Dans le cadre de la célébration du 70e anniversaire de la Journée internationale des casques bleus de l’Organisation des Nations unies (ONU), le secrétaire général Antonio Guterres a effectué une visite de 42 h au Mali. Il a, à cette occasion, assuré les autorités maliennes du soutien des Nations unies pour rétablir la paix et la stabilité.
Le 29 mai est dédié Journée internationale des casques bleus de l’ONU de 1948. Pour célébrer la 70e édition de cette journée, le secrétaire général de l’ONU a fait le déplacement au Mali pour être auprès des casques bleus déployés depuis 2013. Une visite qu’il a placée dans un cadre de solidarité pour cette journée spéciale, dont le thème était “70 ans de service et de sacrifice”.
Le secrétaire général de l’ONU n’a pas manqué à cette occasion de saluer le travail accompli par les casques bleus au Mali et à travers le monde. Malgré le cadre de travail, jugé difficile par M. Guterres, il a invité les forces des Nations unies à redoubler d’effort pour changer les choses, en restaurant la paix Mali et partout au monde où elles interviennent.
Il a assuré les autorités maliennes du soutien de l’ONU la restauration la paix et la sécurité.
Le Premier ministre Soumeylou Boubèye Maïga a apprécié les appuis multiformes que fait la Minusma pour le retour de la paix et la sécurité au Mali. Il a aussi sollicité auprès du secrétaire général des Nations unies, le renforcement de coopération entre les Forces armées et de sécurité maliennes et celles de l’ONU afin de vaincre les ennemis de paix. Pour une meilleure organisation des élections, le Premier ministre a salué les dispositions déjà prises par la Minusma pour soutenir les autorités maliennes, mais aussi l’a invité à plus d’engagement.
Pour sa part, le représentant spécial du secrétaire général des Nations unies au Mali, chef de la Minusma, Mahamat Saleh Annadif, salué l’engagement du secrétaire général de l’ONU pour améliorer les performances des casques bleus et à s’assurer que les opérations de maintien de la paix soient adaptées pour faire face au théâtre des opérations toujours plus complexes et dangereuses.
Cette initiative, à l’en croire, interroge l’environnement hostile et imprévisible dans lequel opèrent les femmes et les hommes de la Minusma et qui a coûté la vie à 172 d’entre eux depuis son déploiement au Mali en 2013.
Youssouf Coulibaly