C’est sous une forte pression de la communauté internationale que le ministre de la Défense, Yamoussa Camara, a déclaré, ce samedi 22 septembre à Abidjan, que le Mali accepte le déploiement de la CEDEAO à Bamako. Cette déclaration fait suite à son entretien avec le président en exercice de la CEDEAO, Alassane Dramane Ouattara (ADO). Jusque-là, les autorités maliennes refusaient toujours que des forces étrangères s’installent à Bamako. Mais elles ont fini par accepter un déploiement « discret » de la CEDEAO dans la capitale.
Arrivé le vendredi dernier à Abidjan, le ministre malien de la Défense a transmis le message du Président Dioncounda Traoré à ADO. La veille, il avait déjà reçu la réponse du président ivoirien à sa demande d’intervention de la CEDEAO pour reconquérir le Nord du Mali. Mais la CEDEAO exigeait la présence de forces ouest-africaines à Bamako pour assurer la coordination des opérations dans le Nord, une proposition qui que le Mali avait rejetée. Aux dires du ministre malien de la Défense, la méfiance viendrait non pas des autorités, mais des populations maliennes qui, selon lui, restent très attentive à ce déploiement d’une force militaire étrangère au Mali. Selon certaines indiscrétions, le déploiement « discret » de cette force de la CEDEAO à Bamako permettra d’installer une représentation de cette force seulement dans la capitale. Mais au lieu d’être cantonné dans le Sud du pays, le reste de cette force ira au Nord pour récupérer les régions du Nord occupées par les rebelles armés, mais sous la coordination de l’armée malienne. Le 27 juillet dernier déjà, la CEDEAO avait décidé de bloquer une cargaison d’armes destinée au Mali dans le port de Conakry. Cette mesure a choqué les Maliens et alimenté une certaine suspicion sur les motivations de la CEDEAO et sa bonne volonté à sortir le Mali de sa crise. Ces dernières semaines, cette question a été évoquée lors des nombreuses réunions de l’organisation ouest-africaine, et elle pourrait bien avoir trouvé une solution : d’où ce changement de ton venant des autorités maliennes.
Revirement de situation
Pour la CEDEAO, la normalisation de la situation au Nord-Mali passe par la résolution de la crise politique au Sud du Mali. Dans les capitales ouest-africaines et les chancelleries « occidentales », on pense aujourd’hui que le Mali est loin d’une sortie de crise qui se poursuit au contraire avec les sorties inattendues et intempestives du l’ex-chef de l’ex-junte militaire. ATT avait été renversé suite à un « vrai faux coup d’Etat » et le Capitaine Sanogo pense toujours qu’il est l’homme qu’il faut à la place qu’il faut. Cette prétention au pouvoir se base sur un motif fallacieux : ses compagnons (du putsch) font partie d’une armée qui entend avoir les moyens militaires de reconquérir le Nord, soutient-il. Un Nord que des éléments de cette même armée avaient pourtant abandonné aux mains des rebelles en pratiquant systématiquement un repli dit « stratégique ». Mais avec le temps, il est vite apparu que l’ex- junte est dépourvue de détermination guerrière. La CEDEAO, qui espère aujourd’hui sortir le Mali de l’ornière, se trouve prise en tenaille entre une junte qui n’entend s’occuper que de ses petites affaires et des rebelles radicaux qui entendent transformer leur aspiration politique en revendication religieuse. Au niveau de la CEDEAO, il est vite apparu que malgré les engagements de l’ex- junte, le Capitaine Sanogo n’entend toujours pas céder la place aux autorités de la transition. Le gouvernement a donc rapidement été amené à « sauver les meubles » au Sud et à s’engager dans une solution de sortie de crise avec le bloc sous-régional. Dès lors, quel est le diagnostic de la CEDEAO ?
Depuis le départ d’ATT, le Mali continue de s’engouffrer dans sa crise. Certes, l’ex-junte n’a pas engagé d’action militaire, au Nord encore moins. Mais les revendications des autorités de la transition n’ont pas été prises en considération. Bien au contraire, il est vite apparu que lesdites autorités entendaient laisser les mains libres à l’ex-junte qui, avec l’aide de l’armée, tarde à affronter les rebelles du Nord qui en profitent pour y renforcer l’ancrage de leur « charia » tout en disant « ouverts au dialogue », mais à condition que Bamako accepte l’application de cette « charia », et cela, depuis le discours du Président Dioncounda Traoré adressé à la Nation ce vendredi 21 septembre. « Nous acceptons la main tendue de M. Traoré, mais à une seule condition : que le Mali applique la charia, la loi de Dieu. C’est la seule condition », a déclaré le porte-parole des islamistes sur RFI avant d’ajouter : « Si les gens du Sud (du Mali) veulent la négociation avec l’application de la charia, nous sommes d’accord. Mais si c’est la guerre qu’ils veulent, nous sommes d’accord aussi. Dieu est le plus fort ». C’est pour toutes ces raisons et bien d’autres qu’il apparaît opportun que la communauté internationale isole l’ex-junte et ses alliés afin que le gouvernement malien reste le seul partenaire crédible. Telle est la stratégie adoptée par la CEDEAO et dont le point d’appui reste les autorités maliennes. Toute chose qui explique la rencontre du ministre malien de la Défense avec le Chef de l’Etata ivoirien et président en exercice de la CEDEAO ce samedi 22 septembre 2012.
