Iyad Ag Ghaly ou l’axe du mal de la crise du Nord IBK met à nu la complicité de la communauté internationale à prolonger la souffrance du peuple malien

4
Le bras droit du chef islamiste Iyad Ag Ghaly tué
Iyad Ag Ghaly, le chef d’Ansar Dine,

La  crise qui perdure au nord du Mali porte la marque d’un homme. Il s’agit d’Iyad Ag Agaly, le créateur d’Ansar Eddine, à l’origine des exactions extra humaines. A travers son mouvement, il dit instaurer la charia islamique dans cette partie du territoire malien. Les populations ont vécu un véritable enfer : amputations de membres, flagellations, viols, mariages forcés,  destruction des structures sanitaires et sociales, d’édifices culturels et rituels, interdiction totale de divertissements etc.  Les habitants des lieux étaient réduits au néant.  Pour éviter le courroux des islamistes, beaucoup d’entre eux ont préféré fuir les lieux pour réfugier à l’intérieur et à l’extérieur du pays. On assista de façon impuissante à la fuite des partenaires au développement, des éducateurs, agents socio sanitaires dans cette partie du territoire national. Les interventions des forces armées maliennes et internationales ont permis de chasser les jihadistes à col blanc des zones qu’ils occupaient durant de longs mois. Iyad, le principal artisan du mal est parvenu à fuir pour une destination inconnue. Sa tête étant mise à prix, on a promis une forte récompense à quiconque l’homme mort ou vivant. Aujourd’hui, à la faveur des interventions des forces internationales présentes au Nord, Iyad a fait son ‘‘come back’’, car, sa présence a été signalée dans la région de Kidal à maints endroits. Une présence synonyme de défiance pour IBK,  qui a lancé ses piques à l’endroit de l’UA et e l’UE en ces termes : « le problème du Nord, c’est  Iyad Ag Agaly. Vous savez où il se trouve et vous ne faites rien pour l’arrêter. Il se déambule librement entre Kidal et Téhargar. Les mouvements armés qui s’agitent sont entretenus par lui. Tant qu’il est là, il est difficile d’amener la paix au Nord Mali » a martelé le Chef de l’Etat. En affirmant ainsi, IBK charge la communauté internationale pour son jeu, qu’il juge complice. Sa déclaration  a réjoui d’un malien, qui croit à la complicité de la communauté internationale à protéger l’axe du mal qu’est Iyad Ag Agaly. Ce monsieur est à la base des hostilités que connaît le septentrion malien. La résolution de la crise passe par sa neutralisation. C’est à prix que le Mal connaitra la paix tant recherchée. Les négociations inter maliennes d’Alger pourront réussir difficilement tant que l’axe du mal circule librement et fait des injonctions sur les groupes armés.

A suivre…

Hassane Kanambaye

 

Commentaires via Facebook :

4 COMMENTAIRES

  1. De quelle nationalité est ce Iyad Ag Agaly ? …Malien …

    Que la paix revienne et les coupables d’exactions seront jugés …

  2. Si Iyad avait pris part aux négociations le document aurait été signé le même jour par toutes les parties.
    Aujourd’hui les groupes armés prennent du temps non pas pour consulter et expliquer à une base quelconque mais d’aller convaincre Iyad.

    S’il donne son aval le document est signé,s’il dit non pour signer il faut d’abord une garantie de sécurité pour eux même et pour leurs familles.
    Iyad joue un rôle déterminant on ne peut le négliger.
    Nous aurions bien voulu rappeler à Iyad que l’application de la chariya et le djihade ne peut se faire dans un melange islamisme par le séparatisme.les djihadistes ont été embarqué dans le séparatisme.

  3. Le Mali a t-il jugé cet homme même par contumace ?…

    Il faut le juger et si il est coupable (avec toutes les garanties d’un vrai jugement)…il faut lancer
    les procédures de recherche et de saisie..

    Toutes les tribunes et déclarations assorties de coup de menton ne sont rien sans jugement

  4. En effet, IYAD a des complicités partout dans la communauté internationale et les pays comme la France, la Suisse sans équivoque. C’est dommage de voir des bandits si rétrogradent comme IYAD sont présents au Nord du Mali pendants que l’opération Barkane est là.

Comments are closed.