Insécurité récurrente dans la région de Gao : Des éléments apparentés au Sergent Diallo sèment la terreur
Depuis quelques jours, les nouvelles sont alarmantes en provenance de la région de Gao. Surtout dans le cercle d’Ansongo jusqu’à Douenta où Imad Méitoun ruchussume berger Peulh aux environs de Hombori, Ikarchane, un Bella, Chef de fraction assassiné et ses animaux emportés, tout comme le Bella Idofane qui sera tué, des blessés et des dégâts sans que ces bandits ne soient inquiétés.
Alertés, le détachement des Méharistes de Gossi suivront les pas des insurgés ramèneront trois prisonniers, des armes ainsi que des dizaines de carte du mouvement Ganda-Izo. A croire nos informations, les bandits qui se sont retrouvés vers Rharouss abattront un berger Peulh et emporteront ses animaux. Dimanche dernier, la ville de Ouatagouna sera envahi par ces bandits (20, selon nos sources) qui dépouilleront aux environs de 4 heures du matin, tout le village même les fidèles qui partaient à la mosquée. Un témoin que nous avons pu joindre par téléphone, a laissé entendre que même le Directeur de l’école n’a pas été épargné puisqu’ils lui ont retiré son salaire et se sont mis à tirer en l’air avant de prendre congé des lieux. Au moment où nous bouclons cette édition, les Méharistes sont à leurs recherches. Selon nos informations, ce sont des Peulhs venant du Niger, plus précisément des « Tellekat » qui voient en ennemis, leurs frères maliens (Peulhs, Touareg…). Ils ne font pas de distinguo et s‘acharnent sur tout ce qui peux leur rapporter. Les razzias sont devenues leur spécialité avec leur corollaire de morts, de blessés et de désolation. Les mêmes sources indiquent que ces bandits agiraient au nom du Sergent Amadou Diallo, présentement à Bamako et que nous en parvenons pas rencontrer. Conscients de la gravité de la situation, le Gouverneur de la région, a déployé l’Armée qui est à la poursuite des assaillants ainsi que leurs complices. De nos jours, selon nos sources, la prison d’Ansongo commence à refuser du monde.
Il faut savoir précise des sources concordantes, que le Sergent Diallo que nous n’arrivons pas à joindre jusqu’au moment où nous bouclons cette édition, maîtrise la frontière Nigérienne et est respectée et écoutée par les bandits.
Comme on le voit, après la flamme de la paix qu’il a boudée selon les organisateurs, le nom du Sergent Diallo revient sur la scène. Veut-il prouver que sans lui, il ne saurait y avoir de paix dans la région de Gao ?
Bokari Dicko