Justice-prévention-réconciliation (Juprec) : Un projet au service des populations victimes de la crise

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Violences au Nord : la série continueLa cérémonie de lancement de ce projet, qui était placée sous l’égide du ministre de la Justice et des Droits de l’homme, Mahamadou Diarra, a enregistré la présence de Pascal Paradis, Directeur général d’Asfc et non moins principal initiateur du projet ; de Gervais L’Heureux, chef du Juprec et de la présidente Wildaf, Mme Bouaré Fatoumata Samaké.

 

À retenir que ce projet propose de travailler sur trois fronts complémentaires, à savoir la justice, la prévention et la réconciliation. Son originalité repose sur une réponse pluridimensionnelle à une situation complexe combinant des actions de justice, de dialogue social, de contrôle citoyen et de sensibilisation aux violences basées sur le genre. Ce projet a été mis en œuvre avec la collaboration de différents acteurs et actrices de la justice malienne et est réalisé grâce à l’appui financier du gouvernement du Canada par l’entremise de son ministère des Affaires étrangères, du Commerce et du Développement.

 

L’idée est venue dans un contexte de restauration de la paix et de la stabilité au Mali. Le Juprec vise ultimement la consolidation d’un accès à la justice pour les personnes affectées par la crise. Le renforcement des acteurs de la justice et de la société civile malienne sera donc effectué avec comme objectif le respect optimal des droits de ces personnes. Le Juprec est convaincu que la justice demeure le moteur de la réconciliation. Il s’est donné pour mission de concilier les exigences de paix et de réconciliation avec le besoin de justice des victimes.

 

«Le Juprec adopte une approche d’accompagnement et de subsidiarité qui place les partenaires maliens au cœur des orientations du projet. Il fait d’eux les maîtres d’œuvre de la plupart des activités», a déclaré Pascal Paradis, Dg d’Asfc. Et à Gervais L’Heureux, chef de Juprec d’enchaîner : «Dans cette quête de justice et de réconciliation, la société civile malienne s’impose comme un acteur essentiel, capable de mobiliser la population, d’interpeller le gouvernement et de participer activement au redressement de l’Etat de droit au Mali».

 

Pour sa part, le ministre de la Justice et des Droits de l’homme, Mahamadou Diarra, déclarera que le projet Juprec va renforcer les idéologies de la politique gouvernementale. Avant de souhaiter que ce projet puisse atteindre ses objectifs.

SKK

 

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