Insécurité ” résiduelle ” : De nouvelles Attaques durant le week-end

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La première s’est déroulée dans la nuit du vendredi au samedi, aux environs de 2 heures du matin. Des hommes armés ont encore attaqué un Check – point des forces nationales de défense à la sortie de la ville de Tombouctou, sur la route d’Araouane. Les échanges de tirs nourris entre les parties ont occasionné des morts et des blessés. Si les bandits armés ont pour habitude de ne pas laisser sur le terrain leurs cadavres, l’Armée de notre pays aurait subi tout au moins un mort et quelques blessés.

Dans cette bataille nocturne du vendredi 25 au samedi 26 août, nos sources indiquent qu’une course-poursuite a été engagée par les vaillants déments des forces de défense et de sécurité très rapidement. A en croire toujours nos sources, ils ont pu récupérer un véhicule de leurs ennemis. Le véhicule en question était bourré d’armes, de munitions et de plusieurs gilets pare- balles.

Quelques instants auparavant, sur l’axe Mopti – Gao, précisément à Hombori, c’est un poste de gendarmerie qui était la cible des hommes armés. Certainement jonchés au flanc des collines, pour qui connait le coin, ils ont dû tirer à distances des roquettes et des obus. Histoire de semer la panique et dans les rangs des pandores et parmi les populations civiles. Dans les deux cas, rapporte t – on, faute d’avoir atteint leurs cibles, les différends tirs ont passé tels des éclairs.

Dans le pays dogon également, le passage des hommes armés a été signalé dans diverses localités, notamment des villages situés dans les Cercles de Bankass et Koro. L’objectif de ces illuminés était d’éliminer les éventuels ” collabos ” des forces nationales de défense et de sécurité ou supposés comme tels.

C’est le lieu d’attirer, une fois de plus, l’attention des plus hautes autorités du pays sur ce qu’il faudrait faire pour éradiquer le banditisme, l’insécurité, le terrorisme.

Certes, le recrutement davantage d’hommes permet de combler tant soit peu le déficit en ressources humaines, mais il faudrait surtout renforcer leurs capacités d’intervention. Dans ce domaine, l’on aura compris que les discours ont dominé les actes dans notre pays. Nul besoin de rappeler que le Mali est en guerre depuis longtemps. Dans la guerre moderne, le renseignement occupe, de l’avis des experts une place prépondérante.

Une bonne part du budget militaire est consacrée au fonctionnement, aux décorations, il reste certain que la victoire ne sera pas au bout du fusil sans bons moyens de renseignements.. A Tombouctou et Hombori, les hommes viennent de prouver leur bravoure. Qu’attend – on alors ?

B. KONE

 

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