Jean-Yves Le Drian au Mali pour soutenir les soldats français

5
Selon l'état-major français, l'adversaire «défend fermement les positions sur lesquelles nous sommes obligés, successivement, de donner l’assaut, fouiller et réduire ces positions.» REUTERS
Selon l’état-major français, l’adversaire «défend fermement les positions sur lesquelles nous sommes obligés, successivement, de donner l’assaut, fouiller et réduire ces positions.»
REUTERS

Jean-Yves Le Drian, le ministre français de la Défense, est depuis ce jeudi 7 mars au matin en visite au Mali. Il s’est rendu dans le massif des Ifoghas, près de la frontière avec l’Algérie, là où se déroulent les combats les plus durs contre les jihadistes liés à Aqmi. Jean-Yves Le Drian est ensuite allé à Gao, la plus grande ville du nord du Mali, à proximité de laquelle un quatrième soldat français a été tué mercredi 6 mars.

Si le ministre français de la Défense, Jean-Yves Le Drian, était à Tessalit au petit matin, ce jeudi 7 mars, c’était pour saluer ce que l’armée française considère comme une grande victoire. La bataille d’Ametettai a duré près de quinze jours. Et c’est sans aucun doute la base la plus importante d’Aqmi qui est tombée, face à des combattants très bien préparés et équipés.

Ametettai se situe à 30 kilomètres au sud de Tessalit. C’est une vallée encaissée, difficile d’accès, géographiquement parfaite pour installer un camp sur la durée et donc occupée depuis une dizaine d’années par les jihadistes.

 

Le colonel Burkhard, porte-parole de l’état-major français

Ce qu’on a trouvé et ce qu’on continue à retrouver, montre que manifestement Aqmi était installé dans cette zone et souhaitait y rester durablement.

 

Concrètement, ce sont des tonnes de munitions qui ont été trouvées, des caches par dizaines, notamment des galeries pour cacher armes, véhicules et combattants.
Pour faire tomber ce bastion, ce « donjon » comme le disent les soldats français, la vallée d’Ametettai a été prise en tenaille, à l’est par les forces tchadiennes, à l’ouest par les soldats français.

Mais le coup décisif s’est joué le week-end dernier : 500 militaires français supplémentaires ont été amenés par avion, discrètement à Tessalit. Ils ont ensuite avancé difficilement, discrètement et sont arrivés par le nord, en passant les lignes de crêtes en différents points. Cette attaque a surpris les jihadistes et a mis fin à cette longue bataille d’Ametettai, bataille qui a sérieusement déstabilisé l’organisation terroriste.

D’après des écoutes diffusées dans la presse française, des combattants d’Aqmi encore en mesure de communiquer encourageaient « les troupes à fuir à dos de chameau ».

Par RFI

Commentaires via Facebook :

5 COMMENTAIRES

  1. Les soldats français ont besoin de ce soutien, mais on n’est pas courageux pour le dire. Les fraçais sont subi de pertes consdérables et les tchadiens ont perdu des centaines. Holland doit aussi venir pour outenir son armée s’il ne décidera pas de la retirer immédiatement.
    En tout cas les français sentent l’enlisement et ls n’auront pas de secours.

  2. On chante des louanges aux soldats tchadiens et français mais il faudra qu’on se pose des questions sur l’armée malienne qui a démissionné!

    L’absence de soldats dans les Ifoghas comme dans les zones libérées est combien révoltant. Que les autres viennent en amis donner leur vie en sacrifice pendant que les autochtones, ceux qui étaient payés par le contribuable, jouent à éviter de monter au front n’est-il pas ulcérant?

    J’en éprouve une honte et m’inquiète fort pour le devenir tranquille de ce pays. Voilà que la France se retirera en fin avril. Les tchadiens pourront être contraints au recul, vu que l’opinion populaire tchadienne se pose des questions sur la nécessité des sacrifier ses soldats tandis que les concernés au premier degré se livrent à diversion éhontées. Si ces deux sauveurs s’en allaient sans avoir exterminé les noyaux du djihad, bonjour le retour à la case départ.

  3. Honte a Sarkozy et son clan de neocolons immoraux Jupe etc…qui sont entrain de calomnier Hollande et ses hommes en pleine guerre où des soldats braves francais meurent. Cest morallement reprehensible! 😈 😈 😈 Il parlent d’un “gouvernement” au Mali… alors que cest eux qui avaient rabaissé la France en organisant une reunion entre le Quai d’Orsay et les bandits armes du MNLA (qui est surment un “gouvernement” …et surtout legitime pour eux) en novembre 2011 en vue de preparer cette merde actuelle qui a fini par verser le sang des soldats francais, des tachdiens et des maliens…et aussi faire deplacer de plus de 300,000 maliens avec de milliers des centaines d’enfants morts…et des milliers de femmes violees par consequent. Et ne parlons meme pas de la Libye. Et voila ❗ cest la moralite Sarkozienne.

  4. ouaregs et maures se poursuivent.

    Période : du 1er au 4 mars 2013

    Zones géographiques :

    – In m’nass, 80 km au sud ouest de Gao : 4 personnes exécutées le 2 mars 2013 par une patrouille de l’armée malienne partie de Gao dans la journée,
    1. Oumar Ag Algateck
    2. Mossa Ag Algateck
    3. Aklinine Ag Mossa
    4. Aljoumaghat Ag Bilal

    – Gossi, 160 km au sud ouest de Gao sur la route de Sevaré, 1 jeune homme a été frappé à mort par des soldats maliens avant de lui retirer une somme de 60 000FCFA qu’il avait par devers lui,
    – Hodari, sud de Tombouctou, les soldats maliens ont enlevé et ramener dans la direction de Douentza les personnes ci après :
    1. oumar Ag sidi ali.
    2. mohamed Ag sidi ali et
    3. aliou Ag houssa.Hombori,

    – Hombori, enlèvement de deux personnes dont les noms ne nous ont pas été communiqués ainsi que du chef de leur fraction du nom de Hamo Ag Ichrach venu pour s’enquérir de leur situation auprès des militaires maliens.

    NB : Dans chacun de ces cas, les soldats pillent les boutiques s’il s’agit de commerçants et enlèvent les troupeaux sur leur parcours.

    ARVRA en appelle encore à l’engagement des organisations de défense des droits de l’homme, aux hommes et femmes épris de justice de dénoncer avec la dernière rigueur la responsabilité des autorités de Bamako, le silence de la France dont les forces ont permis le déploiement des soldats maliens plus prompts à exécuter, voler et piller d’innocents civils que de traquer les narco terroristes.

    Nous exigeons le déclenchement de procédures d’appel d’urgence pour que cessent ces violations flagrantes et continue des vies humaines dans l’Azawad.

    6 mars 2013

    ARVRA,

  5. C’est bizarre, fuir à dos de chameaux?????

    Je pensais qu’ils étaient prêt à mourir comme ils prétendaient le dire et comme ils pensent se battre pour leur dieu

Comments are closed.