Les assaillants se sont pris violemment aux forces armées. Aujourd’hui encore, ils n’ont pas été identifiés, puisque l’Etat n’exerce pas totalement son autorité sur le grand nord malien. Des sources indexent des groupes terroristes, sans dire qui d’Aqmi, de Mujao ou d’Ansar Dine, s’agit-t-il.
Dans un communiqué, le gouvernement du Mali a informé l’opinion nationale et internationale sur ces douloureux événements. Il a rassuré les populations que les assaillants ont été repoussés et la localité de Nampala est désormais sous contrôle des FAMa. Les combats ont occasionné des pertes en vies humaines et des dégâts matériels de
part et d’autre.
Le Gouvernement assure les populations que des dispositions sont prises, avec l’aide des alliés, pour traquer les assaillants afin qu’ils répondent de leurs actes.
A Andéraboucane dans le cercle de Menaka, alors que certains de ses compagnons ont perdu la vie dans cette attaque, le maire quant à lui rendit l’âme le 3 janvier dans l’avion de la Minusma en route pour la capitale pour y être traité. Son enterrement a eu lieu ce dimanche 4 janvier au cimetière de Magnambougou. C’est à Faso-Kanu que le président de la République, Ibrahim Boubacar Kéita, le gouvernement, sa famille, ses proches, et un public nombreux de Maliens et des amis du Mali, lui ont rendu un hommage mérité. L’attaque criminelle contre le maire a été perpétrée le jeudi 1er Janvier 2015 sur l’axe Ménaka-Andéraboucane dans le cercle de Menaka.
Peu avant, le 28 décembre 2014, un convoi de la MINUSMA a heurté un engin explosif qui a blessé six casques bleus entre Ménaka et Gao.
Cette fois-ci entre Gao et Kidal, sept camions transportant de ravitaillement de la MINUSMA ont été brûlés par des hommes armés non identifiés selon le syndicat des transporteurs de Gao.
Ce jour, entre Anefis et Tabancourt, sept camions se trouvant à la queue d’un convoi de 24 camions ont été arrêtés par des hommes armés non identifiés. Ces hommes armés ont fait descendre les chauffeurs avant de brûler les camions et le ravitaillement de la MINUSMA. Les autres camions du convoie ont continué sur Gao sous escorte de la MINUSMA. C’est dans cette même zone de Tabancourt qu’un drone français a tué un leader du MUJAO en mois de décembre dernier. En tout six éléments de la MINUSMA ont été blessés après le passage de leur véhicule sur un engin explosif télécommandé, entre les localités de Ménaka et d’Ansogo, dans le nord du Mali. Les blessés, dont deux sont dans un « état très grave », ont été évacués vers Gao, la plus grande ville du nord du Mali. Il faut rappeler que neuf casques bleus nigériens avaient été tués en octobre dernier dans l’attaque d’un convoi du contingent nigérien de la MINUSMA dans la région de Gao.
Depuis 2013, les camions de transport sont régulièrement attaqués par des hommes armés en motos qui dépouillent les chauffeurs, mais c’est la première fois que des camions transportant le ravitaillement de la MINUSMA sont brûlés dans cette zone.
Des affrontements entre groupes armés rebelles et pro-gouvernemental sont devenus fréquents. Trois jours après l’attaque du maire entre Menaka et Andéraboucane, un attentat était commis sur l’Axe Ansongo-Ménaka, contre un contingent nigérien de la Minusma, faisant 6 blessés, dont 3 graves, qui ont été transportés vers Gao pour recevoir
les soins appropriés.
Sory de Moptti
