Kidal : Bamako contrôle la situation

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L'État paie sa faillite d'assurer ses missions régaliennes
(photo archives à titre illustratif)

Vendredi, alors que se poursuivaient sporadiquement des affrontements fratricides entre la Cma et la Plateforme autour de la ville de Kidal, le Haut représentant du Chef de l’Etat pour la mise en œuvre de l’accord pour la paix et la réconciliation, lui, passe à la vitesse supérieure. Dans la capitale malienne, il réunit les protagonistes et la communauté internationale autour d’une même table. Objectif, enterrer la hache de guerre entre frères signataires d’un même accord tout en les amenant à regarder dans la même direction pour retrouver la paix et la réconciliation.

 Hormis l »impérieuse nécessité même de cette rencontre, le grand intérêt qu’elle offre est du fait que désormais, c’est à Bamako que les questions les plus urgentes du Mali se traitent.

Une nouvelle donne qui rassure davantage les Maliens qui voient de plus en plus, l’Etat prendre le taureau par les cornes.

C’est ainsi que Mamadou Diagouraga, le Haut Représentant du Président de la République pour la mise en œuvre de l’Accord pour la Paix et la Réconciliation au Mali, a procédé ce vendredi 12 août 2016, en présence des membres de la médiation internationale, à l’ouverture de discussions entre les mouvements signataires de l’Accord (‪‎PlateformeCMA) autour de la situation qui prévaut à ‪‎Kidal.

Selon nos informations, tous les participants à ces discussions sont parvenus au fait que les affrontements fratricides ne profitent à personne.

Sur place, sous la conduite du Haut représentant, groupes amés et communauté internationale conviennent à l’instauration d’un dialogue entre les deux parties. Cela, pour que ce dialogue permette le retour de la confiance nécessaire au traitement de toutes les autres questions qui minent jusqu’ici le processus.
Et pour une des rares fois à Bamako, ce sont toutes les parties qui ont marqué leur entière disponibilité à mener des discussions franches et fructueuses en vue de l’atteinte des objectifs évoqués par M. Diagouraga lors de la rencontre du vendredi.

A son tour, la communauté internationale a donné l’assurance de son soutien aux efforts en cours.

Il faut dire qu’avec cette rencontre qui vient de se tenir vendredi, le Haut représentant du Chef de l’Etat a suivi la voix tracée du Président Ibrahim Boubacar Keïta. Ce dernier a toujours prôné la gestion beaucoup plus interne des crises. C’est pourquoi, l’accord a été signé en mai 2015 à Bamako, après d’âpres discussions à Alger, chez nos voisins et amis.

Mamoutou Zan Diarra

L’OBSERVATOIRE

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3 COMMENTAIRES

  1. Si le gouvernement parvient à contrôler la situation, cela est une bonne chose. C’est bien le dialogue, mais il y a certaines choses sur lesquelles il ne doit pas y avoir de négociation, telles que le retour immédiat de l’administration sur tout le territoire, que ce soit le drapeau du Mali qui flotte sur tout le territoire, tout autre doit être brûler et il faudra que la france se retire de Kidal. Nous savons tous ce que la france joue comme jeu. Le problème d’elle et la situation complexe est aussi de sa faute, même si elle a pu trouver des imbéciles d’apatrides, bandits de membres de l’ex mnla. Certains vont dire que si la france se retire, la situation va s’aggraver, je leur dis que la situation s’aggravera d’avantage si la france reste.

  2. Si le gouvernement parvient à contrôler la situation, cela est une bonne chose. C’est bien le dialogue, mais il y a certaines choses sur lesquelles il ne doivent pas y avoir de négociation, telles que le retour immédiat de l’administration sur tout le territoire, que ce soit le drapeau du Mali qui flotte sur tout le territoire tout autre doit être brûler et il faudra que la France se retire de Kidal.

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