Iyad Ag-Ghali, l’ennemi numéro un de la France au Mali

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Iyad Ag Ghali © AFP

Ce notable touareg, fin stratège, est devenu le chef incontesté du djihad au Sahel. Paris et Washington traquent cet ancien bon vivant qui lança son odyssée meurtrière en manipulant les groupes rebelles, les pouvoirs, à Bamako et à Alger, et les Occidentaux.

Il a connu le Paris branché, la Libye de Kadhafi, les beaux quartiers de Bamako… Iyad Ag-Ghali est revenu s’enfermer dans son désert, où ce guerrier s’est condamné à tuer et à mourir. Le poète inspiré d’autrefois s’applique désormais à instrumentaliser des versets du Coran pour justifier sa grande odyssée meurtrière qu’il appelle « djihad ».

Il mène une existence clandestine, fuyant les téléphones portables, ne se déplacerait qu’à dos de dromadaire ou à moto. Nul ne peut vivre seul dans le Sahara. Lui coordonne de discrets émissaires qui transmettent ordres et messages à ses soldats. Parmi ses anciens frères d’armes, certains assurent qu’il s’entoure d’enfants pour lui tenir compagnie, et se protéger des missiles. D’autres jurent qu’il erre avec un cheptel dans l’immensité saharienne, déguisé en berger, quelque part autour de la frontière séparant l’Algérie de son pays, le Mali.

Iyad Ag-Ghali a aujourd’hui 60 ans, et il écrit la dernière page de sa vie, une existence rythmée par les luttes armées et les négociations politiques au nom des siens, les Touareg. Sa dernière arme est le terrorisme au nom d’Allah. A la tête d’une alliance d’unités djihadistes affiliées à Al-Qaida, baptisée « Jamaat Nosrat al-Islam wal-Mouslimin » (JNIM, Groupe de soutien à l’islam et aux musulmans), Iyad Ag-Ghali est devenu l’homme le plus recherché du Sahel. Paris comme Washington le traquent.

Il a revendiqué le double attentat qui a frappé, le 2 mars, l’ambassade de France et l’état-major général des armées à Ouagadougou, la capitale du Burkina Faso. Il s’est aussi attribué la responsabilité de l’attaque du 29 juin contre le nouveau quartier général de la force du G5 Sahel – qui réunit des soldats du Burkina Faso, du Mali, de la Mauritanie, du Niger et du Tchad –, à Sévaré, dans le centre du Mali. C’est encore lui qui revendique l’attaque à Gao, dans le nord du Mali, contre une patrouille de militaires français, le 1er juillet, jour d’ouverture du………….lire la suite sur lemonde.fr

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5 COMMENTAIRES

  1. Et dire que l’élection du président IBK en 2013 , la vie démocratique qui a suivi, les accords de paix
    et la mise en place de cette élection aujourd’hui 29/7 /2018 ..a été possible grâce à l’intervention rapide mise en place en janvier 2013..
    En effet que serait devenu le Mali …si les djihadistes avaient atteint BAMAKO !!

    On ne refait pas l’histoire…mais il faut s’en souvenir

    • “En effet que serait devenu le Mali …si les djihadistes avaient atteint BAMAKO !!”

      Imbecille, que serait la libye et l’afrique du nord, si la franSS n’avait pas envahit et bombardé et détruit ce pays et largué des tonnes d’armements et de munitions pour rebelles…
      Les africains francofous ont un cerveau pire que ceux des truites!!!!

      • Big one, incendies de forets de ces cowboys, Séismes, ouragans, ireveil du Yellowstone, inondations en Oklahoma, inondations à Washington, la FievrU$

  2. La France connait à la seconde prêt la position de Iyad Ag Ghali, Iyad est plutôt considéré comme l’ami numéro un de la France. Ne nous faites pas avaler la couleuvre bon Dieu.

    • Très bonne remarque!!!

      La franSS va maintenir Iyamaden en vie pendant des siècles contre sa propre volonter’…
      La franSS a besoin de son ben laden, pour justifier son occupation militaires!!!

      CE sont nos armées qui doivent prendre leurs responsabilités!!!!

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