Jean Pierre James
ALLAHOU AKBAR,Il vaut mieux que le Mali soit dirigé par les islamiques qui ne veulent qu’appliquer la loi d’ALLAH que par un systeme franc maçonnique aux pratiques et aux interets sataniques,
Tout le malheur de ce pays est arrivé par la faute du capitaine SANOGO et de ceux là qui l’ont soutenu dans cette mafieuse action.
Vous voyez, même les militaires qui ont abattu sans sommation les paisibles religieux maliens et mauritaniens à Diabali ont reçu l’ordre du capitaine SANOGO.
Une chose est certaine si nous ne prenons garde le bateau Mali va couler car c’est un maudit ce capitaine qui cherche vaille que vaille le pouvoir.
Il essaye de tromper la communauté internationale et nationale en disant qu’il a cédé le pouvoir mais au fait c’est un menteur il dit ça pour échapper à la justice internationale, heureusement pour nous il ne va jamais s’échapper à cette vraie justice.
La CEDEAO doit désarmer le camp de KATI et attendre la fin d’une élection pour remettre les armes au nouveau pouvoir sinon je vous jure que les alcooliques de KATI vont s’accaparer de nouveau
Il faut laguerre et rien d’autre. Comme notre armée ne veut pas la faire, il faut laisser aux fils courageux d’autres pays à venir la faire à notre place. La honte suprême. Et nous osons parler encore. Nous ne pouvons pas nous en sortir tout seul. Après tout ça, il faut penser au prix à payer car c’est le Mali qui va payer cette guerre et pour des années, voire des siècles. Nous nous disons descendants de vaillants guerriers, nos enfants se diront descendants de grands poltrons inconscients !
Tout le monde sait qu’on ne pas ignoré les militaires maliens dans la reconquete des regions occupées n’intoxiquez-pas les gens si l’armée doit etre mis à l’écart tu croit que le mali a sa raison d’exister? On ne peut que nous aider ,quel est ce pays au monde qui n’a pas un probleme similaire au notre ils ont des ambitions soutenues par des appatrides contre l’integrité du mali tous le savent et c’est exactement semblable à ce qui s’est passé en rci et ils nous tueront tous à l’image des jeunes patriotes.
Ces gens n’ont pour but que les matiere premiere sinon que veut la catalagne,la corse la casamasse et dpuis quand chez nous tot ou tard sans la cedeao nous aboutirons à la meilleur solution durable si les maliens le veulent MAIS HELAS ILS VEULENT MEME AUX PRIX DE LA MORT DU PEUPLE FAIRE VENIR LEURS AMIS POUR RECUPERER CE QUI EST PERDU MAIS C EST TROP TARD.
la difference entre ces cas que tu avances et notre pays c’est qu’ils ont des armees et des institutions qui marchent et n’ont pas besoin de faire appel a des forces etrangeres. le lache Amadou Kaya Sanogo a justifie son coup par la recnquete du nord du pays , mais depuis son arrivee son discours est tout autre soutenu en cela par notre mastodonte CMD restaurateur indecrottable du systeme GMT contre lequel nos martyrs y compris des enfnats et des femmes ont donne leur sang.
Nous n’avons pas d’armee courageuse car ce n’est point une question d’armements, mais celle de volonte et de courage, le bon sens nous oblige a faire appel a ceux qui peuvent nous aider et c’est cela que tous les gens de bonne volonte ont demande des le commencement de la crise, mais pour des raisons obscures qui leur sont propres, le PM, le restaurateur modibo souad diarra et le lache porte malheur national Amadou Kaya sanogo jouent a cache cache avec les nerfs de braves populations du nord abandonnes entre les mains des islamistes, narcotrafiquants et bandits de tout chemin qui ont tout eu de ce pays au detriment des autres contrees defavorisees du pays et groupes ethniques…. Honte a CMD…. Amadou KAYA sanogo et maintenant notre figurant dep resident dioncounda….. en fait c’est qui ce prefixe dion… il est il un dion…a defaut d’etre un tondjon…
D’accord avec le raisonnement d’Emoo, sauf pour les qualificatifs utilisédes envers Dioncounda, CMD et A Kaya Sanogo.
