Intervention militaire au Nord-Mali : Une résolution à deux vitesses

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Quiconque s’intéresse aux éditoriaux, à la presse, aux blogs…n’est pas sans savoir que l’information qui prend le souffle de l’histoire au Mali demeure la crise au Nord qui est en passe de dépasser l’étape des parlottes, eu égard au vote, vendredi dernier, de la résolution qu’avait proposée Paris au Conseil de sécurité. Lequel a accordé un délai de 45 jours à l’Union Africaine et à la Cédéao pour établir une feuille de route de l’intervention militaire. Reste que sur la question d’une intervention militaire, le Mali et un nombre important de ses interlocuteurs ne sont pas sur la même longueur d’onde….

L’activité intéressée de Paris au côté du Mali pour arracher le vote d’une résolution au Conseil de sécurité n’a finalement pas été une plongée dans la boue : la résolution est acquise et l’intervention pourra se faire sous le parapluie onusien. Mais avant, la communauté économique des Etats de l’Afrique de l’ouest (cédéao) et l’union africaine s’activent pour trouver les modalités d’une intervention militaire. Et auprès de bien des observateurs, les lignes ont bougé en dépit du mur de refus dressé par quelques pays voisins, l’Algérie en tête, contre une intervention militaire avec en toile de fond la crainte  des menaces terroristes et islamistes qui risqueraient de prendre mauvaise tournure à ses frontières. Au-delà de la colère et de l’indignation que peut susciter cette position du grand voisin l’Algérie,  l’on est tétanisé aussi devant l’attitude contre nature dans laquelle s’obstine et persévère les Etats Unis, qui est de dire que la résolution de la crise passe par la tenue d’une élection, condition sine qua non de leur aide à une intervention. En effet, aux yeux de l’administration Obama, le pouvoir politique à Bamako est bloqué du fait de la propension de la soi-disant « ex » junte militaire  à casser les reins surtout au président intérimaire. Il faut concéder que ce n’est ni tout à fait vrai ni tout à fait faux, car c’est désormais chose crue de tous que la fascination engendrée par  le cerveau de la junte militaire au lendemain du putsch demeure constante au point que la plaie de la déchirure dans l’opinion nationale se rouvre quand son nom est évoqué. Mais au Mali actuellement, il est difficile de séparer le vrai de l’ivraie. Alors donc, il ne serait en rien choquant de dire que l’inquiétude soulevée par les U.S.A est hors de propos, même si c’est par mesure de respect à une disposition de leur constitution.

En vérité, la vraie question à mon sens, dans la crise malienne n’est pas de savoir si l’autorité politique a les coudées franches à Bamako, mais plutôt  de permettre au Mali  de recouvrir le Nord de son territoire squatté par des groupes armés. C’est pourquoi, l’on est en droit d’être dans les brumes en entendant les U.SA parler d’élections au moment où toutes les attentions sont concentrées sur l’éventualité d’une intervention militaire. Dès lors, on ne peut s’empêcher de se poser la question suivante : la résolution votée ne risquerait-elle pas d’être prise en otage par cette volonté affichée, répétitive, récurrente des Etats Unis à imposer au Mali l’organisation des élections d’ici avril prochain ? C’est là une question qui mérite d’être passée au peigne fin. Une chose est sûre, c’est que le rythme auquel se passent les choses ne permet pas de bousculer les certitudes. Et on en arrive  même à se demander  si cette résolution n’est pas  à deux vitesses au constat que l’on devine l’ONU un peu démotivée sur le dossier malien. En tout cas, les jours à venir ne manqueront pas de nous projeter dans la réalité.

Boubacar Sangaré

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4 COMMENTAIRES

  1. Nous disons dialoguer avec un et laisser les autres c’est faire 2poids 2mesures c’est se soumettre au dicta et à l’imposé

    Nous disons que les faux islamistes Suppôts de Satan Satan faits humains adeptes et fidèles de Dajal d’Ansar Eddine Mujao et consorts les bandits sans foi ni loi de touaregs voleurs violeurs tueurs sur des bases raciale et tribale de MNLA ou « enfants ingrats égoïstes paresseux impénitents assistés permanents du Mali » ont attaqué ensemble leur pays le Mali

    Nous disons que ces êtres primaires ont la paresse la violence ingratitude incrustées dans leurs gênes

    Nous disons leur association ne pouvait pas durer Les êtres primaires ne connaissent que la violence la brutalité comme mode de résolutions des mésententes et conflits Ils appellent cela la loi du milieu qui consiste à corriger chicoter voire tuer l’autre

    Nous disons donc que Dioncounda le 1er ministre et le gouvernement ne doivent pas négocier avec de tels êtres Il faut les expédier le plus vite possible en Enfer leur habitat naturel

    Nous disons ils ne veulent pas travailler à la sueur de leur front et sont prêts à s’allier avec n’importe qui n’importe quel pays ou puissance même avec Satan pourvu qu’on leur promette l’assistance la pitance gratuites jusqu’à leur mort

    Nous disons qu’ils ne reconnaitront jamais les efforts du Mali à leur égard tant que le Mali ne leur promet pas la pitance l’assistance gratuites jusqu’à leur mort

    Nous disons ils sont et seront toujours 1problème pour leurs frères touaregs travailleurs les autres ethnies du nord du Mali et pour le pays tout entier

    Nous disons qu’ils ne présentent que 1,5% des touaregs du Mali qui ne présentent de 2,5% des ethnies du nord du mali

    Nous disons que les touaregs ne sont pas les 1er occupants de cette zone revendiquée par ces ingrats paresseux impénitents assistés permanents

    Nous disons que les ennemis sous régionaux d’Europe et d’Arabie du Mali qui rêvent depuis fort longtemps d’occuper les zones nord du Mali les utilisent en leur promettant l’assistance la pitance gratuites et permanentes

    Nous disons à Dioncounda au 1er ministre aux « jeunes gens » de ne point se laisser influencer par des dicta et des imposés

    Nous leur rappelons que le pouvoir que DIEU les a confié est transitoire et ils doivent avoir permanemment à l’esprit que le Mali n’a pas d’amis et ils doivent défendre uniquement les intérêts de leur pays le Mali qui les a vu naitre nourri envoyé dans les meilleures écoles et universités des « Autres » aux fins qu’ils soient honnêtes travailleurs qu’ils aient 1amour profond pour le Mali et qu’ils se comportent d’égal à égal avec les « Autres » sans complexe pour la défense des intérêts du peuple malien dans cette compétition mondiale où tous les coups sont permis sans aucun état d’âme

  2. coco=blanche neige= sanene ba kulé fa kulé den kulé itakou bakou

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