Journées de réflexion sur le Mali : Les experts nationaux et internationaux se cogitent autour de l’essentiel

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Dans l’optique de trouver des pistes de solutions politiques et sécuritaires à la crise Malienne et la problématique de stabilité dans la zone sahélo saharienne, des journées de réflexions ont été initiées par le gouvernement malien et ses partenaires de la Minusma et de l’institution allemande, Friedrich Ebert Stiftung et Promediation.

 

Du 24 au 26 juillet, des experts pluridisciplinaires, maliens et étrangers, vont consacrer trois jours d’échanges et de réflexion  sur la crise malienne et la stabilité dans la zone sahélo saharienne en vue de trouver des solutions politiques et sécuritaires de sortie de crise. Il s’agit entre autres de : Ahmedou Ould Abdallah, diplomate mauritanien, ancien représentant du secrétaire général des Nations Unies en Afrique de l’ouest. Abdoulaye Mohamadou, chercheur et directeur de cabinet du ministre des affaires étrangères du Niger. Michel Galy, politologue et sociologue, professeur de relations internationales à l’ILERI. Laurence Aida Ammour, experte en défense et sécurité, Maghreb et zone sahélo saharienne, Alain Antil, chercheur et responsable du programme Afrique subsaharienne à l’IFRI, Georg Klute, anthropologue, professeur d’université à Beyreuth et du professeur Doulaye Konaté, historien Archéologue non moins ancien recteur de l’université de Bamako.

Présidée, par le premier ministre Moussa Mara, la cérémonie d’ouverture a eu lieu hier jeudi 24 juillet au CICB. Les débats s’articuleront autour de quatre thématiques. A savoir : les défis politiques, économiques et sécuritaires dans la zone Sahélo saharienne, les négociations et dialogue inter malien pour une paix et une sécurité durable,  la recherche de solutions durables aux crises maliennes. Et dégager le rôle des acteurs institutionnels et de la société  civile dans la sortie de crise et le processus de réconciliation à travers la culture de la paix, l’information et la communication.

Ainsi, dans la première thématique, les intervenants seront amenés à développer quelques questions fondamentales. Il s’agit , entre autres, des causes endogènes et exogènes des conflits dans la zone sahélo saharienne, d’identifier les principaux acteurs de ces conflits et la réaction des Etats face à l’émergence et à la résolution de ces crises. Quant à la deuxième thématique, les discussions porteront, entre autres sur les leçons à tirer et les limites des crises précédentes et des exemples extérieurs. Et les deux dernières thématiques, seront consacrées essentiellement aux questions de propositions de solution aux niveaux institutionnels et selon les zones géographiques, concernant les objets de négociation décrits dans l’accord préliminaire de Ouagadougou. Mais aussi, de savoir quels rôles les médias nationaux et internationaux peuvent jouer dans l’accompagnement et le contrôle de la mise en œuvre des différentes étapes du processus de paix,  de négociations et de réconciliation nationale.

A en croire, les initiateurs de l’événement, l’objectif global recherché de ces journées de réflexion et de propositions, est de permettre, avec l’apport des chercheurs et experts, maliens et étrangers, la mise en commun d’une réflexion pour élaborer des pistes de solutions dans le cadre du processus de négociation et de dialogue inter malien afin de contribuer à la stabilisation du Sahel.

Selon Jan H Fahlbusch, représentant résident de la Friedrich Ebert stifung (FES) Mali, cette cérémonie est une belle occasion pour les experts de « réfléchir sur le déficit des partenaires techniques et financiers et leur incapacité à d’identifier les symptômes de la crise afin de répondre à la dégradation de la situation ».  Avant d’ajouter qu’une réflexion sur le passé est la condition clé pour construire l’avenir commun et pacifique qui intègre les groupes sociaux dans toute leur diversité dans un Etat réconcilié avec la population, cela, dans le respect de l’intégrité territoriale, de l’unité nationale et la forme républicaine et laïque.

« L’interruption du processus démocratique en 2012 nous a prouvé la nécessité d’identifier notre engagement en faveur de l’ancrage de la démocratie au Mali » dit-il. Puis de conclure que la fondation Friedrich Ebert Stiftung (FES),  institution allemande proche de la social-démocratie intervient au Mali depuis presque 50ans dans la promotion et la consolidation des valeurs de démocraties sociales au Mali et qu’elle a vécu des moments douloureux au côté des Maliens.

Faut-il, le rappeler, ces journées de réflexion et d’échanges interviennent après les pourparlers inclusifs entre le gouvernement malien et groupes armés rebelles dans la capitale Algérienne.

 

Lassina NIANGALY

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1 commentaire

  1. Bonjour,
    Sous la Présidence du PM, Moussa Mara, et du Ministre de la communication, Mahamadou Camara, du 24 au 26 juillet 2014, sur la problématique « Quelles constructions politiques dans la zone sahélo-saharienne ?».

    Félicitations pour ces journées.

    Plusieurs ateliers, avec un objectif similaire, avaient été organisés, en février 2014, par la MINUSMA et le gouvernement Malien et par la société civile Conacypal et SIPRI, il serait très JUDICIEUX de faire un bilan de tous ces travaux en y ajoutant les résultats des présentes journées et des propositions d’autres acteurs (Maliens, …) pour aboutir à un document contenant une vision partagée sur cette problématique et les recommandations induites.

    Il pourra servir à bâtir une plateforme de réconciliation, de développement durable équitable, de sécurité et de paix durables au Mali.

    Devant alimenter le processus de négociation inter-Malien, ce dernier doit être plus inclusif.

    Cordialement
    Dr ANASSER AG RHISSA
    EPXERT TIC/GOUVERNANCE

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