LES MALIENS DOIVENT AIDER LES AUTRES (CEDEAO/UA/ONU, LA SOUS-REGION, LES PARTENAIRES REGIONAUX ET INTERNATIONAUX) A LES AIDER POUR S’ASSUMER
Bonjour,
Comme dit le Président du Mali, Dioncounda Traoré, le dialogue et la négociation doivent être utilisés comme première option pour sortir de la crise Malienne. Ainsi, une issue sans guerre pourra être possible.
Si la négociation échoue, je propose l’utilisation d’une guerre informationnelle (de renseignements sur les terroristes) en liaison avec les pays de la zone sahel et les partenaires régionaux et internationaux. Elle est plus précise et évitera d’énormes dégâts collatéraux.
De tels renseignements sur les terroristes peuvent être collectés pendant le processus de négociation, pas besoin d’attendre la fin des négociations.
Pour ce faire, l’implication de tous les Maliens, de la sous-région et l’aide de la CEDEAO/UA/ONU sont nécessaires.
Il est indispensable que les groupes armés déposent les armes avant toute négociation afin que les négociations se déroulent convenablement en les sécurisant par les forces de défense et sécurité du Mali aidées par le contingent CEDEAO/UA/ONU.
Pour ces négociations, le haut conseil de l’Etat Malien doit être constitué, de même que son conseil national, sa commission aux négociations, son interface avec le contingent de la CEDEAO/UA/ONU et celle avec la médiation de la CEDEAO et de l’UA.
CONCERNANT L’INTERFACE AVEC LE CONTINGENT DE LA CEDEAO/UA/ONU, UNE UNITE MIXTE COMPOSEE DE SOLDATS MALIENS ET DES SOLDATS DU CONTINGENT DE LA CEDEAO/UA/ONU DOIT ETRE CONSTITUEE.
CETTE UNITE MIXTE DOIT AUSSI AVOIR UN OEIL SUR LA SECURISATION DE LA PRESIDENCE A TRAVERS LES SOLDATS MALIENS DE CETTE UNITE. CES DERNIERS PEUVENT FAIRE PARTIE DES SOLDATS QUI SECURISERONT LA PRESIDENCE. DES CONTROLES REGULIERS SONT NECESSAIRES POUR VERIFIER QUE TOUT SE DEROULE NORMALEMENT.
Concernant l’interface avec la médiation, elle est nécessaire pour garantir la cohérence globale et l’émulation. Une autre unité mixte constituée de membres de la médiation du Burkina et de la CEDEAO et des membres de la commission aux négociations du haut conseil d’Etat du Mali est nécessaire.
Comme dit le Ministre de la défense du Mali, la discrétion concernant la présence, à Bamako, des soldats de la CEDEAO/UA/ONU est nécessaire MAIS je pense qu’un sérieux doit être accordé à la constitution de ces INTERFACES. C’est ainsi que les Maliens pourront vraiment aider les autres à les aider pour s’assumer.
Bien cordialement
Dr ANASSER AG RHISSA
Expert TIC ET GOUVERNANCE
E-mail: Anasser_AgRhissa@yahoo.fr
c’est koi c’est guerre informationnelle que tu keep mentionner…., elle ne suffit pas pour restaurer l’integrite territoriale et la laicite de notre pays…, il faut la guerre comme les terroristes l’ont imposee….les militaires et la poulation doivent s’y faire, car je ne vois pas d’autres choiz avec ces irredentistes…. combien de fois il y a eu dialogue et meme flamme de la paix sous le bavard subitement-muet president Alpha….
voila la ou on est aujourd’hui… ces gens comme tous les bornes ne connaissent que la force…..
Bonjour,
La guerre informationnelle est une guerre MAIS elle a l’avantage d’identifier avec précision les terroristes avant de les attaquer contrairement à une guerre classique.
Elle nécessite aussi l’engagement de tous, des MALIENS ainsi que de la sous-région et de l’international à travers la coopération entre services de renseignements et états majors, pour aider à fournir les renseignements idoines, qui doivent être vérifiés avant d’agir.
Avec une telle guerre, le terrorisme sera éliminé avec efficacité et sans beaucoup de dégâts collatéraux.
Avec une guerre informationnelle, la force sera utilisée à travers des actions ciblées et précises.
Bien cordialement
Dr ANASSER AG RHISSA
EXPERT TIC ET GOUVERNANCE
E-mail: Anasser_AgRhissa@yahoo.fr
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