations, achats d’armements lourds…Pauvre de nous maliens. Si c’est comme ça qu’il faut diriger un pays, on verra bien.
Au Mali, les dirigeants n’aiment pas la vérité.On se cache toujours derrière des raisons inavouées pour gérer la chose publique. IBK doit comprendre que les maliens sont fatigués par ses prises de position basées sur l’intérêt personnel.Croyez en Dieu le tout puissant et sachez que c’est lui qui donne et aussi c’est lui qui retire.L’homme qui que tu sois tu n’es qu’un mortel et ce bien qui nous aveugle dans ce monde ici bas n’est rien car il va et revient au gré de la volonté de Dieu le tout puissant. Le Mali va mal car il est empêtre dans dans des tourbillons causés par la turpitude de ses propres enfants. Dirigeants maliens! permettez à ce peuple volontaire de relever la tête
Il est temps que nous nous ressaisissons vraiment. N'importe quelle appelation que tu donneras à ces gens, ils sont tous pareils. Le problème au Nord se tourne autour de la drogue et de nos ressources. Des gens qui ne sont habitués aux pillages et aux razzias, qui ne savent rien faire de leurs dix doigts, qui sont habitués à recevoir de l'argent de nos gouvernants sur le dos du contribuable, comment voulez vous qu'il ait la paix. Il n'y aura jamais la paix dans ce pays sans la population même. Trop c'est trop. Allons-nous passer tout notre temps à signer des accords bidons sans fondement, ni issue? Non! Non! et Non! Le temps des beaux discours est revolu. Ils faut que nos politiciens ouvrent grandement les yeux et aient le courage de s'engager dans une voie autre que ce que veux nos destructeurs. Le mali ne mérite vraiment cela. Mais avec des responsables sans qualificatifs, tout peut arriver. c'est la déception à tous les niveaux des dirigeants abonnés au mensonge et aux discours alambiqués. Attention à ne pas liver ce pays à la division. C'est ce que veulent ces vendeurs de drogue appuyés par nos soi disant protecteurs qui ont autres choses à viser que de protéger nos populations. Sinon comment peut-on expliquer cette boucherie au vu et au su de la MUNISMA et de BARIKANE. Puisque le bon Dieu ne dort pas. Chacun en aura pour son compte et c'est ce qui a déjà commencé.
”Des éléments de la CMA ont saisi de la drogue à ceux du Gatia la semaine passée à Tinzaouaten”: Kidal est géré depuis des lustres par la CMA. Tout le monde sait que CMA, MNLA et autres terroristes sont synonymes de drogue sont soutenus par la France. Et c’est le GATIA que l’on surprend avec de la drogue, même à supposer que cela soit vrai. Comment le ”Monde” peut être si nauséeux…
Il est temps que nous nous ressaisissons vraiment. N'importe quelle appelation que tu donneras à ces gens, ils sont tous pareils. Le problème au Nord se tourne autour de la drogue et de nos ressources. Des gens qui ne sont habitués aux pillages et aux razzias, qui ne savent rien faire de leurs dix doigts, qui sont habitués à recevoir de l'argent de nos gouvernants sur le dos du contribuable, comment voulez vous qu'il ait la paix. Il n'y aura jamais la paix dans ce pays sans la population même. Trop c'est trop. Allons-nous passer tout notre temps à signer des accords bidons sans fondement, ni issue? Non! Non! et Non! Le temps des beaux discours est revolu. Ils faut que nos politiciens ouvrent grandement les yeux et aient le courage de s'engager dans une voie autre que ce que veux nos destructeurs. Le mali ne mérite vraiment cela. Mais avec des responsables sans qualificatifs, tout peut arriver. c'est la déception à tous les niveaux des dirigeants abonnés au mensonge et aux discours alambiqués. Attention à ne pas liver ce pays à la division. C'est ce que veulent ces vendeurs de drogue appuyés par nos soi disant protecteurs qui ont autres choses à viser que de protéger nos populations. Sinon comment peut-on expliquer cette boucherie au vu et au su de la MUNISMA et de BARIKANE. Puisque le bon Dieu ne dort pas. Chacun en aura pour son compte et c'est ce qui a déjà commencé.
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